Bonjour,
J’ai retrouvé une lettre de mon grand-père (polonais en France). J’aimerais bien connaitre le contenu.
Cordialement.
Bonjour !..et bienvenue !
Pourrais-tu préciser ?
Bonjour, C’est une lettre écrite en allemand et j’aimerais savoir ce qu’elle raconte. Je ne peux pas en dire plus vu que je ne connais pas la langue allemande. Je pense que c’est une lettre d’amour pendant sa détention dans des camps suisses en 1945.
Beh, si tu nous mets pas au moins un scan de bonne qualité, je vois pas ce qu’on peut faire…
Comment se fait-il qu’un Polonais vivant en France et interné en Suisse (en 1945 ?!) écrive des lettres en allemand ?
d’après certains articles trouvés sur le net, des polonais furent internés en suisse jusqu’en 1946… donc cela n’a rien d’étonnant…
quant à savoir pourquoi il écrivait en Allemand… là… je sèche… mais on attend de voir la lettre (est-ce de l’allemand ??? du polonais ??? du suisse allemand ?? )
Non, le suisse allemand est uniquement oral, comme tout dialecte. L’allemand standard (Hochdeutsch) est la norme pour la langue écrite dans tous les pays germanophones.
uniquement oral le suisse allemand ?? ben je vais me coucher moins bête ce soir… je l’ignorai !
bon figllarek… tu nous la donnes cette lettre ?
En attendant la lettre, une précision… attention ça peut paraitre compliqué:
- le suisse allemand est un dialecte, on le parle
- la langue écrite est le haut-allemand, les quelques particularités locales sont presque insignifiantes
- on peut transcrire la langue parlée, comme une sorte de jargon familier qu’on aime bien partager dans les nouveaux médias (sms et réseaux sociaux).
Du coup, cette transcription devient une sorte de code écrit parallèle, qu’on retrouve dans les pubs, sur les portables des jeunes et des moins jeunes, dans les coins d’internet où la familiarité est normale etc. On peut avoir l’impression que cela suffit à en faire une langue écrite, ce que bien des Suisses affirment avec assurance dès qu’un étranger dénigre leur dialecte. Mais c’est faux: c’est un code écrit parallèle qui s’appuie sur le haut-allemand. Sans référence au haut-allemand, pas d’orthographe dialectale. La logique strictement linguistique obligerait à faire bien des règle complexes pour coller au plus près aux réalités phonologiques des dialectes (notamment l’assimilation avec assourdissement de l’initial de la racine dans les participes passés comme pracht pour gebracht) . Or, personne ne prend cette peine, par ignorance et par habitude d’écrire le haut-allemand. La norme se transmet, ce qui est en soi un preuve que l’écrit est avant tout haut-allemand.