Avant le silence des forêt de Lilyane Beauquel

Otto, Simon, Heinrich, et Nathan, quatre jeunes Allemands de vingt ans, partent découvrir le monde, portés par le train de l Histoire. Quand ils quittent le bourg bavarois où ils sont nés, leurs désirs affleurent à peine et ils ne connaissent de la vie que leur belle amitié. À leur arrivée, ils comprennent vite vers quoi on les a envoyés. Nous sommes en 1915, en Lorraine.

Après les charges terrifiantes en première ligne, il faut tant bien que mal s accommoder à la catastrophe. Simon, d une voix douce, choisit de consigner dans ses carnets ce qui subsiste de vie dans les tranchées. Au détour d un boyau, chacun rêve à ce qu il a laissé là-bas : Anke, la jeune fille restée au pays, l enfant à naître, les mères en douleur. Et les vestiges de l enfance, les parfums des pâtisseries joyeuses et le paysage qui les a vu grandir, remplacés maintenant par le tapis des bombes

livres.fluctuat.net/lilyane-beau … es-forets/

Une petite biographie de l´auteur babelio.com/auteur/Lilyane-Beauquel/145792
Elle est aussi l´amie d´un de mes frère , sa sortie est prévu le 19 août ,il est déjà nominer pour le prix Hermann- Chatrian,le prix des jeunes auteur de la FNAC, a reçu l´appui du libraire de virgine du Louvre à Paris.
J´ai moi même commander un exemplaire du livre avec une dédicace de l´auteur.
ça se passe en Lorraine dans les vosges.

Après les charges terrifiantes en première ligne, il faut tant bien que mal s’accommoder à la catastrophe. Simon, d’une voix douce, choisit de consigner dans ses carnets ce qui subsiste de vie dans les tranchées. Au détour d’un boyau, chacun rêve à ce qu’il a laissé là-bas : Anke, la jeune fille restée au pays, l’enfant à naître, les mères en douleur. Et les vestiges de l’enfance, les parfums des pâtisseries joyeuses et le paysage qui les a vus grandir, remplacés maintenant par le tapis des bombes.
gallimard.fr/rentreelitterai … auquel.htm

vous trouverez un texte sonore très joli. Et aussi des sites pour acheter en ligne.

Et bien si j’ai la chance de le trouver dans ma bibliothèque dans quelques mois je ne manquerai de le lire. :wink:

je pense que cet semaine je vais rencontrer l´auteur du livre, je vous dirais mes impressions.

Excellente idée car d’habitude je ne lis pas de romans. :wink:

justement je l´ai rencontrer je lui est poser la question sur ses motivation , elle m’a répondu qu’ elle a été voir le cimetiére militaire allemand de THIAUCOURT (MEUSE), elle avait été impressionner par le lieu, et qu’ elle avait remarquer que sur chaque croix il y avait trois noms , et qu´ils étaient jeunes. Elle a décider t’écrire un livre sur eux et pour eux.

ce n´est pas un livre de guerre, mais sur la guerre, voir contre la guerre.Ces héros pourrais être français, anglais , américain, de tous les pays qui ont participer á cet guerre y compris les anciennes colonies , tout le monde pourrais ce reconnaître a travers ces 4 bavarois. Concernant ce livre il est vraiment très bien écrit, c´est un régal de le lire, beaucoup y trouverez un plaisir, il est bouleversant.

En effet les critiques que je viens de lire sont élogieuses. :wink:

oú s’il te plait.

Pour ceux qui veulent consulter quelques pages gratuitement
gallimard.fr/rentreelitterai … auquel.htm
J’ai presque fini le livre.

Les cendres de l’histoire

Communiquer avec la grande histoire, s’adresser aux êtres qui nous ont quittés, c’est le choix de deux romanciers marquants de cette rentrée Éric Sommier d’abord, qui se penche, dans Dix, sur l’histoire récente de la tragédie du tunnel du Mont-Blanc, laquelle coûta la vie à une trentaine de personnes en 1999, en imaginant l’intervention discrète et héroïque de Lucio, patrouilleur chargé de la sécurité des véhicules (éd. Gallimard/L’Arpenteur). C’est aussi Lilyane Beauquel, professeur agrégée, qui imprimera durablement son nom dans l’esprit de ceux qui voudront la découvrir. Dans Avant le silence des forêts (éd. Gallimard) , cette écrivaine rapporte le journal de guerre et de chaos d’un jeune Allemand, Simon, engagé sur le front avec ses trois amis en 1914. S’il n’était traversé de parenthèses poétiques et de soifs d’amour, on ne pourrait imaginer que ce récit haletant et dévastateur, entre roman et chronique militaire, soit l’oeuvre d’une jeune femme de notre époque. D’où vient cette prose, se demande-t-on tout au long de la lecture ? D’un carnet tenu par un grand-père ? De correspondances qui se faufilent entre les lignes des tranchées ? « Je ne sais à quoi dire adieu, écrit-elle. Il n’y a plus rien à démoraliser, personne à consoler. Où trouver la raison nécessaire ? Comment accepter la douceur d’une paire de pantoufles pour notre retour, quand, à nos pieds, le gel fait ses entailles noires, chairs attaquées et sangsues appliquées. La fatigue ramène les images que j’avais oubliées : Anke, au fond de moi, les rêves que j’avais tentés, preuves de l’amour du monde. » C’est la première fois qu’une écriture féminine s’empare d’un tel sujet avec tant de force. La guerre et ses ravages, la camaraderie virile, ses conversations ordinaires, ses bruits, ses odeurs et ses silences épais. Une oeuvre magistrale.

magazine-litteraire.com/cont … e?id=19711

Oui, incontestablement il s’agit d’un livre qui fera date. :wink:

je sait pas ,mais j’ai lu le livre c’est très beau.
L’auteur passe le 17 septembre ´minuit sur france culture.

Un peut tard pour moi mais je ferais le maximum pour l’écouter. :wink:

Pour faire plaisir à Jean-Luc
lasemaine.fr/2011/08/25/lily … -l-emotion :smiley:

Merci bico,pour cet article.Quand je suis aller à Nancy, j’ai rencontré lilyane Beauquel pendant 2 heures environ, notablement sur la région de pont à Mousson (20 km au Nord de Nancy) et de Saint Mihiel , sur cet terre oú on c’est battu pendant 4 ans, tous ces cimetières militaire notablement celui de Thiaucourt dans la Meuse donc elle parle dans le livre sans le nommer . Elle a parcouru le bois le prêtre , la croix aux carme ,ou de durs combats on eu lieu en 1915, on comprendras avec quelle force elle a écrit ce livre fr.wikipedia.org/wiki/Combats_du … r%C3%AAtre.
Lieu que je connaissait trés bien aussi pour avoir fait des randonnées pendant des années.

L’auteur explique pourquoi elle a écrit son livre

Ce blog présente quelques réponses aux questions qui me sont souvent posées à propos de la sortie du roman Avant le silence des forêts.

Dans la mesure du possible, je me ferai une joie de répondre à d’autres questions.

C’est un livre d’émotions, de sensations, sans doute, parce que je souhaitais parler de l’amitié, du rapport au paysage et à sa destruction, et des minuscules mais si importants petits faits quotidiens, de la musique aussi car tout cela a été présent et a fait que ces petits soldats paysans ou plus privilégiés restent eux–mêmes aussi dans l’horreur, dans les tranchées, les campements de repos et sur les champs de bataille.

Le poids de cette guerre pour ma génération.

Peu à peu j’ai compris que je portais en moi cette guerre, (comme d’autres événements et réalités et notamment celui du travail dans la mine qu’ont vécu profondément les gens de ma famille).

J’appartiens à une génération qui a encore été en contact dans son enfance avec des témoins ou des acteurs de cette guerre, cela a sans doute son importance, bien que des très jeunes aujourd’hui soient eux aussi encore très sensibles aux cicatrices spectaculaires que comportent nos paysages lorrains. LIRE la suite
avantlesilencedesforets.blogspot.com/

Ben dit donc, je me demande si tu n’es pas tombé amoureux de ce livre. :smiley: :smiley:
il va falloir que je me penche très sérieusement sur la lecture de ce livre. :wink:

Malheureusement, contrairement à toi, je ne connais pas du tout ces paysages lorrains marqués par la folie des hommes car elles ne sont pas géographiquement proches de chez moi et je n’y trouve pas un attrait touristique particulier.

Peut-on comparer ce livre à celui de Erich Paul Remark « À l’Ouest, rien de nouveau »? :question:
Je me rend ce jour à la bibliothèque de mon quartier et je te promets de leur demander de commander ce livre.:smiley: :smiley:

Pour te faire plaisir je te mets ce magnifique poème de Guillaume Apollinaire. :wink:
Bonne journée. :wink:

[i]SI JE MOURAIS LÀ-BAS
Guillaume Apollinaire

Si je mourais là-bas sur le front de l’armée
Tu pleurerais un jour ô Lou * ma bien-aimée
Et puis mon souvenir s’éteindrait comme meurt
Un obus éclatant sur le front de l’armée
Un bel obus semblable aux mimosas en fleur

Et puis ce souvenir éclaté dans l’espace
Couvrirait de mon sang le monde tout entier
La mer les monts les vals et l’étoile qui passe
Les soleils merveilleux mûrissant dans l’espace
Comme font les fruits d’or autour de Baratier

Souvenir oublié vivant dans toutes choses
Je rougirais le bout de tes jolis seins roses
Je rougirais ta bouche et tes cheveux sanglants
Tu ne vieillirais point toutes ces belles choses
Rajeuniraient toujours pour leurs destins galants

Lou si je meurs là-bas souvenir qu’on oublie

  • Souviens-t’en quelquefois aux instants de folie
    De jeunesse et d’amour et d’éclatante ardeur
    Mon sang c’est la fontaine ardente du bonheur
    Et sois la plus heureuse étant la plus jolie

O mon unique amour et ma grande folie[/i]

[i]* Peu avant de s’engager, il tomba amoureux de Louise de Coligny-Châtillon, rencontrée à Nice en septembre 1914, qu’il surnomma Lou. Elle était divorcée et menait une vie très libre. Guillaume Apollinaire s’éprit d’elle et la courtisa. Elle finit par accepter ses avances mais ne lui dissimula pas son attachement pour un autre homme. Rapidement, Guillaume dut partir au front. Une correspondance naquit de leur relation.

Sa déclaration d’amour, dans une lettre datée du 28 septembre 1914, commençait en ces termes : « Vous ayant dit ce matin que je vous aimais, ma voisine d’hier soir, j’éprouve maintenant moins de gêne à vous l’écrire. Je l’avais déjà senti dès ce déjeuner dans le vieux Nice où vos grands et beaux yeux de biche m’avaient tant troublé que je m’en étais allé aussi tôt que possible afin d’éviter le vertige qu’ils me donnaient. »

Mais la jeune femme ne l’aimera jamais, du moins comme il l’aurait voulu ; ils rompirent en mars 1915 en se promettant de rester amis.
Il fut blessé à la tempe par un éclat d’obus le 17 mars 1916, alors qu’il lisait le Mercure de France dans sa tranchée. Évacué à Paris, il fut trépané le 10 mai 1916. Affaibli par sa blessure, il meurt le 9 novembre 1918 de la grippe espagnole, alors que, dans les rues, les Parisiens célébraient la fin de la guerre.[/i]

Ce qu’elle écrit ici c’est exactement ce que je suis entrain de vivre en ce moment.
Certes cela concerne une période historique différente, plus proche de la nôtre mais avec les mêmes conséquences de compassion, d’amour etc…

Très troublant.

Il est impossible de ne pas se promener en Lorraine, et d’ignorer « la grande guerre » ,le Front a couper la région en deux avec une diagonale Verdun-Belfort sur une largeur de 20KM(environ) de part et d’autres des lignes.Je faisait beaucoup de rando avec le club alpin notablement en Hivers ,avec la nécessité d’être proche de Nancy (pluie,verglas,nuit), il y avait guère d’autre solution que d’être sur le front.imagine notre satisfaction après la pluie , le froid, la boue, pendant seulement une journée , et d’être le soir en groupe devant une boisson chaude dans un café. Alors que ceux de la grande guerre on enduré pendant des jours , et des jours,avec les gaz,les obus ,la mort,sans pouvoir se réchauffer,boire,manger se reposer,normalement, et ce pendant 4
ans.J’ai emmenez des groupe franco allemand á Verdun ,et dans les Vosges,Tous on connus un membre de sa famille a fait la grande guerre, et français et allemands disait la même chose, l’horreur ,le calvaire des combattants, et la pitié pour celui d’en face le compagnon de misère.Je rappel la phrase de louis Bardas « rare étaient ceux qui comprenez ,le pourquoi et le comment de cet guerre »

Je comprend à quel point il peut être agréable de se trouver face à une bonne tasse de café après toute une journée passée dans le froid et la pluie.
Je trouve que c’est très bien que tu éprouves de l’empathie pour ces personnes qui ont en effet souffertes quelques soit par ailleurs leur nationalité.
Cela ne peut que nous inciter à vouloir la paix pour nous et nos enfants. :wink: