Les Alsaciens (certains , du moins ), ont de l’humour.
Vient de paraitre ,éditions du Bastberg , une bande dessinée intitulée « VVL = Verreckt vom làche » = mort de rire en dialecte.
La BD présentée ici sur Alsace20 , par son auteur Domi de Lohr.
ça c’est sûr qu’ils ont de l’humour !!!
VVL !!
LSD : Loisir Spot et Détente
j’adore le DSK…
L’usage allemand est basé assez clairement sur les verbes d’origine onomatopéique, comme dans les BD: grins ou g voire gg quand on « grinst » vraiment beaucoup.
Excellent, faut que je l’offre à ma belle mère alsacienne …
Ah l’Alsace!!! De la région je ne connais guère que Strasbourg et Schlierbach et encore à Schlierbach, je n’y suis allée qu’une fois, il y a plus de 25 ans, pour un mariage (où j’avais pris 5kg en 3 jours , et où j’ai compris qu’il ne valait mieux ne pas parler allemand si l’on ne parle pas alsacien !!).
Une petite question linguistique:
je dois partir ce mercredi pour un congrès international à Strasbourg : conférence pas si international, si on parle de régions européennes car il y aura principalement des universitaires de Strasbourg, de Nancy, la Franche-Comté, Sarrebruck, Freiburg et Kehl et je serai la seule étrangère,rattachée à Aix-Marseille .
Je dois y présenter mon travail, hélas en anglais, comme presque toujours.
Cependant pour finir en beauté et avec le sourire , je souhaiterais remercier les organisateurs et les participants de leur attention en alsacien en écrivant sur la diapo finale : je vous remercie de votre attention .
Comment dit-on cela, en alsacien ?
mèrsi vilmools à vous tous
Moi je dirais ;« merci (vielmol) fers zuhere ! » , mais je ne suis pas dialectophone de naissance !
T’inquiète, même les Alsaciens ne parlent pas l’alsacien le jour de leur naissance.
Les « bretonnants de naissance » ont une jolie expression pour se distinguer des néo-bretonnants.
"Desket m’eus brezhoneg « war varlenn ma mamm » ="j’ai appris le breton « sur les genoux de ma mère. »
Entre Schlierbach et Strasbourg, y a pas photo, Valdok (dialectalement parlant )!
Gaîté pour les uns, deuil pour les autres, au pays des Trois frontières… Schlierbach est voisine de Sierentz, où ma mère est décédée à l’hôpital. Ses cendres seront dispersées sur le Blauen, un sommet du Jura qui marque la frontière entre le Laufonnais (Ricola !) ex-bernois et les enclaves de Soleure frontalières avec l’Alsace. C’était une de ses promenades favorites.
Sincèrement et fortement désolée pour le décès de ta maman Andergassen. Désolée de perdre toute pudeur, mais je sais que certains ici dont toi comprendront pourquoi. Bon, c’était juste un hommage à toutes les mamans qui ont transmis (directement ou indirectement) à leur enfants, une passion raisonnée de la culture germanique. Et , que ma réponse passe son chemin, sans que l’on n’y réponde
Ils diront plutôt « war barlenn ma mamm »
Et ceux qui le comprennent plus ou moins sans le parler (à peu près tous ceux qui sont nés à la campagne dans les années 40 à 60 disent : « ne vin ket gwerzet » (je ne serai pas vendu)
Ah , les mutations consonantiques !!!
Salut Maïwenn , de retour parmi nous !