Onze mois après la « pandémie » de grippe porcine, la Badische Zeitung tire les conclusions:
Traduction de l’article par mes soins;
Grippe porcine- la pseudo-catastrophe:
Les officiels n’étaient nullement embarrassés pour fournir des chiffres effrayants.
Les britanniques le savaient précisément; on prévoyait 65.000morts parmi les sujets de sa majesté.En fin de compte, 360 furent victime du H1N1.
En Allemagne aussi, la pandémie fut plus inoffensive qu’annoncé: 250 morts sur les 226.000 officiellement annoncés comme infectés; tel est le bilan, 11 mois après l’apparition du virus au Mexique.
Les dépenses impressionnates, par contre, sont là:
Les länder ont versé 282,22 millions d’euros pour les vaccins, auquels viennent s’ajouter 6 cents sur chaque dose pour la distribution et le stockage des 4,6 millions de doses, soit 276.000 euros .
Une personne sur 10 seulement s’est fait vacciner, si bien que les länder cherchent désesperément à fourguer leurs doses restantes au Kossovo et au Pakistan.
Tout cela était-il utile? Du moins, nous n’avons pas eu d’autre choix,affirme Wolf-Dieter Ludwig, président de la commission des médicaments du corps médical allemand (AKDAE). Quand les gouvernements des länder ont négocié les contrats sur la pandémie avec les fabricants de vaccins," la firme GLAXO SMITH KLINE leur a mis le pistolet sur la poitrine".Les capacités de production étaient limitées, le nombre des interessés , grand, en conséquence de quoi l’Allemagne s’engageait , en cas d’alerte de l’OMS, à prendre 50 millions de doses, et ce dans des conditions peu avantageuses telles que; aller chercher les doses à l’usine, et dans des conditionnements en gros. « Il aurait en fait largement suffi de vacciner d’abord les personnes à risques, puis de se réapprovisionner, dès que la dangerosité de l’agent pathogène aurait été prouvée ». Ludwig réclame, en conséquence des négociations après coup avec l’industrie pharmaceutique. Il est impensable qu’on puisse une fois de plus acheter chat en poche sans avoir pu évaluer précisément les risques réels.
Et ce n’est pas la seule chose qu’on puisse apprendre par les experts sur le H1N1.Il y a d’abord la communication.On aurait, selon Ludwig, beaucoup trop mis en garde et pas assez rassuré et qui prévoit une perte de confiance dans les institutions officielles.En fait, on peut se demander qui croira les scénarios de catastrophe des experts, les prochaines fois après tout ce brassage de vent. Silke Burda, chef suppléante dans la spécialité des maladies respiratoires aigües a tiré une leçon de tout cela; il faut un parler plus clair, mais aussi davantage de franchise et de la transparence à propos de quelques incertitudes.
La réalisation de cette vaccination de masse a révèlé aussi des déficits.Avec un pourcentage de 3,5 pour cent de vaccinés, le Bade Würtemberg se situe bien en dessous de la moyenne allemande. Ceux qui souhaitaient engager la vaccination ont d’abord eu du mal à trouver des médecins, soit parcequ’ils avaientt beaucoup trop de doutes sur les injections, soit parce qu’ils s’estimaient beaucoup trop mal rémunérés pour ce travail. Plus tard, les médecins eurent du mal, ou bien à trouver des doses, ou bien à trouver des volontaires pour la vaccination et du mal à constituer les groupes de 10 volontaires necessaires en raison du conditionnement en gros.
En cas d’éventuels nouveaux cas futurs de pandémie, le pays demande un système de vaccinations fonctionnant sans tatonnements et sans improvisation.Au cas où pourrait en apparaitre une autre: car en fin de compte on doit se poser la question de savoir si le virus de la grippe n’est pas tout simplement suréstimé. Aujourd’hui, le monde occidental, avec ses antibiotiques, ses services de réanimation, sa suralimentation ne peut plus être comparé à celui de 1918 où la grippe espagnole souvent citée, avait coûté la vie à des millions de gens. Et pour mieux protéger les personnes âgées et les malades chroniques chez lesquels même le germe pathogène de la grippe saisonnière peut être dangereux,pas besoin d’un programme de pandémie qui pèse des millions…on peut faire plus petit et meilleur marché.
Pour ceux qui voudraient le lire en V.O:
http://www.badische-zeitung.de/gesundheit-ernaehrung/schweine-grippe-die-pseudo-katastrophe