Une jeune aspirante - commissaire de 23 ans , « issue de l’immigration ( turque) ici » a été l’objet de harcélements aux relents racistes nauséabonds , de la part de ses collègues d’études de la "Fachhochschule für öffentliche Verwaltung " de Cologne.
Elle a été traitée de "sal…e étrangère " ,entre autres .
Une trentaine d’aspirants policiers ont échangé , sur un chat dont je tairai le nom , des messages au contenu répugnant et même publié la photo d’un ballon de foot « décoré " d’une swastika , avec la légende : » So werden wir wieder Weltmeister = c’est ainsi que nous redeviendrons champions du monde ".
Les enquêteurs ont mis en sécurité environ 10.000 pages de textes et de photos au contenu d’extrème-droite et " menschenverachtend = méprisant ".
Ralf Jäger (53/SPD) , ministre de l’Intérieur de NRW a félicité le jeune policier aspirant qui avait brisé la loi du silence .
" Il a fait preuve de courage civique. Quand des actes délictueux sont constatés dans les rangs de la police, il n’y a pas de neutralité , pas de collégialité qui compte ; la seule voie :dénoncer les faits."
Dieu merci , certains collègues ont soutenu la jeune dame dans cette épreuve.
J’ai toujours pensé que , dans un état bien conçu , les flics se devaient d’être des exemples d’ouverture d’esprit. Est-ce toujours le cas ? La question ne s’applique d’ailleurs pas uniquement à l’Allemagne.