Je répugne, par nature, à aborder les « faits divers », car je sais qu’ils sont souvent détournés par les politiques à leur avantage .
Voici les faits:
Le 12 septembre 2009, quatre jeunes, âgés de 13 à 15 ans, sont menacés par 3 ados de 17 et un de 18 ans dans un train de banlieue de la ligne S7(banlieue de Munich). Ces derniers exigent la somme de 15 euros, faute de quoi ils menacent d’avoir recours à la violence.Pour montrer qu’ils ne plaisantent pas, ils frappent un des jeunes au visage. Brunner intervient et, devant les yeux du délinquant, prévient la police.Le délinquant parvient à quitter le train.A la station de Solln, Brunner descend du train avec les 4 jeunes et s’interpose entre les enfants et les deux ados qui sont restés. Suite à l’altercation qui s’ensuit, Dominik Brunner est projeté à terre et roué de coups à la tête(22 fois en une minute.)
Les deux ados, après avoir tenté de se sauver en vain, sont arrêtés par la police. Dominik meurt peu après par arrêt du coeur.
Bien entendu, ce fait divers a soulevé en Allemagne un débat sur l’absence de sécurité dans les transports en communs et d’autre part, sur l’indulgence présumée viv-à-vis des délinquants.
Le 4 octobre 2009, l’ancien président Horst Köhler a remis aux parents de Dominik, à titre posthume, la Verdienstkreuz 1.Klasse (l’équivalent de notre légion d’honneur).
Un fondation Dominik Brunner pour le courage civique, a été fondée.
Le débat a porté (qui s’en étonnerait) sur la passivité des passagers assistant à la scène, mais aussi sur les structures qui accueillent ce genre de délinquants, taxées de trop grand laxisme.
Personnellement, je me garderais bien de porter un jugement péremptoire, dans un sens ou dans un autre, mais je pense que ce genre de fait, qui n’est malheureusement pas unique, témoigne du grand malaise de la société dans laquelle nous vivons.
Aujourd’hui, les coupables passent en jugement.
c’est bien ce qu’explique Michelmau, Jean-Luc…
le problème c’est … Quoi faire ??? il est sans doute facile pour une personne faisant 1,80 m et 110 kg de s’interposer dans ce genre de bagarre…
Je fais quoi moi, avec mon 1,63 m et mes 60 kilos toute mouillée ??? Au mieux, ce que je peux faire c’est téléphoner aux flics, mais le temps qu’il arrive, la brutalité est exécutée (22 coups en 1 minute !!!)
l’article dit que Brunner a appelé la Police… on ne sait pas où elle était quand les jeunes ont tabassé Brunner…
l’autre question « subsidiaire » c’est surtout "faut-il attendre un tabassage en règle suivi d’un meurtre pour s’inquiéter de la sécurité dans les trains de banlieue ?? " ne fallait-il pas mieux prévenir que guérir ?
La sanction judiciaire ne ramènera pas Monsieur Brunner, idem pour sa « légion d’honneur à titre posthume »… maintenant que le mal est fait, il est facile de se dire « que doit-on fait pour éviter cela »… il aurait été mieux… d’y penser avant que ce genre de fait ne se produise…
Michelmau : l’article spécifie que les jeunes passent en jugement, le jugement a-t-il été rendu (et quel en est le verdict ? )
Et la television est en partie responsable de cette banalisation de la violence. chaque jour, le petit écran diffuse et rediffuse la violence , infos , serie policiere , regardez par exemple des series américaines comme les experts , ny section criminelle, des viols et des meurtres à chaque épisode , j’ai toujours été amusé de voir dans ces séries, les agents de polices débarquants sur les lieux du crimes, sourire aux lèvres derrière leur lunette noire dans leur costume impecable. Ils examinent les cadavre des victimes, comme moi je diagnostique une fuite sur un réseau d’eau potable
Sur le petit écran la violence est stylé et abondante , pas étonant que des jeunes regardant ces séries à longueur de journée aient l’envie ensuite de reproduire la violence sur autruit.
La violence c’est du sang, de la souffrance, et des larmes , je pense que ces jeunes voyous en sont maintenant conscient mais c’est trop tard , l’erreur est faite, et ils vont devoir payer.
après la télé n’est pas responsable de tout , il y-a aussi l’éducation , peut-etre viennent-ils aussi des milieux défavorisés ? Mais cela ne doit pas etre une excuse , il y-a beaucoup de gens pauvres et pacifiques.
L’éternel débat : la représentation de la violence a-t-elle tendance à la banaliser, voire l’encourager, ou au contraire à dissuader les gens de la reproduire ?
Personnellement, je suis très friand du genre de séries que tu dénonces, et ce depuis trèèès longtemps, et je n’ai pourtant jamais frappé personne.
En accusant la télé/le cinéma, et à une autre époque le théâtre, on se trompe de coupable.
Quant à l’affaire qui nous occupe, je rejoins Kissou. Il est très facile de reprocher aux passagers de n’avoir rien fait. Peut-on vraiment leur reprocher de s’être préservé de finir comme ce M. Brunner ?
L’avocat des délinquants insiste sur le fait que Dominik Brunner était cardiaque et qu’il est mort d’une défaillance cardiaque (rapport du légiste), ce qui, juridiquement , pose la question : « Mord oder Totschlag ? » (Meurtre ou homicide involontaire ?)
Que ce soit les coups donnés qui ont entrainé la mort ou qu’ils aient entrainé la défaillance cardiaque, cela ne change pas grand chose pour la victime.
Ce qui complique un peu la donne dans ce cas précis (mais n’enlève en rien le problème de base discuté dans ce fil!) c’est que Monsieur Brunner se serait certes interposé sur le quai pour proteger les victimes mais aurait frappé le premier.
regarde bien le texte,ce sont les agresseursqui frappent les premiers pas monsieur Brunner. j´estime pour ma part que les loi sot trop douce pour les criminels,je suis pour frapper le 1er pas de pities pour les criminels.
C’est justement parce que le texte n’en parle pas que je vous donne ce complément. Les aggresseurs frappent les victimes. Monsieur Brunner s’interpose, appelle la Police. Le train arrive à quai. Les victimes et les agresseurs descendent. Monsieur Brunner egalement.
Et c’est là qu’il aurait frappé, lui, les aggresseurs (le circonstances précises ne sont pas claires) - avec la réaction qu’on connait.
C’est là l’enjeu du jugement: tout va se jouer sur la nuance entre Mord (assassinat, donc meurtre intentionnel) et Totschlag (coups ayant entraîné la mort sans intention de la donner, homicide involontaire).
il est toujours plus facile de juger… Que d’agir Jean-Luc… facile de qualifier le « non assistance à personne en danger » quand on n’était pas dans le train… Encore une fois je le répète que peut faire un vieux de 75 ans face à des jeunes violents de ce genre ? Que peut faire une femme de ma petite carrure face à des jeunes violents ??? personne ne donne de réponse, et ensuite on accuse de « non assistance en personne en danger »… c’est tellement facile…
Pour le sujet abordé par Nebenstelle (M. Brunner qui aurait tapé en premier sur le quai) je ne me prononce pas, ignorant tout de cette histoire, je n’ai la possibilité de me faire un jugement QUE par vos mots, rapportés des informations glanées ci et là.
Phrase extraite d’un article en ligne de la « Frankfurter Rundschau » concernant la qualification de meurtre dans cette affaire:
"Il incombe à présent aux experts d’établir le rapport entre les faits et l’arrêt cardiaque.On peut pas exclure le fait que Sebastian L. (18 ans ) et Markus S (19 ans) ne soient pas condamnés pour meurtre, mais pour « coups et blessures ayant entrainé la mort », ce qui change sensiblement la donne.
tout le monde n´a pas 75 ans,ou pèse 60 kg,dans un train il y a bien des hommes jeunes, bien bâti,ils ne sont pas intervenu. Dans un train il y a le signal d´alarme il suffit de le tirer. En général les agresseurs s´en fuit, car la police est automatiquement prévenu. J´étais moi même agresser par des jeunes, j´ai eu ma tête comme un compteur á gaz, sans aller á l´hôpital pour autant,je sais de quoi je parle, j´ai eu la chance d´avoir 2 témoins qui ont fait le coup de poing , pour me dégager.
En 1974 il y avait de gros problèmes de criminalités dans le métro parisien, surtout vers minuit gare Montparnasse. J´étais un jeune marin, et tous nous avions peur, plusieurs militaires ont été agresser sauvagement,on a former un groupe d´une dizaine de marins,on a proposer á 2 jeunes femmes qui prenaient la même ligne de métro que nous , notre protection,elle ont refuser. On a rencontrer un groupe de délinquants , qui faisait du raquette,un 1 fr tu passe , tu paye pas tu passe pas,et pour les 2 filles? je demande, la réponse est , elles « ELLES RESTE ICI » ,je croit que c était très clair, elles allaient être violées.
Au signal que nous avons convenu tous les marins ont frappé dur , la bataille a était courte , mais d´une violence extrême en 10 á 15 secondes , 8 agresseurs gisez parterre sans connaissances , les autres ont fuit. On aurais pu payer ,on les laisser se débrouiller, on l´a pas fait . Nous étions un groupe ,d´accord . La police est venus quelques instant plus tard,nous on été déjà partis, on avait peur que la police nous fasse des ennuis, avec nos officiers.
Elle nous a rattraper quand même, j´étais dans la rame , la porte était ouverte,un policier m´a mis sa main sur l´épaule, je suis retourner , il avait un grand sourire, et nous a laisser partir, et moi je lui est montrer que nous étions désolés.
Qu’est-ce que tu peux faire, kissou? Tu peux crier très fort, tu peux rester là et être témoin, tu peux prier d’autres, plus forts que toi, d’intervenir… J’espère que j’aurai -au cas où - la force de suivre mes conseils… Un cours d’autodéfense est un bon remède contre la peur.
mais Cri-zi je veux bien tenter tout ce que je peux tenter !! Crier, taper du pied, casser une vitre, appeler la police… mais si je suis la seule… je me fais massacrer comme Monsieur BRUNNER, ni plus ni moins !
servir de témoins ça va de soi (ça m’est déjà arrivé dans le cadre d’un accident de voiture) mais tous les témoins du monde n’auraient pas empêché que ce Monsieur BRUNER meure…
Jean-luc : 8 agresseurs à terre pour 10 marins en face… rien à voir avec 1 type contre une bande !!! ton exemple ne sert donc à rien…
8 au sol + ceux qui se sont enfuit. Mr Brunner lors de ls bagarre avait 2 agresseurs contre lui, on est loin d´une bande, si un seul voyageur était intervenu, les deux serais parti, car ce genre d´individus lorsqu´il voient le rapport de force s´inverser , ils fuient.
. Nous étions un groupe ,d´accord . La police est venus quelques instant plus tard,nous on été déjà partis, on avait peur que la police nous fasse des ennuis, avec nos officiers.