Dans une interview au Bild-Zeitung le dimanche 27 mai 2012, le Ministre des transports allemand Peter Ramsauer (CSU) a remis sur le tapis un vieux serpent de mer de la politique allemande : l’introduction d’un péage autoroutier. Les légendaires autoroutes allemandes tant par leur vitesse autorisée illimitée (sur 50% du réseau) que par leur bon état général pourrait ne pas rester gratuites : Dans un contexte de restriction budgétaire, le ministre propose l’achat d’une vignette par les conducteurs . Il se heurte d’ores et déjà à de fortes oppositions aussi bien politiques que citoyennes. En français. En allemand.
Dans l’article en français, vous aurez, sans aucun doute, corrigé l’erreur dans la légende en-dessous de la photo ; l’Allemagne ne possède en effet pas 12,8 kliomètres d’autoroutes , mais bien 12.800 km.
Hihi, moi c’est surtout ta dernière remarque que je relève, ça me rappelle les clients qui ne veulent pas payer les nombres comme des mots parce que « les nombres, ça se traduit pas »
Bon et sinon alors, cette proposition, elle a des chances d’aboutir ? Ou elle est déjà retombée dans l’oubli ?
Et la vignette suisse ou autrichienne, on la prend où ? C’est pas un problème insurmontable, surtout quand on s’y prend en amont…
Et quitte à parler de brigandage, les Slovènes sont des orfèvres en la matière. Ils sont extrêmement chers et sans pitié, et ça peut aller jusqu’à 800 € d’amende avec confisacation des papiers pendant 6 mois renouvelables si besoin est.
A noter que la vignette autoroutière avait été à l’ordre du jour après la réunification, afin de financer la réfection et la construction d’autoroutes dans l’ex-RDA. A l’époque, il avait été question de 100 DM pour l’année.
A rappeler également qu’en Autriche, la vignette vaut uniquement sur les autoroutes et voies express fédérales. L’autoroute du Brenner et les grands tunnels alpins sont privés et demandent un péage particulier.
Bon , en France , on a eu le grand tort de confier la gestion des autoroutes à des entreprises privées dont le souci principal semble être de verser à leurs actionnaires des dividendes de plus en plus juteux , ce qui , me semble-t-il , n’est pas le cas en Allemagne dans la majorité des cas , non ?
L’Allemagne qui , jusqu’ici , faisait exception , s’aligne donc sur les plus mauvais exemples ; perso , je ne considère pas cela comme un progrès.Mais personne n’est obligé d’être de mon avis.