[i]Ulrich Beck né le 15 mai 1944 à Stolp ( aujourd’hui en Pologne) est un sociologue allemand, auteur de La société du risque (1986).
Dans ce livre il constate un changement dans la configuration de la société, en raison du développement industriel et technologique, où la question centrale est désormais la répartition du risque. Il s’interroge également sur une société à venir dans le cadre de la mondialisation où la valeur de l’avenir pourrait être le cosmopolitisme.
Il insiste en partie sur la tolérance au risque qui, selon lui, en baissant, augmente la demande d’assurabilité. Cependant, prenant l’exemple de l’industrie nucléaire et de la longévité des déchets nucléaires, qui est selon lui mise en avant en raison du changement climatique et de la hausse des prix du pétrole, il critique « les acteurs qui sont censés garantir la sécurité et la rationalité - l’État, la science et l’industrie - » dans la mesure où « ils exhortent la population à monter à bord d’un avion pour lequel aucune piste d’atterrissage n’a été construite à ce jour. » .
Selon lui, les choix à faire sont entre des « solutions également dangereuses », mais « dont les risques sont qualitativement trop différents pour être aisément comparés. » Or, précisément, les « gouvernements adoptent (…) une stratégie de simplification délibérée » en présentant « chaque décision particulière comme un choix entre une solution sûre et une solution risquée tout en minimisant les incertitudes de l’énergie nucléaire et en focalisant l’attention sur le changement climatique et la crise pétrolière. »[/i]
Remarquez bien que pour « augmenter le risque tolérable » il suffit, par exemple, de rendre les normes de radioactivité pour les aliments moins strictes comme vient de le faire le gouvernement japonais, puis de nier les augmentations de cancers qui en résultera.
Il s’agit d’une pure manipulation des opinions publiques.