Petry , Petry…oui , oui , ça vous dit quelque chose. Frauke Petry,une des dirigeantes de l’AfD , ce mouvement allemand d’extrème-droite , mariée à Markus Pretzell , dirigeant du même mouvement.
Chose que j’ignorais totalement , Frauke avait épousé en première noce Sven Petry avec lequel elle avait vécu 20 années durant.
Sven avait fait sa connaissance alors qu’ils étaient élèves ensemble à Dortmund.
Frauke avait plus tard choisi de s’orienter vers des études de chimie et Sven , vers des études de théologie.
Sven exerce aujourd’hui à Tautenheim ( 1000 habitants ) en Saxe comme pasteur évangélique .
Il vient de sortir un livre , sans doute le besoin de se démarquer des idées nauséabondes de son ancienne compagne ,idées qu’ il ne partage pas du tout .
Il vient donc de publier un ouvrage dont le titre est :« N’ayez pas peur. »
Quelques citations ;
" La liberté nécessite qu’on ait le courage de la diversité."
« La sécurité absolue n’existe pas. »
" Ce n’est pas en jugeant globalement , de façon péjorative , de tous les politiciens qu’on en viendra à des alternatives politiques."
Source :
C’est l’année Luther, michelmau…
Je suis stupéfaite par cette manie qu’ont certaines nanas allemandes politiques de garder le nom d’un conjoint qu’elles (qui les a) ont plaqué depuis longtemps et qu’elles en ont un autre… Et j’spère que les jeunes femmes de ce milieu n’hésitent plus à se faire un nom par elles-mêmes!!!
Honnêtement concernant Sven Petry je suis soulagée pour lui que cette odieuse bonne femme ne fasse plus partie de sa vie, leur vie privée doit être déjà particulièrement difficile à gérer et je comprend parfaitement son besoin d’écrire un livre.
Non, Valdok, c’est typiquement allemand, divorce ou pas divorce, politique ou pas politique. C’est la mentalité, c’est comme ça. En France, logiquement, on divorce et on tourne la page, en remettant le compteur à zéro (nom de jeune fille). Pas en Allemagne. D’autant plus que rechanger de nom, reprendre son nom de jeune fille, se heurte à des obstacles insurmontables, et c’est d’autant plus cher (surtout au prix où est le divorce…). En RDA, on divorçait très facilement, pour pas cher (généralement, c’était aux torts du mari), mais on gardait aussi, comme en RFA, le nom de son ex. Toujours changer… Et si le nouvel époux a un nom à la mord-moi-le-noeud, ou un nom passe-partout comme Schultz ou Müller, il peut prendre le nom de son épouse, et de ce fait « hériter » pratiquement de son prédécesseur. Ce n’est pas comme en France ou en Italie, où le nom de naissance reste à vie pour l’administration et les papiers d’identité. Donc reprendre son nom de jeune fille ne cause pas le bordel qui serait garanti en Allemagne.
Merci pour tes explications Andergassen !!!, c’est une question que je me posais depuis longtemps pour une personnalité plus respectable à mes yeux comme Angela Merkel. D’autant plus que l’administration allemande tout comme la française m’a enregistrée à mon nom de jeune fille, pour l’administation allemande, mon époux n’a aucune existence.
Puis à cause d’une amie mariée qui a conservé son nom de jeune fille et dont la fille porte le nom, J’ai toujours cru qu’il était facile d’être reconnue socialement avec son nom de jeune fille, sans passer par le conjoint. Mais bon, mon amie et son époux ont fait ce choix dès le début.
En France aussi il y a des exemples de célébrité comme la Trierweiler ou la Delon mais elles ont gardé le niom de l’ex-mari surtout parce qu’elles se sont faits un nom à travers lleur mari déjà très connus, mais ils sont de plus en plus rares… Merci .
C’est vrai que je ne me suis pas posé la question de ce qui se passait en cas de divorce, mais en Ukraine (en Russie aussi je suppose), le nom de jeune fille n’a aucune existence légale : une fois qu’on est mariée, on porte le nom du mari, uniquement et exclusivement.
Par contre, même en France, on n’est pas obligée de reprendre son nom de jeune fille. Ma tante a toujours gardé le nom de son deuxième mari, dont elle est pourtant séparée de longue date. Peut-être qu’elle a trouvé que ça faisait trop de changement, après déjà un premier divorce.