Erker (oriel en français)
So reißet vom sonnigen Erker
Die letzte brennende Lieb;
Die Treue zu Deutschland war stärker,
Das heiligste, was uns blieb.
Erker (oriel en français)
So reißet vom sonnigen Erker
Die letzte brennende Lieb;
Die Treue zu Deutschland war stärker,
Das heiligste, was uns blieb.
Erker… Merci !!
…Et ils sont comment les vins du coin ?
Après, pas sûr que Mislep ne soit pas amateur de vin… Mais peut-être que si??. Moi j’aime le bon vin et le savoir en déguster sa saveur sans être une grande connaisseuse…Mais toi, dis nous Mislep
Pareil, j’aime bien le vin mais ne suis pas du tout connaisseur. Je n’ai pas goûté de vin du coin… mais j’ai testé les abricots! En ce moment il y en a plein et il suffit de lever le bras pour se servir
Les meilleurs blancs secs d’Autriche. Principaux cépages : l’inévitable « Grüner Veltliner », le plus répandu en Autriche, et le riesling. Vins à boire jeunes. Le riesling donne des vins à l’arôme très puissant. Les vignes sont souvent en terrasse sur les versants escarpés.
La commune suivante, toujours en remontant le Danube rive gauche, est Aggsbach. Très peu peuplée (660 habitants), constituée d’anciens villages fusionnés, elle ne présente qu’un intérêt limité. A noter cependant Willendorf, très connu des archéologues depuis le 7 août 1908. Légèrement en hauteur du village, tout près de la voie de chemin de fer, des archéologues ont en effet découvert une figure féminine de 11 cm de haut « la Vénus de Willendorf ». Datée d’entre 25.000 et 29.000 ans avant notre ère, elle est une des toutes premières statuettes féminines du paléolithique découvertes et reste une des plus célèbres. A 25km de là fut par ailleurs découvert en 1988 une autre statuette « Vénus de Galgenberg » datée elle d’environ 30.000 ans avant notre ère. L’original de la Vénus de Willendorf est aujourd’hui exposé à Vienne tandis que sur les lieux de sa découverte a été installée une réplique surdimensionnée.
Le centre d’Aggsbach (Aggsbach-Markt) et son église de l’Ascension de Marie.
Nous arrivons à l’extrémité ouest de la Wachau rive gauche à Emmersdorf (1750 habitants). Petite bourgade tranquille à l’intérêt limité, le centre historique ne se compose que de la place principale. Située presque directement au bord du fleuve, elle est régulièrement victime d’inondations. Pour cette raison, la chapelle Sainte-Marie-Madeline (15ème siècle) que l’on aperçoit est installée au première étage de son bâtiment.
L’église principale, Saint-Nicolas, a été construite au nord de la ville, sur les hauteurs. De style gothique tardif, elle se distingue par sa tour baroque. (désolé pour la piètre qualité de la photo)
Enfin, les hauteurs d’Emmersdorf permettent d’avoir une vue sympa sur la rive droite du Danube, et en particulier sur le monument le plus célèbre de la Wachau… (surtout avec un météo clémente)
Il est temps de traverser le Danube et de s’attaquer à la rive droite, en suivant maintenant le courant pour retourner à Krems. On commence par la ville la plus célèbre de la Wachau: Melk (5.300 habitants). Elle doit son attractivité à son abbaye, monument le plus célèbre de la Wachau et même sans doute de toute la Basse-Autriche.
Le centre historique de Melk est constitué essentiellement d’une grande artère principale et reste largement dominé par l’abbaye située un peu en hauteur.
L’église de l’Assomption
Intéressons nous d’un peu plus près à l’abbaye. Elle fut fondée en 1089 par des moines bénédictins à Melk qui était alors la résidence privilégiée des Babenberg (margraves puis ducs d’Autriche). Au début du 18ème siècle, alors que l’abbaye commence à reprendre du poil de la bête après des périodes difficiles (attaques des Turcs, Guerre de Trente Ans), il est décidé de la reconstruire en un bâtiment monumental et au goût de l’époque (baroque, bien sûr!). C’est l’architecte Jakob Prandtauer qui s’y colle, et réalise du même coup le chef d’oeuvre de sa carrière. Le bâtiment s’étend sur une longueur de 320m et comprend, outre les parties qui se visitent, un lycée fondé au 12ème siècle qui est la plus ancienne école du pays encore en activité.
L’abbaye est un véritable aimant à touristes. Les groupes s’y bousculent et il ne faut pas avoir peur de faire la queue pour accéder aux salles dont on peut difficilement admirer les oeuvres vu qu’elles sont bondées Bref, la visite n’est pas des plus agréables mais elle vaut le coup quand même, essentiellement pour l’église et pour la bibliothèque. Malheureusement, photos interdites en intérieur (mais de nombreuses se trouvent sur internet, notamment sur la page wiki en allemand).
Vue générale du bâtiment
Façade est par laquelle les visiteurs entrent
Cour principale
Des tours, restes d’anciennes fortifications
La façade de l’église
Le jardin avec son pavillon
La plus grande partie du jardin est cependant aménagée sous de grands arbres, permettant de se promener à l’ombre
A à peine 6 kilomètres au sud de Melk se trouve le château de Schallaburg. Il ne fait pas partie de la Wachau mais en est si proche qu’il est dommage de passer à côté.
Le château, qui remontrait sans doute à une période antérieure à 1100, a été reconstruit à partir de la deuxième moitié du XVème siècle dans le style de la Renaissance. (Auto?)proclamé « plus beau château renaissance au nord des Alpes », il est aujourd’hui propriété du Land de Basse-Autriche qui y organise des expositions temporaires ayant chaque année pour thème un pan de l’histoire culturelle de notre planète. En 2016, l’expo revenait sur les années 1970 tandis qu’en 2017, elle s’intéressera à l’Islam. Le château n’est ouvert que de mi-mars à début novembre.
Outre l’exposition, le visiteur peut faire un tour du domaine.
La cour principale
La petite cour à arcades et l’ancienne chapelle
Les jardins
Après de longs mois de pause, il est temps de reprendre notre route à travers la Wachau. Nous en étions restés à Melk et Schallaburg, extrémité ouest de la région. Nous allons donc à présent suivre le cours du Danube par la rive Sud. Cette rive est marquée par la présence massive de la Dunkelsteinerwald qui bien souvent tombe à pic quasi directement dans le Danube et ne laisse pas beaucoup de place pour construire autre chose que la route qui longe le fleuve. Ainsi, la rive sud comprend beaucoup moins de villages et compte beaucoup moins d’habitants que celle du nord.
En laissant Melk, on arrive à Schönbühel (village qui fait partie de la commune de Schönbühel-Aggsbach. Moins de 1000 habitants). Deux monuments principaux. D’abord le château. Construit vers la fin du 11ème siècle comme château-fort pour défendre l’entrée de la vallée, il a été maintes fois remanié au cours du temps. Propriété privée, il ne se visite pas.
Non loin de là, l’ancien cloître. Construit à partir de la fin du 17ème siècle, il a été abandonné en 1980. Aujourd’hui, l’église sert d’église paroissiale au village et seuls quelques petits pensionnaires à quatre pattes accueillent le visiteur, sans grand intérêt semble-t-il.
Merci pour toutes ces belles photos , Mislep , avec un petit coup de coeur pour la dernière.
c’est magnifique ce coin merci
Un peu plus loin, le village de Aggsbach-Dorf, autre pôle de la commune de Schönbühel-Aggsbach. Ce village a la particularité de ne pas s’étendre le long du Danube, comme on pourrait s’y attendre, mais le nom d’une petite rivière qui, venant de la Dunkelsteinerwald, se jette dans le Danube. A l’embouchure, on a une vue sympa sur le village d’Aggsbach-Markt, situé sur l’autre rive du Danube. C’est d’ailleurs un des attraits de la rive sud: les vues sur les villages de la rive Nord
Au fond du village d’Aggsbach-Dorf, en bordure de la forêt, se situe la chartreuse d’Aggsbach. Fondée en 1380, elle fut dissoute 4 siècles plus tard. L’église fut agrandie et utilisée comme église paroissiale; les bâtiments servent aussi à l’administration de la paroisse. Les cellules des moines ont été détruites.
En s’enfonçant dans la forêt, on trouve, surplombant le Danube à 300m au dessus du fleuve, l’un des monuments emblématiques de la Wachau, les ruines les plus célèbres d’Autriche, celles du château d’Aggstein. Construit au 12ème siècle, il change fréquemment de propriétaire et est laissé à l’abandon à partir du 17ème siècle. Conservé à l’état de ruine, il se visite, mais le visiteur doit y mettre le prix (6,70€). Dans le châteaux: vue imprenable sur le Danube, exposition très kitsch sur les Nibelungen, parcours pour enfants sur le thème du Moyen-Âge et de la chevalerie, régulièrement fêtes médiévales.
Oh, c’est ma came, ça ! château d’Aggstein, je note… sait-on jamais ?
Et bien si jamais tu t’y rends, n’hésite pas à t’enfoncer un peu dans la forêt. A une heure de marche environ se trouve le hameau de Maria Langegg, lieu de pèlerinage depuis le 17ème siècle. Tout commença par la guérison miraculeuse d’un jeune enfant et la construction d’une chapelle en l’honneur de la Madonne considérée comme responsable de cette guérison. De fil en aiguille, le lieu prit de l’importance, un cloître y fut construit, une paroisse fut créée et les pèlerins se firent de plus en plus nombreux. Dans la deuxième moitié du 18ème siècle, on décida la construction d’une église encore plus grande, qui apparait aujourd’hui disproportionnée si l’on considère le nombre d’habitants du lieu (environ 70). De plus, les bonnes soeurs ont quitté les lieux en 1974.
A voir donc, la très belle église baroque avec ses autels en trompe-l’oeil et son orgue à horloge.
Merci Mislep pour tes très belles photos de lieux … Des lieux autrichiens, du pays qui fait parti de ta vie à présent., depuis plus de 10 ans …Cela me donne envie de repasser par l’Autriche pour ensuite explorer la Slovaquie (facilité par la proximité linguistique avec le polonais) et la Hongrie (hommage au Papa de Sarkosy ) quand je retournerai à France à partir de mars 2018, au moins pour boucler cette formation.
Pour l’instant, je voyage par procuration… Merci du partage, Mislep !