Vins allemands : Les cépages

Avant-propos

Sélection, vous avez dit sélection ?…

« Tout choix est une élimination » (André Gide)

Gageure folle ? Pari fou ? Celui, arbitraire, bien sûr, de tenter le reflet des vins qui font partie du patrimoine allemand, de sélectionner les informations, etc – bref, vouloir présenter un sujet aussi considérable peut, bien évidemment, sembler une gageure.

„Petit guide pour touristes pressés“ ?

Ce modeste guide s‘adresse aussi bien aux amateurs occasionnels, sachant apprécier une bonne bouteille de vin mais que ne sachant pas forcément s‘y retrouver dans la jungle des étiquettes, des cépages, des appellations,… qu‘aux véritables aficionados, collectionneurs ayant leur propre cave à vins.

Nous espérons que, quelque arbitraire qu‘il puisse paraître à première vue, ce choix, accompagné d‘informations rapides mais précises, pourra rendre également service à tous ceux qui voudraient découvrir d‘un coup d‘œil d‘ensemble l‘un des pays producteur de vin les plus méconnus au monde.

Véritable appel au voyage, à venir découvrir toute la richesse et la diversité de ces vins méconnus du public mais qui font la réputation mondiale des vins blancs allemands auprès des connaisseurs, mais également des vins moins connus, il ne s‘agit pas d‘un palmarès, même si quelques-uns des vignobles dont nous parlerons ont remporté des prix. Le choix répond à une exigence plus grande que l‘octroi d‘un prix ou d‘une reconnaissance par les grands guides des vins. Chaque cépage fait par exemple l‘objet d‘un petit résumé synthétique des caractéristiques essentiels du cépage, et fournit ainsi une première approche qui n‘a pas l‘ambition d‘être complète.

Des pistes pratiques

Afin de situer les vins allemands dans leur contexte historique, mais également géographique, des pistes de lecture et de recherche vous seront fournies au fur et à mesure.

Un dernier mot

Aucun guide ne remplace la visite d‘un lieu, d‘un monument, la découverte ! Que celui-ci vous donne l‘envie de découvrir quelques-uns des plus hauts lieux du vin allemand.


En introduction, laissons la parole à l‘un des plus grands connaisseurs de vins au monde, Hugh Johnson : „Les vins de l‘Allemagne sont les plus mal compris au monde. Ses vignobles se situent dans une zone septentrionale au nord de laquelle il n‘est plus possible de faire pousser de la vigne. Nombre d‘entre eux se trouvent sur des sites impropres à l‘agriculture : si la vigne n‘y poussait pas, on n‘y trouverait que des forêts ou des rochers. Tout bien considéré, leur chance de donner le meilleur vin blanc du monde paraît assez mince. Et pourtant, dans certaines circonstances, ils y parviennent et lui donnent un caractère nerveux et élégant que personne, nulle part, ne peut imiter.“

La culture et l’histoire du vin en Allemagne ont deux particularités : l’une liée à son histoire et son origine, l’autre liée à la situation géographique et climatique des vignobles allemands, comme le précise M. Johnson ci-dessus.

  • Il faut savoir que le vin a une très longue histoire en Allemagne. Ce sont les romains qui ont importé le vin en Allemagne ; ces mêmes Romains qui lors des invasions ont pénétré en Germanie voilà près de 2000 ans, ont aussi enseigné aux Barbares qui peuplaient la Germanie, les méthodes de culture du vin.

  • Situation climatique & géographique des vignobles allemands : Les vignobles allemands sont les plus septentrionaux du monde. Les vins murissent donc plus lentement qu’ailleurs.


Les cépages :

  1. Le Riesling :
    Le Riesling est le cépage le plus noble en Allemagne et en Alsace. L’Allemagne est même la terre de prédilection du Riesling avec le plus grand vignoble mondial de ce cépage qui donne des vins blancs racés, aromatiques, délicats, expressifs et élégants qui font sa réputation auprès des connaisseurs.

Le Riesling est souvent considéré comme le « roi des vins ». Les raisins ne se prêtent guère à une consommation sous forme de raisins de table, mais ils produisent par contre des vins de classe, qui se distinguent par :

  • leur nervosité
  • leur fruité caractéristique (beaucoup plus discret que celui du Rivaner ou du Pinot Gris)
  • leur longueur en bouche

Le Riesling est au cépage blanc ce que le Cabernet sauvignon est au noir : il peut donner des vins très différents selon les terroirs et vieillir magnifiquement.

  1. Le Sylvaner :
    Les Sylvaner sont des vins parfois considérés comme rustiques. Pourtant, certaines régions produisent des Sylvaner très fruités. En Rhénanie-Palatinat ou en Bade, il peut même donner un vin meilleur que le Riesling. Malheureusement ce cépage résiste moins bien que le Riesling aux hivers rudes, et ses arômes sont parfois trop évidents, raison pour laquelle le Sylvaner a perdu un peu de sa notoriété. Dommage.

  2. Le Müller-Thurgau (ou Rivaner) :
    Il résulte du croisement entre le Riesling et le Sylvaner effectué en 1882 par le Suisse Müller.
    Contrairement au Riesling et aux autres cépages nobles, il ne nécessite pas les meilleurs coteaux.
    Ses raisins donnent des vins dans lesquels on retrouve les parfums musqués. Ce bouquet, caractéristique pour le Müller-Thurgau, diminue en intensité pour les vins issus d’une vendange très mûre. Dans les meilleurs années, il allie la douceur du Sylvaner avec le fleuri du Riesling.

L’histoire du Müller-Thurgau a débuté dans les années 1920, quand l’Allemagne s’est tournée vers une production plus importante et moins risquée que le Riesling. Ce cépage hybride avait été créé en 1882. Sa maturation est précoce et son rendement est élevé. Mais les vins sont parfois plats et n’ont pas cette délicieuse structure de l’acidité fruitée du Riesling.

Les vins ordinaires qui ne mentionnent aucun cépage sur leur étiquette sont en général fait à partir du Müller-Thurgau, qui représente encore un cinquième du vignoble allemand.

  1. Le Gewürtztraminer :
    Si son nom est difficile à épeler, il est divin à goûter. Ces vins sont tellement typiques qu’il est normalement facile au dégustateur et à l’amateur éclairé de les identifier. En effet, son arôme caractéristique est si fort qu‘il lui a valu son préfixe de „gewürz“, „épicé“ en allemand. Son odeur rappelle les lichies ainsi que les roses. Il est capiteux, riche en alcoolet sa couleur est profonde. Son acidité est relativement basse.
    Il est considéré comme l’un des meilleurs vins de desserts.
    Malheureusement, comme il est sensibles aux gelées printanières (ne donne pas de récolte tous les ans) ainsi qu’au mauvais temps, son expansion reste relativement limitée.

  2. Le Ruländer (ou Grauburgunder) :
    Ce cépage, appelé Pinot Gris en français, occupe une place particulière dans les cépages allemands. Il a moins d’acidité que le Riesling, raison pour laquelle il donne aux consommateurs une impression de moelleux. Pourtant il peut donner des vins puissants et vifs avec un bouquet bien rond.
    Le fait qu’il puisse parfois paraître plus lourd que le Riesling est dû à son degré alcoolique plus élevé.
    Il est considéré, au même titre que le Riesling, le Gewürz et le Muscat, comme une variété noble. Cette mutation à peau rose du Pinot noir est un cousin du Chardonnay.

  3. Le Spätburgunder :
    Les vins issus de ce cépage, Pinot noir en français, sont très intéressants car si on les vinifie de la même façon que les vins de Bourgogne, on y retrouve les mêmes caractéristiques : framboise, griotte, violette, cassis… et une teinte rubis.
    C‘est un cépage qui mûrit assez précocement et qui est sensible au terroir.
    Sa production est malheureusement limitée en raisons des conditions climatiques qui ne lui permettent pas toujours d’acquérir son potentiel de couleur.

  4. Le Blauburgunder :
    Le Burgunder tardif, dit bleu, est le fleuron des vins rouges allemands.

  5. Le Elbling :
    Ce cépage est cultivé depuis l‘époque romaine. C‘est donc le plus ancien cépage d‘Allemagne.
    Il en existe deux variétés, se distinguant par leur couleur, mais qui donnent des vins identiques. Raison pour laquelle on les retrouve assez souvent ensemble dans le vignoble.
    Le vin possède une acidité ainsi qu‘une fraicheur caractéritisques. C‘est un vin moins alccolisé.
    Dans de bonnes années, un dégustateur non averti pourra le confondre avec le Riesling.

  6. Le Kerner :
    Ce cépage est un croisement de Trollinger (rouge) et de Riesling (blanc).

  7. Et enfin, signalons les autres cépages également assez répandus, comme le Scheurebe, le Portugieser courant/bleu, le Trollinger, le Dornfelder…


Le prochain volet de notre présentation sera consacré au « Vocabulaire des étiquettes ».

Wahou, merci BrettSinclair !
C’est mon mari qui va apprécier de te lire !

Pourquoi si peu d’infos s’il s’agit d’un fleuron ? Est-il très rare ?

:astonished: Quelle connaissance des vins allemands !! D’où te vient-elle si ce n’est pas indiscret ?

En raison des conditions climatiques qui lui permettent difficilement d’acquérir/atteindre son potentiel de couleur et de maturité, donc sa production reste limitée.

C’est d’ailleurs un cépage qu’on retrouve aussi en Autriche.

Tout d’abord, parce que je suis un amateur de bonnes choses (vins, cigares, cognacs, etc) de très longue date…

Et comme tout amateur qui se respecte, j’ai -en dehors d’une bibliothèque bien fournie- une cave à vin pas trop mal achalandée (en plus d’une cave à vin naturelle, j’ai deux grandes armoires équipés d’un dispositif de régulation de la température et de l’humidité, reproduisant ainsi les conditions optimales d’une cave idéale).

Ceci dit, je ne suis pas amateur de vins prestigieux et chers (même si j’ai eu l’occasion de goûter certains grands crus). Je n’ai pas de Mouton Cadet ni de Romané Conti ou autres très grands crus. Je préfère les bons rapports qualité-prix. Et depuis plusieurs années, la plupart de mes achats vont plutôt en direction des vins du nouveau monde, chiliens, afrique du sud, etc, etc.

Ensuite, la deuxième raison c’est que j’ai la chance d’avoir quelques amis qui sont des professionnels du secteur (sommeliers, négociants, représentants dans les coopératives et les syndicats viticoles,…). Ce qui me permet d’avoir de bonnes sources…

Et enfin, dernière raison : n’oublie pas une chose importante : j’ai grandi ici, et même si l’essentiel de ma carrière professionelle s’est déroulé à l’étranger (notamment sur d’autres continents), j’ai vécu très longtemps en Allemagne, et l’Allemagne a toujours été notre pays d’attache (raison pour laquelle nous sommes revenus nous installer ici il y a quelques années).
Donc, de la même manière que pour toi il est aisé et facile de distinguer les cépages, appellations, etc des vins français, pour moi c’est facile pour les vins allemands… C’est comme si on s’étonnait qu’un Français connaisse bien les vins français… :laughing: :wink:

Tu as d’ailleurs sans doute plus le choix en Allemagne que tu ne l’aurais en France… :frowning:

Pour être franc avec toi, je n’en sais rien. Mais je sais que des amis à nous qui habitent aux USA, trouvent beaucoup de plus de vins du nouveau monde que nous ici… On n’est pas des rapides, nous en Europe…

Ben, moi ça m’avait frappé en Allemagne : les rayons étaient assez équilibrés et tout le monde autour de moi trouvait normal d’acheter du vin chilien ou australien.
Alors qu’en France, déjà, faut chercher pour en trouver !
Ca commence tout juste à apparaître dans les rayons. Mais va faire un tour au supermarché la prochaine fois que tu viendras en France, tu vas voir, c’est frappant : il y a 95% de vin français, 2% de vin italien, 2% de vin espagnol, et pour le dernier pourcent, une bouteille marocaine et une bouteille californienne qui se battent en duel (dans le meilleur des cas). :wink:

je deviens allemand, car ici j’achète autant de vins étrangers que de vins français … et souvent je suis agréablement surpris

Sonka a écrit :

Heureusement qu’en France on trouve encore 95 % de vin français !!! manquerait plus que l’on retrouve 95 % de vins étrangers, et 5 % de vins Français !!!

Vive les vins Français, et vive le Bordeaux !! :wink:

Kissou33 (pas sectaire pour deux sous sur ce sujet là !! ) :wink:

C’est vrai que les rayons de vins sont relativement bien équilibrés en Allemagne, et qu’on y trouve des vins de toutes les origines et provenances (tout dépend bien sûr de où on va). Et, personnellement, je trouve ça bien de proposer aux consommateurs un choix plus vaste de vins provenants de différents pays et continents.

De là à dire si en France cet équilibre n’existe pas, pour ma part je n’en sais rien car je dois t’avouer que j’achète rarement mon vin dans les rayons de supermarché, même si je sais qu’en faisant cela je vais à contre-courant du comportement de la majorité des consommateurs européens (puisque les 3/4 des vins sont vendus en supermarché) et que, d’autre part, si nous nous rendons régulièrement en France (pour rendre visite à une partie de la famille de mon épouse, mais aussi pour d’autres raisons), nous ne revenons pas souvent avec des bouteilles de vins (sauf bien sûr quand nous y allons exprès pour une foire aux vins par exemple). Par conséquent, je suis -pour ma part- plutôt mal placé pour pouvoir dire ou juger si en France, le choix en vins autres que français est également important ou au contraire limité.

Mais bien entendu il va de soi que je te crois sur parole. D’ailleurs ce que tu dis ne m’étonne pas trop. Peut être est-ce du au fait que certains Français sont chauvins, je ne sais pas. En tout cas, si en France vous ne trouvez pas autant de choix de vins de diverses provenances/origines, je trouve que c’est vraiment dommage et regrettable, car ça permettrait aux gens de se rendre compte qu’il y a des vins de très grande qualité qui proviennent d’ailleurs, et que les vins français n’ont pas la monopole de la qualité, loin de là.

Ca ne m’étonne pas Richard.

Tu sais, pour nous qui sommes membres du mouvement Slowfood, et qui avons donc la chance de découvrir et déguster régulièrement des vins fantastiques lors de nos « réunions » et soirées, je dois t’avouer que même les vrais connaisseurs de notre « Convivium » (en l’occurence certains sommeliers) sont quasiment tous de l’avis qu’il n’y a plus de raisons objectives de croire que les vins français sont les meilleurs au monde. Et il suffit de lire la presse spécialisée (comme le Wine Spectator et autres journaux et magazines pour aficionados) ou de discuter avec de véritables connaisseurs, grands sommeliers, etc, pour se rendre à l’évidence.
Sauf qu’il faudra encore une génération ou deux avant que les mentalités ne changent. C’est dommage.

N’y aurait-il pas un soupcon de chauvinisme (ou de fierté, pour être plus « politiquement correct » :wink:) dans tes propos ? :wink:

Plus sérieusement : le scénario dont tu parles (95% de vin étrangers et 5% de vins français dans un avenir plus ou moins proche) est totalement improbable. :wink:

En tout cas, si cela peut te rassurer, les vins français, même s’ils perdent en prestige et en parts de marché, se vendent toujours encore très bien dans la plupart des pays, qu’il s’agisse de l’Allemagne, des Etats-Unis (parmi les plus gros consommateurs de vins français au monde), du Canada, etc, etc, etc. Donc, tu peux dormir tranquille, le scénario catastrophe que tu sembles tant redouter n’arrivera pas demain… :laughing: :wink:

Bien-sûr que c’est ça. et à cela s’ajoute certainement un certain protectionnsime économique, avec des sortes de lobbies du vin, je pense. Bon ben c’est normal, chacun défend son gagne-pain, mais le consommateur n’est pas forcément gagnant dans cette affaire.

brett a écrit :

Chauviniste OUI à 120 % :laughing: :astonished:

La façon dont Sonka avait tourné son message, laissait à penser qu’il n’était pas logique de trouver que quasiment du vin français dans les rayonnages des grande surface… je trouve au contraire plutôt cela logique ! :wink: faison fonctionner les viticulteurs français avant de faire fonctionner les autres :wink:

Ceci dit, Brettsinclair, je te rassure, je dors tranquille, je ne suis pas viticultrice :laughing: :laughing:

Sans vouloir t’offenser ou te vexer, mais je trouve que Sonka a raison. Je pense que le fait de proposer aux consommateurs un choix plus étendu n’est en aucun cas contraire au fait de défendre, comme c’est par exemple ton cas, tels ou tels vins.

Je ne comprend donc pas ta logique qui est de privilégier les vins français dans les rayonnages des magasins français.

Ou les viticulteurs français auraient-ils peur de la concurrence ? Je ne le crois pas. Du moins les quelques viticulteurs avec qui j’ai eu l’occasion de discuter en France, savent qu’ils font de la qualité, mais reconnaissent aussi que certains pays proposent d’excellents vins, sans pour autant les voir automatiquement comme des concurrents sur le marché français.

Donc, sans vouloir t’offenser, mais ton argumentation est un peu légere Kissou. :wink:

Ceci dit, je respecte ton opinion ! L’un n’excluant pas l’autre, cela va de soi.

Disons que mon message était à mi-chemin. Bien-sûr je trouve logique qu’on ait une majorité de vin français, mais on pourrait très bien avoir une majorité de vin français et s’intéresser quand même un minimum à ce qui se fait ailleurs. Du vin français, oui, mais avant tout du bon vin ! En France aussi y’a du mauvais vin, et comme l’a dit Brett, y’a du très bon vin à l’étranger, donc je trouve un peu dommage qu’on préfère parfois proposer au consommateur du mauvais vin français avant du bon vin étranger. Et puis, ça permettrait aux Français d’être un peu plus ouverts sur le monde. Cette attitude par rapport au vin est assez significative du comportement des Français en général : on fait le meilleur vin, le meilleur fromage, le meilleur pain… On ne sait même pas ce qui se fait à l’étranger, mais c’est pas grave ! On est quand même meilleurs par principe.

Bref, je suis pour tous les vins français de qualité, mais les piquettes, elles gagneraient à être remplacées par de bons chiliens ou australiens…

:clap:

OUI et je te le dis franchement les viticulteurs français ont peur de la concurrence !! Bien sûr, pas les grands producteurs du Médoc, ou de Saint Emilion, qui ont une notoriété dépassant largement les frontières européennes, mais les petites appellations contrôlées ont la trouille je t’assure ! J’ai plein d’amis viticulteurs de tout âge qui s’inquiètent pour leur futur !
Ce qui leur fait aussi peur, c’est que, à cause de toutes les lois françaises, les charges sociales patronales et j’en passe, ils sont obligés d’augmenter le prix de leur vin pour pouvoir vivre… et donc… ils ont peur que les français aillent voir ailleurs… vers les vins « Du Nouveau Monde » comme on les appelle, puisque ceux-ci sont moins chers.
Et le dernier truc qui leur fait peur, et qui les mets en rage, c’est de voir que la France forme des oenologues de qualité… qui vont bosser en californie… puisque la paye est meilleure qu’ici !

Ceci dit, comme le dit si bien Sonka… y’a aussi du mauvais vin Français :wink: je ne dis pas le contraire…; et on en trouve même dans le bordelais !! :wink: (mais faut pas le dire !! )

J’ aime de parler de ce cépages.
Moi, je viens d’ une famille des viticulteurs du Pays de Bade.

Moi, j’ aime beaucoup le Gewürztraminer! :top:

J’aime bien les vins du Kaiserstuhl qui sont , finalement assez prôches des vins d"Alsace ( mêmes cépages ) …mais aussi les vins de Moselle …

Quand j’ étais etudiant de la Université de Fribourg en Brisgau, j’ ai eu souvent des vins du Kaiserstuhl!