Un don de sperme risque de coûter cher à un Allemand, selon l’hebdomadaire Der Spiegel: les deux lesbiennes qu’il a aidé à enfanter exigent une pension alimentaire et devraient avoir gain de cause.
Klaus Schröder, un enseignant de 52 ans résidant dans le Palatinat (sud-ouest), a fait il y a cinq ans un don de sperme à un couple de lesbiennes qui avait passé une petite annonce dans un journal. Les deux femmes s’étaient alors engagées à n’exiger aucune aide financière pour l’enfant à venir, rapporte le magazine aujourd’hui.
Après la naissance, Klaus Schröder, qui n’avait pas d’enfant à lui, a joué le rôle d’« une sorte de papa auxiliaire » et a vu environ une fois par mois le petit David, dont il a aussi payé les frais de baptême, écrit Der Spiegel. Las, les deux femmes réclament aujourd’hui une pension alimentaire pour leur fils qui aura 4 ans ce mois-ci. lefigaro.fr/flash-actu/2011/ … -piege.php
On ne peut pas dire que la générosité ait été récompensée. C’est le royaume des profiteurs et des manipulateurs. La loi, je comprends, mais ces femmes ont brisé quelque chose de plus précieux: la confiance. Des femmes honnètes vont se voir refuser ce geste par des hommes qui vont se rappeler ces manipulatrices égoistes.
Tout à fait d’accord. Les dons de sperme et d’ovocytes sont déjà bien trop peu nombreux, ce n’est pas ce genre d’histoire qui va encourager les éventuels volontaires à sauter le pas. C’est bien triste…
Remarqué bien qu’il existe une véritable pression de la part de ces enfants nés de ces dons pour connaitre leurs géniteurs sans lesquels ils ne seraient pas nés.
Ce ne sont pas les enfants qui demandent une pension d’un troisième parent quand ce couple avait pris la décision d’avoir un enfant en tant que couple, comme tous les couples du monde. Elles veulent le beurre et l’argent du beurre… enfin, l’enfant et l’argent de l’enfant. Je veux bien être gentil et compréhensif pour les désirs d’enfant et autres crises identitaires des anonymes génétiques, mais ici, il ne s’agit que de vulgaires rapaces.
C’est certain. Mais il n’y a jamais eu d’entente entre les lesbiennes et les gays que dans les situations graves des années de discrimination ouverte et officielle. Le style de vie et la culture amoureuse sont radicalement différents, donc pour ces questions, il y a beaucoup de frictions entre ces deux cultures. Il faut un ennemi commun pour voir un gay et une lesbienne tomber d’accord, sinon, ce sont deux planètes différentes.
Je ne comprend pas les lesbiennes alors qu’il est si facile de trouver un beau mâle.
Dans les sociétés animales se sont toujours les femelles qui choisissent les mâles or nous ne sommes que des singes.
L’insémination artificielle dans ce cas ma parait sans intérêt (mais je suis hétérosexuel).
Mais il y a peu d’enfants adoptables dans les orphelinats, car souvent, ils ont encore un parent. Même en ayant perdu les deux parents, les services sociaux privilégient la famille, les grands parents, les oncles et tantes etc… Cela peut se comprendre d’un point de vue de la famille et des rapports qui se sont liés « pour de vrai ». Et puis il n’y a pas de différence institutionnelle entre les orphelinats pour orphelins et les foyers pour enfants placés. Donc ces enfants recueillis peuvent très bien avoir leur deux parents.
La proportion d’enfants adoptables dans les foyers européens est très très basse. Et puis je suppose que d’être enceinte est autre chose que d’adopter, simplement différent et pourquoi ne pas avoir une préférence.