Y’a de quoi en perdre son latin… ou son allemand !
La suite, très intéressante, vous la trouverez :
Y’a de quoi en perdre son latin… ou son allemand !
La suite, très intéressante, vous la trouverez :
Hehehe, amusant, non ? C’est une histoire de Kaiser et de numérotation à partir du palais des bâtiments les plus importants. Les rues construites après 1929 suivent le système de la séparation des numéros pairs et impairs. Du coup, les deux systèmes coexistent à Berlin. C’est l’enfer.
mouaih… amusant quand on connait… mais très perturbant pour le touriste, ou pour l’allemand qui débarque à Berlin sans connaître ce détail…
un autre extrait de l’article
J’ai vu le même système dans certains villages du nord de la France, et il amène une question… L’article dit que les terrains non construits obtiennent aussi un chiffre… mais je suppose que ce chiffre n’est pas mentionné sur le terrain ?
et je suppose donc que s’il existe plusieurs terrains non construits qui se suivent, on peut avoir la dernière maison au numéro 321, et la maison suivante (séparée de la première par les terrains à construire) au numéro 654… ça aussi ça doit être perturbant non ?
et cette partie là est incompréhensible pour moi :
si quelqu’un peut m’éclairer…
Si, le numéro des terrains non construits est indiqué sur l’enclosure (barrière, grille) au début et à la fin de cet espace. C’est souvent le cas des bâtiments industriels ou d’immeubles construits sur plusieurs terrains. L’adresse comportera alors plusieurs numéros (p. ex. Dingsbumsstrasse 157-161).
Le système prussien de la numérotation « en fer à cheval » a été appliqué jusqu’en 1929. Les nouvelles rues créées après cette date ont pris le système de la numérotation alternée impair-pair. Voilà pourquoi les deux systèmes cohabitent. C’est ainsi que dans la Greifswalder Strasse, à Prenzlauer Berg, où se trouvent de nombreux « hostels », le numéro 1 est en face du numéro 230 (ou 240, je ne sais plus). Jolie ballade en perspective !:bad:
L’orientation de la numérotation des radiales prenait comme repère le château (centre-ville). D’où la numérotation « dans la même direction », c’est-à-dire à partir du numéro 1 à droite jusqu’au bout de la rue, la suite de la numérotation revenant vers le centre-ville sur le côté gauche. Mais je ne suis pas d’accord avec la numérotation « dans le sens des aiguilles d’une montre » pour les autres rues, vu que c’est le sens contraire à celui des aiguilles d’une montre, la numérotation commençant à droite.
Merci pour cette explication très claire qui va aussi bien plus loin que l’article de Wikipedia
Et j’aime bien l’expression « numérotation en fer à cheval » et son pendant allemand Hufeisennummerierung.
L’émission Karambolage avait aussi consacré un numéro à ce sujet:
http://www.arte.tv/fr/l-usage-la-numerotation-des-rues-de-berlin/1000540,CmC=1000550.html (français)
http://www.arte.tv/de/die-art-und-weise-die-berliner-hausnummern/1000540,CmC=1000550.html (allemand)
Mon Dieu… pfff… et combien de gens se perdent définitivement à Berlin tous les ans ??
mais merci pour les explications…
J’aime bien l’expression « se perdent définitivement à Berlin »…
C’est curieux, mais c’est une des rares villes où j’arrive assez facilement à me retrouver. Sans doute parce que je n’ai aucun sens de l’orientation
si j’osais l’humour à 2 balles et du 3ème degré… Je dirai qu’avec les marquages au sol que l’on retrouve souvent dans la ville, il est quand même facile de savoir… Si on est à l’Est ou à l’Ouest…
mais pour redevenir sérieuse… maintenant que je sais, je l’oublierai pas ces particularités, mais j’avoue que si j’avais cherché un numéro sur le côté droit d’une rue… il ne me serait jamais venu à l’idée, une fois arrivée à la fin de la rue, de regarder le côté gauche pour savoir si les numéros ne continuaient pas de l’autre côté…
y a-t-il d’autres villes allemandes qui ont des particularités de numérotation ? ou est-ce spécifique à Berlin, comme le laisse entendre l’article ?
Je te sens très en forme Kissou ce matin
Alors je te réponds tout de suite, cela m’étonnerait fort que seul Berlin soit concerné. OUI il y a certainement d’autres villes allemandes, restent à savoir lesquelles…
Et comme tu me connais, à moins que d’autres AoXiens aient tout de suite des infos plus convaincantes, je détaillerai cette réponse au fur et à mesure, par Edit
1er Edit : selon Wikipedia
Comme je le disais plus haut, c’est le système prussien qui a perduré jusqu’en 1929. Donc, on pourra trouver ce système aussi dans d’autres villes de l’ex-land de Prusse (j’en ai trouvé à Görlitz, notamment).
Il y a aussi le centre de Mannheim qui a une numérotation particulière.
de.wikipedia.org/wiki/Quadratestadt
aa… Mannheim… si j’ai bien suivi (le lien est en allemand et tu sais que… bref… )… eux ils jouent aux échecs c’est ça ?
j’habite en A4 et toi ?? en B2 …
ça serait un peu l’équivalent de New York quand on dit à l’angle de la 7ème Ouest non ??
c’est encore un autre système que Berlin !
Mannheim a été construit en damier. Jusqu’en 1990, il y avait aussi Halle-Neustadt qui était numérotée sur ce modèle. De fait, Mannheim est la seule ville à utiliser ce système, très pratique. La numérotation s’effectue de part et d’autre de la verticale qui part du château vers le Neckar. A gauche, les lettres A-K, avec les numéros 1 à 7 vers le Rhin, et à droite les lettres L-U (le O n’est pas employé) avec les numéros 1 à 7 vers l’Est.
Dans mon coin de France, même les caves et bâtiments séparées des maisons sont numérotées dans les villages, ce qui donne des numéros de maison incompréhensibles, pour 10 habitations, les numéros vont de 1 à 30.
Impossible de se balader dans Berlin sans un bon plan
Un bon plan, c’est celui qui donne les numéros, du moins aux points stratégiques, comme une bonne carte donne les numéros des cantons forestiers (Jagennummer). Vital quand on s’embarque sur les longues radiales. On observera aussi la numérotation sous la plaque de rue aux carrefours, on sait alors si l’on se rapproche ou si on s’éloigne, ainsi que s’il y a alternance impair-pair ou non.
De plus en plus, en France, on utilise la numérotation « métrique », surtout en dehors des zones densément bâties. On peut ainsi avoir un numéro 4000 ou 6000, c’est très pratique pour s’orienter quand on est en voiture. Quant aux villages, jusqu’à présent, si la dénomination des rues est obligatoire, en revanche, la numérotation des maisons ne l’est pas. Chacun fait son petit système.
Quant à l’Autriche et les ex-pays autrichiens, dans les zones rurales, c’est le pur délire. C’est en général le numéro de la parcelle sur le plan cadastral impérial, conservé par les Etats successeurs. Très jouissif en Bohême, ou chez nous au Sud-Tyrol. Là, c’est le recours obligé au concours de la population locale. Bonjour la discrétion !
C’est drôle que vous en parliez… Je suis justement allée à Berlin pour la Saint-Sylvestre et… nous avons cherché notre hôtel
C’était le numéro 99, qui était à côté du numéro 102… Par chance, nous avions Google Maps!
Tu parles de la France ? La loi n’a pas dû arriver jusque dans mon village, ou alors personne n’est au courant !
Vous n’avez pas de noms de rues, à T. ?
Nan ! Que des lieux-dits, et puis encore, c’est approximatif, puisque les impôts me domicilient (d’office) au « Bourg » alors que je n’y suis pas du tout ! Mais sérieux, on n’est pas les seuls. C’est vrai cette histoire de loi ? J’ai l’impression que jusqu’au BO (au départ de Lyon) il y a des noms de rue et plus au-delà : c’est la brousse !