Une "grève du tricolore" dimanche au Sud-Tyrol ?

Il y a 100 ans, le 24 mai 1915, l’Italie déclarait la guerre à l’Autriche-Hongrie.
A l’occasion de ce centenaire, le gouvernement italien a donné des instructions pour le pavoisement des bâtiments publics sur le territoire national.
Au Sud-Tyrol, pour des raisons évidentes, on n’est pas très chauds, gouverneur en tête, pour suivre ces instructions… :mrgreen:

Je peux comprendre les réactions de la population. Le drapeau européen ne serait-il pas plus approprié ?

Le drapeau européen pour célébrer une entrée en guerre… :mm: De toutes façons, il y a toujours trois drapeaux devant les édifices publics, comme en France.

Non , juste pour signaler , de façon élégante , qu’une époque est révolue et qu’il est temps de regader vers l’avant.

Oui à vrai dire, pourquoi célébrer une entrée en guerre ? À l’heure de la paix européenne, il me semble qu’il y a mieux comme centenaire à fêter.

Pourquoi cette question n’a pas été posée l’année dernière ? Vous avez bien fêté, bande d’hypocrites ! Laissez l’Italie s’amuser un peu, elle aussi ! :vamp:

Hm, il ne me semble pas qu’on a « fêté » une entrée en guerre en France l’année dernière, on a plutôt « commémoré » le début de la guerre. Je ne me souviens pas d’avoir vu des pavoisements particuliers à cette occasion… C’était plutôt des expos, des émissions, des articles de journaux à foison.

Bien d’accord avec Sonka…Les expos diverses que j’ai pu voir, voulaient rappeler qu’il y a 100 ans, on entrait en guerre…

Aucune manifestation de joie dans ces cérémonies là, juste beaucoup de respect, et des frissons aussi, à la vue de casques de poilus, de papiers militaires, et de photos de gars… avant… et après… pour les chanceux qui avaient pu revenir (chanceux étant un bien grand mot)…

A la limite… si le gouvernement italien mettait les drapeaux en berne (en souvenir), là j’y verrai une signification… et aussi une commémoration du coup…

C’est la revendication des Verts au Sud-Tyrol, eu égard aux immenses souffrances infligées par une guerre mondiale, que l’on soit dans le camp des vainqueurs ou des vaincus.