En Suisse ça va être compliqué étant donné les différences de cout de la vie entre les cantons.
Je m’en suis aperçu venant du Valais (la campagne en arrivant à Genève…Les loyers sont du simple au double sans parler du reste.
A Genève on m’a proposé mille francs de plus que ce que je gagnais en Valais pour le même boulot et à la fin du mois je n’en avais pas plus qu’avant !!!
Bah tu sais en France aussi, les loyers entre la campagne de province et Paris sont du simple au double, ou même plutôt du simple au triple, et ça n’empêche pas d’avoir un salaire minimum
La dernière ineptie de l’UDC, cette désormais célèbre votation pour la réintroduction de quota d’étrangers européens, a eu cet effet colatéral de faire surgir un argument à double tranchant : les étrangers européens travailleraient pour moins cher que les Suisses et le dumping salarial rendrait les indigènes indigents. On passe sur la connerie de l’argument car si l’UDc était contre le libéralisme économique, ça se saurait.
Du coup, l’idée a germé de protéger les pauvres petits Helvètes qui mettent plus de trois mois à retrouver un job quand ils démissionnent. Il faut les comprendre, izont pas l’habitude de demander un emploi, ils s’imaginent toujours que le rêve ultime de tout employeur est un employé Suisse, seul digne d’incarner les valeurs pures et entières de l’Eden démocratique absolu. Le lyrisme a dû ensabler les oreilles des citoyens de ce pays en cours d’économie de lycée, car le protectionisme est par définition antithétique à l’ouverture des marchés, ceux- la mêmes qui achètent à la Suisse et la font vivre.
Les grandes entreprises, et donc les financiers de l’UDC, adorent le dumping salarial et les marchés ouverts à leur business. Les électeurs del’UDC adorent la promesse du cocon douillet étanche. Depuis quand les riches tiennent une promesse qui diminurait leurs profits ?
D’ailleurs les Vaudois ne s’y trompent pas, y’en a de plus en plus qui s’installent en Valais car les loyers y sont bien moins chers. C’est clair que pour ce que je paie ici en Valais, jamais je n’aurais la même surface et situation sur Lausanne/Genève.
Pour ce que je peux entendre, cette idée ne passera pas…
Après le refus d’un salaire minimum , qui eut été le plus élevé du monde ( les patrons suisses se réjouissent - merci pour eux ) et la loi anti- émigration , swissinfo.ch pose la question ; Et si le peuple n’avait pas toujours raison?
A la question : si le peuple n’avait pas toujours raison…je dis…non enfin oui il a (presque) toujours raison, jusqu’a présent la Suisse tire bien son épingle du jeu.
Bon ok on est des fois un peu trop « neutre » Et y a quand même des boulettes (le non à l’immigration par exemple) personne n’est parfait.
Mon chez moi (le Valais) a dit deux fois non: pays d’agriculteurs ne pouvant payer 4000 balles, bien sûr, mais aussi pays du tourisme de luxe… ils pourront continuer leurs salaires de misère, c’est bien. Ah non, avec le 9 février y’aura même plus les étrangers pour bosser…
Plus j’habite ici, plus je suis contre la démocratie directe. Mais ouf, non au Gripen - au moins ça.
Je suis valaisan et je touchais à l’époque (1999 )un peu plus de 3000.- la-bas et je vivais pas plus mal qu’a mon arrivée à Genève avec 4500.- !!!
Mon meilleur ami a pu s’acheter une maison avec moins de salaire que moi ici à Genève et en plus sa femme ne travaille pas alors que la mienne est obligée !! (même si on est installé en France…et on a investit que dans un appart !!)
Voila pourquoi le salaire minimum je ne suis pas pour…mais ça se discute c’est sur.
C’est net smartboy! Mais les loyers sur Sion deviennent chers, et le Chablais valaisan aussi… de mon côté (juste avant la partie germanophone) c’est encore assez raisonnable. A toi de retourner dans le Vieux Pays?
Allez, on va tous s’installer à Sierre !
A propos de Valais et de frontière linguistique, je ne sais pas si je l’ai déjà raconté ici.
Avec ma femme, nous venions de Chamonix et nous nous faisions route vers le lac de Constance, via la vallée du Rhône le Loetschberg.
A la fin de l’autoroute, ma femme étant prise d’un besoin et la voiture ayant soif, on fait halte à une petite station-service à Turtmann.
Et à ma grande surprise, la gérante m’adresse la parole en français, alors que j’ai une voiture immatriculée en Italie et que nous sommes dans la partie germanophone du Valais.
Ma femme m’a donné le fin mot de l’histoire : elle ne s’était pas rendu compte qu’on avait passé la frontière linguistique et avait demandé en français où étaient les toilettes !
A défaut d’instaurer un salaire minimum, la Suisse, en levant de plus en plus son secret bancaire, aurait permis la régularisation de 23 000 évadés fiscaux français. C’est toutefois ce que je viens d’entendre ce soir au journal de France 2
Je viens du chablais valaisan…mais je ne le reconnais plus…Monthey, Collombey…c’est plus qu’une ville et le centre est déserté au profit des grands centres commerciaux…
Comme partout il faut s’éloigner de plus en plus pour que ça devienne intéressant financièrement…
Moi je pense finir mes jours dans les Vosges ou la Bourgogne Je suis presque plus français que suisse…honte a moi !!!