Elle est écrivain, dramaturge et présentatrice télé. Elle vient de publier , en collaboration avec Richard Wagner (eh ou ! un homonyme) un livre intitulé :« die deutsche Seele ».
Soixante quatre chapitres , classé par ordre alphabétique, abordant des sujets aussi différents que :« Abendbrot », « Gemütlichkeit », « Zerrissenhait » en passant par « Spargelzeit », « Dauerwelle » et « Bierdurst ».
L’idée de cet ouvrage lui est venue alors qu’elle se trouvait en tant que « professeur invité » aux Etats-Unis d’Amérique.
C’est au cours d’un séjour là-bas, qu’elle a réalisé, un peu avant les fêtes de Pâques, que pour la première fois de sa vie, à cette occasion, elle n’avait pas écouté la Passion selon Saint-Mathieu de JS Bach.Elle s’est aussitôt commandée cette oeuvre sur internet.
En mai, elle se rendit compte qu’elle n’avait pas encore succombé au rituel de la saison des asperges.
Aux USA, non seulement Berlin, sa ville, son appartement et ses amis lui manquaient, mais aussi sa langue maternelle.
Un des plus longs chapitres du livre est consacré à la musique. Elle y reprend la thèse de Thomas Mann selon laquelle la musique serait, de tous les arts, le plus allemand, dans la mesure où elle relie le penchant allemand pour l’ordre à un autre penchant pour l’insondable, l’interiorisation des sentiments et le mysticisme.Mann définie même la musique, pour les Allemands, comme un produit de substitution à la religion.
Thea Dorn et Richard Wagner parlent de leur ouvrage:
Courte bio de Thea :(en allemand)