C’est en lisant le presse allemande sur Google News Deutschland, que je suis tombé sur ce titre concernant Mme Ypsilanti, dirigeante du SPD de Hesse:
Je ne connaissais pas ce verbe.J'ai donc effectué une recherche, mais les réponses que j'ai obtenues ne m'ont pas entièrement satisfait.
Donc deux questions; une sur la forme et une sur le fond.
Sur la forme:
Sur Collins et Larousse, j’obtiens une réponse avec anbändeln.Même chose pour le Duden Stilwörterbuch et le Sachs-Villate.Par contre, Leo semble ignorer anbändeln, mais donne un résultat à anbandeln.Pons, ne connait ni l’un , ni l’autre.
Les deux formes sont-elles employées? Il semblerait que, numériquement,anbändeln domine, mais je demande confirmation.
Sur la signification;
La particule inchoative an me laisse penser qu’il s’agirait d’un commencement, mais là aussi, je demande confirmation.
Le titre veut-il dire que Mme Ypsilanti « fait les yeux doux » aux Verts,qu’elle effectue un travail d’approche, qu’elle leur « fait du pied sous la table », ou bien, pour parler comme Michel Blanc dans « les Bronzés », qu’elle a déjà « conclu », « concrétisé »?
Moi, je pense que « anbandeln » est plutôt la version bavaroise, « anbändeln » pour les autres Allemands du sud, ceux du nord ne le disent pas beaucoup. Le « Bändel », p.e. « Schuhbändel », est un mot du sud et de la langue orale. Au nord, ils ont un « Band » et des « Schnürsenkel ». Et maintenant une petite chanson pour michelmau et tous les amateurs de l’Alsace:
S’Elsass unser Ländel,
des isch meineidich scheen,
mr hewwe’s fescht am Bändel
un losse’s nimmi gehn.
j ái trouver: anbändeln veut dire soit filrter avec quelqu´un(flirten)
(en politique faire les yeux doux,faire du charme á l´autre)
soit chercher querelle á quelqu´un(streit suchen)
ma source est langenscheidt
großes schulwörterbuch deutsch-französisch
isbn 3-468 07165-5 langenscheidt.de
c´est la reference en allemagne
J’ai la même source que Jean-Luc, et je trouve ça assez étonnant !
Normalement, on tranche entre les sens différents selon le contexte, mais là c’est tout de même drôlement ambigu !
Dans ton exemple michelmau, on pense bien que c’est la première solution, mais après tout, la deuxième pourrait très bien faire l’affaire aussi, non ?
Aujourd’hui, dans l’usage « courant » de l’expression il n’y pas de doute: dans l’exemple de michelmau, un germanophone pense imédiatement à la première solution…
La deuxième est (devenue?) beaucoup plus rare et il faudrait au moins un contexte spécifique pour qu’on la comprenne ainsi.
Mais l’idée commune est que deux personnes (ou plusieurs) commencent à communiquer, soit agressivement, soit tendrement. Soyons contents que la tendresse a pris le dessus.