A compter du 1er janvier 2007, tous les particuliers ou les entreprises allemandes connectés à Internet et qui ne payent pas déjà la redevance audiovisuelle devront s’acquiter d’une taxe de 5,52 euros par mois. L’administration germanique considère qu’Internet permet de regarder la télévision ou d’écouter la radio et doit donc contribuer au financement des programmes, comme les appareils traditionnels de réception. Le montant ressemble fort à celui qui avait été envisagé en France pour financer la licence globale. Mais ici au moins les allemands ne s’encombrent pas de la répartition auprès de tous les artistes puisque par nature seule une poignée de médias publiques en bénéficiera. Un véritable exemple de modernité que la France aurait bon de ne pas imiter.
Selon la chambre de commerce et d’industrie allemande (DIHK), ce sont 150 millions d’euros qui seront payés par 2,5 millions d’entreprises. Comme si leurs employés étaient payés pour regarder la télévision…
Il faut préciser que cette mesure concerne à la fois les ordinateurs et les téléphones portables (lorsque ces derniers peuvent se connecter sur Internet - ex.: technique du WAP, etc).
Sonka, je me souviens d’une pub qu’il y avait en Allemagne, pour que les gens payent leur redevance radio :
Une bande de jeunes se promène dans des souterrains peu engageants, avec une énorme chaîne hifi (type radio portable) sur l’épaule. Ils croisent un autre gars, qui fait mine d’être intéressé par leur appareil ou leur zik (je sais plus ). Eux, en sont fiers et le posent par terre. Le gars (peu sympathique, style rappeur rebelle) s’approche, entr’ouvre son blouson pour montrer un pendentif en argent formé des lettres GEZ et dit « Schon GEZahlt ? »
Il faut savoir que la GEZ (Gebühreneinzugszentrale) est l’institution à qui on paye la redevance en Allemagne. Donc, si cette pub existait c’est sans doute pour rappeler aux gens que la radio, faut la payer aussi ! J’en conclu que les Allemands ne savent pas non plus qu’il faut payer une redevance sur ce média.
). Eux, en sont fiers et le posent par terre. Le gars (peu sympathique, style rappeur rebelle) s’approche, entr’ouvre son blouson pour montrer un pendentif en argent formé des lettres GEZ et dit « Schon GEZahlt ? » 
