Boooooon alors déjà bienvenue Flo ! Je vais essayer de répondre à tes questions aussi, mais tu soulèves une foule de questions différentes, je vais essayer de ne rien oublier.
Déjà première chose : non il n’est pas trop tard ! En première il n’est trop tard pour rien ! L’essentiel des gens que je connais, y compris les traducteurs, ne savaient pas encore quoi faire de leur vie en première !
Tout est possible à condition de s’y mettre sérieux une fois que tu auras décidé de ce que tu veux faire 
Alors comme l’a dit SchokoLena, traducteur et interprète, ce sont deux métiers. Et en fait, dans « interprète », il y a plusieurs techniques d’interprétation dont découlent deux sous-métiers aussi : interprète de conférence et interprète de liaison. L’interprète de conférence interprète… ben dans les conférences (comme dans les organisations internationales), en cabine, avec un casque. Boulot très technique et intensif. L’interprète de liaison interprète directement au milieu des gens, généralement pour une audience plus réduite (réunion, visite d’une site, d’une salon, conversation téléphonique…)
Parmi les freelances qui disposent des compétences nécessaires, il est courant de cumuler traduction et interprétation de liaison. Il est rare de cumuler avec l’interprétation de conférence par contre (à vrai dire je ne sais pas si ça arrive, mais je suppose qu’en freelance on peut être amené à faire n’importe quoi pour manger
). Dans les organisations internationales en revanche, c’est certain : tu es embauché soit comme interprète (de conf à ma connaissance), soit comme traducteur, mais pas les deux ! Bien sûr je n’y travaille pas, donc je peux pas te dire, peut-être bien que si un jour y’a rien du tout à interpréter, on file quand même une trad à faire aux interprètes ! Mais ce n’est pas la règle. Donc en gros, ton plan « être interprète et traducteur dans une institution internationale », ça marche pas. 
Ensuite tu ne veux pas être freelance. C’est normal à ton âge. Moi non plus je voulais pas à 16 ans, et je crois que personne ne veut à cet âge-là. Mais il faut quand même que tu saches qu’environ 95% des débouchés dans ce métier sont le travail en freelance ! Tu vas t’engager dans des études longues (5 ans environ) et spécialisées, donc il ne faut pas fermer ton esprit, car tu ne peux pas te permettre de passer 5 ans à qc puis de laisser tomber parce que tu n’es pas pris dans une organisation internationale et que tu ne veux rien faire d’autre.
Ensuite concernant les organisations internationales : c’est vrai que ce sont de bonnes places, mais il faut connaître les obstacles… D’abord il y a bcp de candidats et le niveau est élevé. Ensuite les organisations ne recrutent pas tout le temps : il y a des concours tous les 2, 3, 4 ans… ou peu importe tous les combien : selon les besoins. Enfin les combinaisons de langues requises constituent une restriction ! En gros, ce qu’on appelle « organisations internationales », ce sont l’UE (et ses organes) et l’ONU (et ses organes). A l’ONU, tu n’es pas éligible. L’anglais y est obligatoire, plus une des autres langues officielles de l’ONU à savoir (en plus du français) : espagnol, arabe, chinois ou russe. Concernant l’UE, je crois que l’anglais n’y est pas formellement obligatoire, mais il est fortement recommandé… Dans le cadre de l’UE, tu peux être éligible avec anglais + allemand… Selon l’évolution dans les années à avenir ! Ces derniers temps, l’UE ne recrute plus de traducteurs (ou interprètes) avec ce profil, càd sur deux paires de langues « classiques » du genre anglais français allemand espagnol italien… L’entrée des nouveaux pays implique que le recrutement se fait actuellement sur des profils avec une paire classique (genre anglais-français) associée à (au moins) une deuxième langue des pays entrants : bulgare, polonais, maltais, hongrois, etc. etc. etc. Les besoins sont si grands que les traducteurs/interprètes en place sont fortement incités (voire obligés ?) de se former à de nouvelles langues des pays entrants. Ceci dit, je ne suis pas formelle là-dessus, car la situation peut évoluer d’ici au moment où tu arriveras sur le marché… Même si je pense que ça va prendre bcp de temps pour rééquilibrer la balance !
Bon voilà pour les organisations internationales… Comme tu vois, c’est une part très restreinte du marché. 
Concernant ton niveau d’anglais et la nécessité de séjourner en pays anglophone : il faut que tu saches que des séjours longs dans les pays de tes langues sont de toute façon des pré-requis formels pour entrer dans les cursus d’interprétation ! (pas pour la trad). Tu as minimum 7 ans devant toi avant de sortir diplômé de trad ou interprétation (si tu vas tout droit), donc c’est plus que largement suffisant pour remonter ton niveau d’anglais, si tu te mets au boulot bien évidemment. Arrête de faire une fixette sur les bilingues : ils ne font pas souvent les meilleurs traducteurs. 
Pour être un bon traducteur, il faut une belle plume dans ta langue maternelle. Pour moi, c’est la seule raison qui peut t’amener à faire une prépa. Bon comme le dit Schokolena, la culture gé aussi, etc., mais bon, toutes choses qui peuvent s’acquérir par ailleurs. En fait la prépa de lettres n’a quand même pas grand chose à voir avec la trad. C’est la première fois que j’entends cette idée de passer par un prépa pour devenir traducteur, je ne connais aucun traducteur qui l’ait fait (ce qui ne signifie pas qu’il n’y en ait pas bien sûr…) [par contre, ça renforce ma conviction sur l’incompétence des conseillers d’orientation…]
Donc hormis prépa, le parcours le plus standard, ce sont les études de langues, LEA ou LCE. Je confirme que la deuxième option est possible aussi vu que c’est ce que j’ai fait, même si à vrai dire ma formation était plutôt un mélange LEA/LCE. Après la licence, tu entres en master : il y a de nombreux masters dans les facs publiques, sinon tu peux faire des masters dans des écoles de traduction : publiques (ESIT), privées (ISIT, ITIRI, IPLV) ou étrangères (ETI, Germersheim, Westminster, etc.) En France, il y a deux écoles auxquelles tu peux accéder directement post-bac : l’ISIT et l’IPLV (ESIT et ITIRI sont en accès post-licence). Bon, si tu vas à l’ISIT ou à l’IPLV, tu feras pendant les trois premières années pas de la traduction spécialisée, tu feras simplement une licence de langues comme tu pourrais la faire à la fac. Sauf que le programme est plus intensif et mieux encadré (du moins pour l’IPLV - pour l’ISIT je ne fais que le supposer). En gros, la solution la plus futée reste de faire ta licence dans le public et d’accéder ensuite à un master, quel qu’il soit. Ceci dit, si tu es vraiment très fainéant, pas du tout indépendant, que tu as beaucoup de retard à rattraper et que tu as les finances suffisantes pour te le permettre, ça peut quand même être intéressant d’y accéder post-bac.
Schokolena a parlé des gens venant de parcours totalement différents genre ingénieur, juriste, médecin… En fait ces profils sont très courants dans la profession (de traducteur, j’entends), mais il s’agit de gens qui ont changé de profession au cours de leur vie. Si toi à ton âge tu sais déjà ce que tu veux faire, c’est pas la peine de faire des détours. Si tu es vraiment top motivé, ce que tu peux faire est de suivre un double cursus (c’est-à-dire cumuler deux licences en parallèle). Autant dire que ça demande de la volonté et de l’autonomie, mais ça s’est déjà vu. Je crois qu’il existe aussi de rares formations spécialisées, notamment un double cursus juridique franco-allemand entre Nancy et Sarrebruck. Bon ça, c’est de la niche, mais je te l’indique quand même au cas où.
Après tu dis que l’ISIT est « particulièrement bien réputée » : tu m’excuseras, mais je pense que tu confonds avec l’ESIT. Je ne veux pas dire par là que l’ISIT n’est pas réputée, loin de moi cette idée, mais l’ESIT est de loin l’école la plus réputée de France, et la seule qui jouisse d’une quelconque reconnaissance internationale. Je te dis ça juste pour rectificatif et non pas pour t’inciter à la faire à tout prix. 
Bon je crois que j’ai fait le tour de tes questions pour l’instant… Tout ce que je peux ajouter, c’est sur ta question sur la prépa : même si je n’en ai pas fait, je peux te le dire, oui c’est très dur, c’est no life pendant deux ans. Mais c’est efficace. 
A ta dispo si tu as d’autres questions 