Un même classique : La Tragédie de Faust - laboratoire

Encore un exemple où à mon avis, le but n’est pas forcément de choisir (on peut conjuguer!!), et encore moins d’apporter des critiques négatives stériles et partiales, mais seulement de comparer , d’analyser, prendre ce qui correspond le plus à notre vision de l’œuvre pour donner un avis profitable.

Je vais donc mettre mes activités personelles au profit de ceux d’entre vous, intéressées par les oeuvres classiques, la littérature allemande, le théâtre et le travail de traduction en vous présentant les tous premiers vers du laboratoire de a tragédie de Faust - 2ème partie. Je vais commencer par un contrôle V trouvé sur le Projet Gutenberg de l’œuvre « originale » de Goethe, tout au moins l’œuvre reconnue originale et d’autres propositions de traductions. Puis d’un autre contrôle V des propositions de traduction, que j’ai moi-même retapée (donc pas de référence Internet, désolée :frowning: )

  • 1ère proposition : Goethe : Faust – Urfauss, Faust I, Faust II - Edition établie pr Jean Lacoste et Jacques Le Rider Bartillat
  • 2ème colonne : Goethe Faust I et II - GF Flammarion : traduction : Jean Malaplate – Présentation Bernard Lorthorary

Laboratorium

  • Texte original : Im Sinne des Mittelalters weitläufige unbebülfliche Apparate zu phantasischen Zwecken

  • 1ère propostion: Un laboratoire : Dans l’esprit du Moyen-âge, appareils volumineux, difformes à des fins fantastiques

  • 2ème propostion : Un laboratoire : Au sens du moyen âge ; appareils volumineux e biscornus servant à des usages imaginaires

  • Texte original Wagner am Herde
    Die Glocke tönt, die fürchterliche,
    Durchschauert die berußten Mauern.
    Nicht länger kann das Ungewisse
    Der ernstesten Erwartung dauern.
    Schon hellen sich die Finsternisse;
    Schon in der innersten Phiole
    Erglüht es wie lebendige Kohle,
    Ja wie der herrlichste Karfunkel,
    Verstrahlend Blitze durch das Dunkel.
    Ein helles weißes Licht erscheint!
    O daß ich’s diesmal nicht verliere! -
    Ach Gott! was rasselt an der Türe?

1ère proposition : Wagner au fourneau
La cloche sonne, terrifiante,
Ebranlant les murs noirs de suie
L’incertitude ne peut pas plus longtemps
Durer dans l’attente la plus solennelle.
Déjà les ténèbres s’éclaircissent ;
Déjà, tout au fond de la fiole,
Cela s’embrase comme du charbon vivant,
Oui, comme la plus splendide escarboucle,
Répandant des éclairs qui percent l’obscurité ;
Une claire lumière blanche apparaît !
Oh ! Que cette fois, je ne la
perde pas !
Ah ! Dieu ! Qu’est-ce qui fait ce vacarme à la porte.

-2ème proposition
La cloche sonne, sa voix rude
Ebranle les vieux murs tout noirs
C’est en fait de l’incertitude
Pesant sur mes plus chers espoirs.
L’ombre se dissipe, s’éclaire…
Au cœur déjà de ce flacon
Flambe, comme un vivant charbon,
L’escarboucle extraordinaire ;
Ses rayons traversent la nuit,
Une blanche lumière luit,
Oh ! que cette fois je l’emporte !
Mon Dieu, quelqu’un frappe à la porte…

Je n’irai pas plus loin pour respecter les droits d’auteurs (et aussi par flemme :wink: ), toute interprétation ou traduction littéraire étant une vraie création en soi; Mais pour toute personne intéressée, je rappelle les références :

  • Goethe - Faust Urfaust, Faust I, Faust II - Edition établie par Jean Lacoste et Jacques Le Rider - Bartillat
  • Goethe - Faust I et II - Traduction par Jean Malaplate - Présentation par Bernard Lortholary - GF Flammarion.

Salut :respect:

Cette traduction est très poétique. :wink: