Info entendue , hier , je crois , sur France Musique et retrouvée sur la toile.
Il parait que la grande majorité des citoyens suisses ne connaissent que les 3 premiers mots du "cantique suisse " écrit il y a une cinquantaine d’années.
Le nouvel hymne devra , dans ses paroles , célèbrer la beauté des paysages suisses et souligner les valeurs propres à la Confédération.
Un concours a donc été lancé , doté , pour le gagnant d’un prix de 10.000 FS = 8000.€
Le problème, c’est que c’est un cantique, un psaume, qui appelle à la prière, et qui prie de nos jours, dans notre société qui se déchristianise de plus en plus ? Et puis, il faut le dire, le texte allemand était plutôt mal réveillé (Trittst im Morgenrock daher… quand tu te radines en robe de chambre).
La plupart des hymnes nationaux, quand ils n’appellent pas au combat (France, Italie, Catalogne, Flandre entre autre) ont un fond religieux (Pays-Bas, Luxembourg, Suisse, Grande-Bretagne).
Je verais bien un nouvel hymne suisse dans le sens des hymnes scandinaves, ou autrichien. On pourrait garder l’air, qui est très beau.
Dommage de toujours tout mêler au fric!!! En ce qui me concerne j’aurais participé gratuitement et avec un grand soulagement à une initiative pour supprimer les références belliqueuses de l’hymne français.
De plus les très rares Suisses que je fréquente depuis peu, et uniquement Suisses allemands d’ailleurs n’ont absolument pas cet état d’esprit. Après, je crains que de tout mêler au fric, dont notamment l’apprentissage d’un métier ou d’une langue étrangère soit une pratique non réservée aux Suisses qui se généralise de plus en plus, même chez ceux qui n’en ont aucun besoin urgent!!!
Mouais enfin 10 000 balles pour une mélodie qui passera à chaque cérémonie officielle ou autre match de foot, et ce pour des centaines d’années, c’est pas grand chose finalement.
Au sixième jour, Dieu créa la Suisse avec ses montagnes, ses prairies et ses vaches. Et Dieu dit au Suisse :
" Que puis-je faire pour toi ? "
Et le Suisse répondit :
" Je voudrais beaucoup de lait. "
Très bien, dit Dieu.
Et quelque temps plus tard, passant par-là, il demande au Suisse :
" Est-ce qu’il est bon, ton lait, au moins ? "
Y a pas meilleur, dit le Suisse. D’ailleurs, goûtez-le !
Alors Dieu goûte un verre de lait.
" Il est très bon ", dit-il. " C’est parfait. Est-ce que tu désires encore quelque chose ? "
" Oui " dit le Suisse, " deux francs cinquante pour le verre de lait… "