Türklingel und Frauenbusen

Johann Wolfgang von Goethe befand sich in vornehmer Gesellschaft und
wurde vom Sohn der Gastgeber wie folgt angesprochen: « Hochverehrter Herr
Geheimrat, auch wenn Sie Deutschlands Dichterfürst sind, möchte ich
Ihnen dennoch die Wette anbieten, dass ich Ihnen zwei Wörter sagen
kann, aus
denen selbst Sie keinen Reim machen können. »

Goethe antwortete: « Junger Mann, ich nehme diese Wette gerne an. Nennen
Sie mir die zwei Wörter. »

Der junge Mann antwortete: « Die zwei Wörter sind HAUSTÜRKLINGEL und
FRAUENBUSEN. »

Nachdem Goethe einen Moment überlegt hatte, lieferte er als
Beweis dafür, dass er tatsächlich Deutschlands Dichterfürst sei,
das
folgende Gedicht:

Die Haustürklingel an der Wand,
der Frauenbusen in der Hand
sind beides Dinge wohlverwandt.
Denn, wenn man beide leis’ berührt,
man innen drinnen deutlich spürt,
dass unten draußen einer steht,
der sehnsuchtsvoll nach Einlass fleht.

si il pouvait y avoir la version française (ou un résumé) ce serait gentil !! :smiley:

Là je vais souper et regarder les infos, mais je te traduirai ça tout à l’heure.

merci d’avance ! :smiley:

Voilà. Je t’ai fais une traduction sommaire/rapide, donc c’est pas 100% exact, mais ça te donne une idée quand même :

Goethe, qui se trouvait en compagnie de gens très distingués, fut interpelé comme suit par le fils de l’hôte : "Très honoré Monsieur le Geheimrat (c’est une sorte de conseiller… c’est un titre si tu préfères), même si vous êtes le prince des poètes d’Allemagne, je voudrais vous faire le pari que je peux vous donner deux mots, que même vous ne pourrez pas faire rimer.
Goethe répondit : « Jeune homme, j’accepte volontiers ce pari. Dites-moi ces deux mots. »
Le jeune homme répondit : « Les deux mots sont une HAUSTUERKLINGEL (sonnette de porte d’entrée) et FRAUENBUSEN (poitrine de femmes). »
Goethe réfléchit un moment, puis il donna la preuve qu’il était bel et bien le prince des poètes de l’Allemagne, avec le poème suivant :
La sonnette au mur,
La poitrine dans la main,
Les deux sont tout à fait apparantés/proches.
Car, si on les touche tout doucement,
On sent clairement à l’intérieur,
Qu’en bas (dehors) quelqu’un attend,
Qui demande (supplie) ardemment à entrer.

Merci pour la traduction ! :wink:

belle anecdote et beau texte…

C’est simplement une blague ou une vraie anecdote??

Ce ne m’étonnerait pas de la part de Goethe!

Je pense comme Yseult.Goethe était un « chaud lapin » et aimait bien les doubles sens.

En tout cas, chapeau car faire rimer HAUSTUERKLINGEL et FRAUENBUSEN dans un poème, il faut le faire !! Chapeau bas à ce chère Goethe !! :smiley:

[q
dass unten draußen einer steht,
der sehnsuchtsvoll nach Einlass fleht.
[/quote]

Une petite précision sur la connotation sexuelle des 2 derniers vers avec le sens de « einer steht »="il y en a un qui se dresse (érection)
et qui implore de rentrer "nach Einlass fleht "(pénetration.)
Ou alors ,ai-je l’esprit mal tourné?

Moi, c’est aussi comme ça que je l’ai compris. Un vrai coquin ce Goethe!! :laughing:

Alors,on a tous les trois (Goethe,toi et moi) l’esprit mal tourné. :smiley:

Je savais pas que Goethe était aussi cochon où alors ces vous qui êtes cochon !! :laughing: