Pour les rêves sans limite, j’aimerais « tout simplement » me lancer à fond dans la musique!!! Je deviendrais une grande pianiste internationale , et je ferais des concerts partout!!! des plus grandes salles à Paris, Berlin ou New-york, mais aussi dans la petite salle des fête de triffouilli-les-oies… lol J’organiserais des festivals, des concerts, des manifestations culturelles basées sur les échanges entre les pays et les cultures, des choses « traditionelles » jusqu’aux projets les plus fous, les plus originaux! Et puis je me mettrais à d’autres instruments que le piano, mais juste pour moi, avec en priorité le violoncelle, la guitare et aussi les percussions (ou batterie…)
Pour les choses plus réalistes (eh oui la carrière de grande pianiste internationale, c’est pas pour demain! quoi que j’ai déjà joué dans d’autres pays: en Angleterre, Allemagne et Belgique…bon dans des petites salles municipales ou dans une église pour un « gottendienst » mais booon… lool) :
-apprendre l’italien
-rentrer à sciences-po 1er cycle franco-allemand
-voyager dès que je le peux, rencontrer des gens, pourquoi pas dans le cadre de la restauration de monuments historiques avec d’autres européens!
-aller à un concert de M
-partir de chez moi (ça c’est dans le très court terme!!! )
-adhérer à une association pour aider les sans abris et les personnes en difficulté
-je dirais tout simplement profiter de la vie et partager
@Kissou: perso j’ai été à Dachau pendant mon séjour à München avec des amis polonais, suisses, et une japonaise qui est tombée de haut en « découvrant » ce qui c’était réellement passé dans les camps de concentration… j’ai trouvé ça très dur mais je ne regrette pas d’y avoir été, et d’avoir partagé cette expérience avec des amis étrangers dont le rapport à ce qui s’est passé pendant la guerre est différent du nôtre.
Il y avait un Suisse qui au début ne voulait pas venir en disant que de toute façon ça ne servait à rien, qu’on savait ce qui c’était passé, et que maintenant il valait mieux oublier tout ça et construire l’avenir. Pour lui, c’était un peu vouloir se faire souffrir pour rien. Après la visite, son regard a totalement changé. Cela a permis de réaliser vraiment des choses, c’est comme un déclic qui se fait de l’intérieur. Au début on nous a raconté dans les livres d’histoire: on sait que c’est vrai, mais c’est irréel, c’est loin. Après on voit des films nazis de l’époque, des documents d’archive: c’est vrai, et ça devient réel. La visite d’un camp de concentration: c’est vrai, c’est réel, maisc’est encore quelque chose en plus, je n’ai toujours pas trouvé le mot.
C’est une démarche personnelle, c’est un choc, pour moi ça a été nécessaire et le fait de le partager avec d’autres gens, surtout les polonais qui étaient très affectés, ou de l’expliquer à la japonaise qui n’en avait pas appris grand chose à l’école, cela a été une expérience qui restera à jamais gravée dans ma mémoire.
Ce qui m’aura le plus étrangement frappé, c’est la tranquillité du lieu: il faisait beau, on était au milieu de la verdure, des écureuils jouaient au milieu des tombes communes dédiées après la guerre à des communautés exterminées. Tout avait l’air si calme, si paisible, et pourtant nous étions au milieu de l’horreur, qui restait accrochée solidement au paysage, avec cette impression de malaise. C’était très paradoxale, ça m’a fait réaliser beaucoup de choses…