De plus en plus de personnes en Suisse ont recours aux services de conseillers en endettement et à ceux d’organismes d’aide.
Une étude récente montre que jamais encore jusqu’à ce jour autant de personnes n’avaient été confrontées à de tels problèmes financiers.
L’an passé, 3500 endettés environs se sont présentées dans les 20 plus grandes agences de conseil du pays, soit 30 % de plus qu’en 2004.
Un sondage de la « Sonntag Zeitung » révèle que depuis la crise économique de 2008 les cas de recours aux agences de conseil dans les cantons de Berne, Argovie et Soleure ont doublé.
Dans la même période, Zurich a également enregistré une augmentation de presque 50 % de recours aux dites agences . Les experts tirent d’ailleurs la sonnette d’alarme :« Nous sommes complétement débordés par les évènements ! »
Depuis 2008, le chiffre des demandes d’aide a littéralement explosé au point que de nombreuses personnes n’ont pu avoir accès à ces services ou ont bénéficié de conseils rapides par téléphone.
Un phénomène nouveau (que nous connaissons en France), les salariés pauvres (Working poor, dans l’article): des gens qui perçoivent un salaire mais n’arrivent pas, malgré de gros efforts de gestion, à payer leurs factures.
Depuis 2004, la dette moyenne des personnes concernées est passée de 57.000 FS à 67.000FS, alors que le revenu moyen, lui, est passé de 4500 à 4200 FS/mois.!
Source;
Il pourrait être intéressent de savoir si dans le même temps la décade la plus riche a vu sa fortune augmenter.
Ce qui ne serait pas hors sujet car cela permettrait de savoir si les inégalités sociales ont augmentés en Suisse.
Si tu as des chiffres à me communiquer.
Je viens de lire que 25 000 emplois vont être détruit en Suisse à cause de l’augmentation du cours du franc suisse, sans compter les emplois induits.
Ce qui peut être un début d’explication à la forte augmentation du nombre de demandeurs d’aide.
les effets du franc fort c’est le futur. là il s’agit des conséquences de la crise financière et mondiale de 2008 auxquelles la Suisse n’échappe pas (et les conséquences d’une décénie de liberalisme prononcé aussi qui a laissé des traces dans la tranche des salariés « normaux »).
La Suisse, après tout, n’est pas si étrange que ça, elle suit les évolutions « normales » européennes.
Et puis il ne faut pas oublier que certaines banques suisse doivent subir le diktat des États-Unis d’Amérique qui expire dans quelques heures.
En clair : Se soumettre où se démettre.
Je vous expliquerai de quoi il en retourne si vous voulez dans un autre post.