Intéressant reportage de swissinfo :
C’est un peu le même principe que les call centers au Maroc et en Tunisie qui emploient des « Nadine » et des « Sandra » pour appeler en France…
mouaih… parfois le prénom ne fait pas tout hein…
parfois, comme dans mon cas, ou celui de mon patron, il suffit d’entendre la prononciation du nom, pour savoir que la personne,
même si elle s’appelle « »« Sandra »« »", n’a pas le français comme langue maternelle…
personnellement, avant de leur raccrocher au nez (oui désolée hein… mais le vendeur de cuisine qui m’appelle au cabinet médical, j’avoue que ça passe moyen moyen hein… ), je préfèrerai presque que l’on me dit « je suis X, j’appelle du Maroc, je suis employé par la Société Y »… au moins… ça serait franc…
ceci dit, en ce qui concerne le sujet et le fait que cette démarche soit raciste… franchement… c’est pas le prénom qui fait vendre hein ! J’écouterai pas le démarcheur de cuisine pendant 30 mn, parce qu’il s’appelle Michel plutôt que Mohamed ! je renverrai l’un comme l’autre aux calendes grecques…
J’ai un peu fait dévier le sujet, pardon.
Sur le principe, je voulais juste dire que pour vendre, il faut créer un sentiment de proximité. En France comme en Suisse, la méfiance envers les étrangers est un peu la même. Mais pas à la même échelle. Dans le cas suisse, il s’agit de gens qui sont nés en Suisse et y ont grandi, parlent le dialect (en Suisse alémanique) et avec l’accent (en Romandie). C’est uniquement le nom qui fait tiquer… alors qu’en Allemagne, la hotline de mon assureur et celle d’Apple m’a donné un Fatih et un Sükrü qui à l’oreille seraient passés inaperçus s’ils avaient menti en se faisant appeler Nils ou Tobias. Le niveau de méfiance envers tout ce qui vient d’ailleurs est très élevé en Suisse. Je le répète souvent, mais ils se détestent déjà entre cantons, alors quand on y met des noms étrangers…