Un film signé Daniel Costelle, c’est une garantie de sérieux et d’honnêteté itellectuelle.
Par contre, avis tout à fait personnel, les films sur Hitler (qu’ils soient des docus ou des fictions), j’en ai largement ma dose et je ne crois pas que je le regarderai.
Moi aussi j’en ai ma dose, mais de toute façon je n’ai pas la télé donc la question ne se pose pas.
Contente quand même de savoir que ça devrait être quelque chose de bonne qualité, car à cette heure et sur cette chaîne, il aura sûrement une grande audience !
Le procédé est intéressant, on voit Hitler comment il était vraiment (on voit pas en noir et blanc ), on prend plus l’ampleur des choses. Là en ce moment sur Canal ils passent un film d’autodafé, on s’y croirait vraiment et on prend plus conscience de tout ça, c’était vraiment vrai…
C’est plus pédagogique qu’autre chose.
Edit: l’analyse d’Ariel Wizmann est intéressante - l’usage de la couleur peut édulcorer les images de choses, en vrai, atroces.
Mais ce soir je ne pourrai pas le voir, n’ayant pas France 2.
Alors la… bof, bof, deja en introduction, la « Drucker » nous balance, je cite : c’est exceptionnel…
Franchement je suis déçu, moi qui suis toujours à l’affut de cette tranche de l’histoire et bien ce soir je n’ai rien appris de plus, si ce n’est de découvrir quelques images colorisées de Hitler…pas de quoi fouetter un chat…et de plus suivi d’un débat avec une théorie psy de bas étage ( pas besoin de faire des études pour discerner le personnage…non mais, c’est vraiment prendre le téléspectateur pour une bille !)
On retrouve tout cela dans le film « La naissance du mal » et dans d’autre ouvrage que j’ai pu lire
pour moi ce fut un trés bon récit
la couleur accentuant l’abject de ce petit homme, croisé par cousinade ( taré assuré)
avec un lieutenant au pied bot, quien voulait à toute la société,
ils voulaientt un monde magnifique soit tout le contraire d’eux mêmes
comment un si grand peuple ai pu se laisser manipuler par une marionnette bien huilée
quelle tristesse d’apprendre que Hugo Boss ai déssiné les uniformes de ces bêtes noire assoiffées de sang
et Henri Ford , je savais pas , abject!!
si c’est un bon reportage, pour ceux qui comme nous , n’avons pas connu cette époque
enfantant un despote armé d’un balai sous le nez et d’une main mécanique
a fait quand même 50 million de morts dans le monde
Je viens de le voir en famille, mes grands parents avaient au départ la même appréhension blasée que certains ici « oui, on connait par cœur, c’est du réchauffé,… » et finalement on en est tous ressortie ébranlés, j’ai vraiment adoré et la colorisation est époustouflante.
J’ai vu hier Daniel Costelle . Pour ce film, il récuse le terme de colorisation (comme p-e cela avait été fait pour la « vache et le prisonnier »). Il s’agit ici, selon lui, d’un procédé très pointu; analyse extrèmement précise des différents gris des documents originaux faite par des ingénieurs hyperspécialisés en la matière; un peu ce que , dans le domaine du son, on appelle la « remasterisation ».
c’est un peu logique non ??? si tu es très preneur de toutes les informations que tu peux trouver sur Hitler, tu es forcément plus renseigné que les autre, il est donc plus difficile de t’apprendre quelque chose…
ce documentaire n’était pas fait pour ceux qui sont extrèmement au courant de tout ce qui concerne ce personnage, mais pour tout ceux qui désirent en apprendre sur lui…
Personnellement la remastérisation/colorisation me gêne énormément… je n’en vois pas l’utilité…; un charnier en noir et blanc est encore plus horrible qu’en couleur à mes yeux… la couleur rend l’évènement plus « récent »… si c’est ce que l’on a voulu donner comme effet, en particulier pour la jeune génération, lui donner l’impression que ces évènements se sont passés très récemment (c’est vrai, mais pour la jeune génération, la 2ème GM c’est « méga vieux » !)… alors l’effet est réussi…
mais pour moi les images en noir et blanc parlent aussi d’elles-mêmes.
Mention à Mathieu Kassowitz pour la diction et la voix posée qu’il a lors de ce documentaire, c’était plaisant à écouter (du moins pour les 30 premières minutes, après j’avoue avoir zappé)…
je suis un peu déçu que vous ne reteniez dans ce reportage uniquement" la colorisation"
alors qu’ elle n’est là que pour souligner l’horreur de l’homme et sa démesure par rapport à ce qu’il a été en réalité,
un être abject , qui a servit beaucoup d’intérêt qui ne se voit pas
c’est parce que nous n’avons rien à dire sur le sujet en général Gici… je pense que les membres présents sur ce forum sont assez au courant des horreurs sorties tout droit du cerveau malade d’un adolf autrichien qui avait une idéologie à faire vomir, et qui a réalisé les horreurs tellement inimaginables, que le monde entier a bien eu du mal à croire à tout cela…
j’ai arrêté de regarder car ça me donnait la nausée… (et je fais assez de cauchemars en ce moment sans en rajouter… )
Et on pourrait en rajouter plein d’autre (Mercedes, Siemens, Varta…et indirectement BMW) c’est fou le nombre d’industrie et de marques qui ont participé à l’essor du National-Socialism, mais forcément, c’est eux qui détenaient les Deutsche Marks !
D’un autre côté, je pense que faire du business sans collaborer avec le régime, ça devait être mission impossible… Après, certains ont peut-être été plus actifs que d’autres…
et je rajouterai qu’au moment où certains sociétés ont participé à l’oeuvre de guerre d’Hitler, elles ignoraient sans doute des chose comme l’existence des camps de concentration par exemple…
nous on le voit avec nos yeux, au 21ème siècle…
Les sociétés de pays en guerre sont bien obligées de travailler… elles font parfois le mauvais choix de bosser avec ceux qui dirigent (mal) un pays… tout le monde fait des mauvais choix au moins une fois dans leur vie…
Schlinder travaillait très bien avec les allemands Dommage qu’il n’y en ait pas eu d’autres dans son genre…
Comme les autoroutes, les camps de concentration participaient des grands chantiers du Reich, en offrant une main d’oeuvre bon marché aux grandes entreprises industrielles, de même que les camps de prisonniers ou travailleurs astreints au service du travail obligatoire (voir Cavanna, Les Ruskoffs). Certaines sociétés participaient à l’effort de guerre ? Toute l’industrie était dirigée vers ce but. Quant à Schindler, petit industriel à Zwittau, je ne vois pas très bien avec qui d’autre il aurait pu travailler que les Allemands. Quant aux chemins de fer, toute l’exploitation était axée sur l’effort de guerre (« Räder müssen rollen für den Sieg! »). Et sur l’indicateur de la Reichsbahn, la première phrase des Dispositions générales pour les voyageurs stipulait, en caractères gras : « Pendant la durée de la guerre, les particuliers n’ont aucun droit au transport ». Et sur ce même indicateur, n’était-il pas curieux de constater l’existence d’un wagon-lit Berlin-Auschwitz sur le train D 41 Berlin-Cracovie ? (Pourquoi précisément Auschwitz, hein, je vous le demande… )