Besoin d'un peu d'aide pour mes études.

Ouai,c’est vrai que c’est tentant,mais après,il faut voir si c’est possible;tes parents pourront ils financer tes études (j’ai suivi les posts et si j’ai bien compris,c’est pas donné!) etc…

En fait c’était surtout l’ISIT qui n’était pas donnée, l’ESIT et l’ISTI sont (BEAUCOUP) plus abordables, donc sur ce point je pense que ça ira ^^
(Et puis du coup ma mère a l’air motivée pour que j’aille à Bruxelles… Et moi aussi :laughing: )

J’imagine que la carte de visite d’un traducteur, en tout cas à ses débuts, c’est son cursus non? Comme tu es dans la branche tu es la mieux placé pour répondre : ce n’est pas grave si aucune école spécialisée ne figure dans le CV? Les diplomes de langues peuvent ils faire foi? (L’interprétation de conf c’est quand même ce qui a le plus de chance de faire bouillir la marmite non?)

Autre point : je ne sais pas comment efficacement et rapidement me perfectionner pour être « au niveau ». Il y a un moment où la réponse « vas vivre dans le pays » a ses limites (je ne fais pas trop de fautes mais je pourrai que difficilement les éliminer ici, les gens ne me corrigent pas parce qu’ils ont autre chose à faire, même si j’ai beaucoup insisté). Comme je ne suis pas étudiant en langues, mais d’ici peu « jeune cadre dynamique »(:roll:), je ne peux pas me reposer sur la quantité de temps investi sur les langues, mais plutôt sur la qualité de celui ci, il me faudrait un truc hyper ciblé. D’ailleurs en fait, je ne connais pas le niveau requis. J’ai beau avoir eu 980/990 au toeic et 116/120 au toefl, je suis loin d’être infaillible en anglais. L’allemand je compte le tester au Goethe Institut à Paris à mon retour (j’hésite entre C1 et C2, je regardé les annales mais leurs critères d’évaluations m’ont l’air flous).

Si je m’engage sur cette voie, je commencerai à faire de la trad’ le soir et les week ends tout en continuant mon boulot normal, pour voir si c’est viable pour le nombre de clients. Comme j’imagine que ça fluctue en freelance dans ce milieu niveau boulot (desfois tu en as trop sur les bras, desfois pas assez) je ferai ça sur une année pour bien mesurer le demande. Est ce qu’une langue exotique mais dont le nombre de pratiquants est élevé (en tout cas en France) peut aussi servir dans ce milieu (japonais dans mon cas)? Autant je suis très motivé pour amener mon japonais à un haut niveau, autant apprendre le bulgare juste pour enrichir mon profil…:S

Désolée pour la méprise !

Euh, je crois qu’il faut éclaircir un peu là… Le fait que cette femme gagne bien sa vie et qu’elle ait fait l’ISTI n’ont probablement presque rien à voir entre eux… Tu peux faire une bonne école et ne réussir à rien dans la vie et en faire un médiocre et réussir très bien, notamment parce que ta réussite (professionnelle et financière) dépend plus de tes capacités que de l’école que tu as faite… Pour être traducteur, l’école que tu as faite n’a strictement aucun importance pour ton futur emploi. Tu peux même n’en faire aucune. L’importance, elle est pour TOI : de faire une formation qui t’apprenne vraiment quelque chose d’utile pour ton métier, et pas juste une coquille vide juste pour faire joli sur le CV. Il faut bien comprendre (ça s’adresse à Solal aussi :wink: ) que dans la trad, personne ne recrute à cause de la mention d’une école. On recrute sur test. Donc si tu as fait l’ESIT et que tes tests sont nuls, tu seras pas pris. C’est pas de la science-fiction ce que je raconte, tous les candidats de l’ESIT que j’ai eus à tester (certes peu nombreux !) étaient médiocre. J’ai dû tomber toujours sur le bas du panier ! (il y a toujours un bas du panier et un haut, quelle que soit l’école…)
Pour l’interprétation de conférence, c’est un peu différent dans la mesure où un diplôme est quasiment toujours requis, et le prestige du diplôme joue probablement un rôle plus important (même si pas primordial).
Donc, pour te répondre, j’ai pas dit que l’ISTI était « mal », j’ai dit que non, ça n’était pas plus réputé que l’ESIT (y’a pas grand chose qui soit plus réputé que l’ESIT dans l’interprétation). Et que le niveau était moyen. Rien ne t’empêche de la faire quand même, mais je ne peux pas te laisser t’illusionner en pensant que c’est l’école la plus prestigieuse, car c’est tout simplement faux et tu irais au devant de désillusions. :wink:

Oh ben voilà qui m’étonnerait ! :laughing:
Les CIO ne connaissent généralement rien du tout aux métiers de la traduction et de l’interprétation !

Tu peux me montrer où tu vois ça ?

Pour ce qui est de mes sources concernant l’ISTI (que tu ne croies pas que tout ça sort de mon imagination), elles sont de trois sortes :

  • plusieurs collègues de promo de l’IPLV (trad, cursus en 4 ans à l’époque) ont voulu faire le master de l’ISTI après leur DU à l’IPLV pour avoir un « vrai » diplôme à mettre sur leur CV. Objectif accompli : elles ont eu un beau diplôme. Mais en un an, elles n’ont quasiment rien appris, le niveau en 5è année à l’ISTI était bien plus faible qu’à l’IPLV en 4è année… Pendant qu’elles s’ennuyaient à Bruxelles, je gagnais déjà ma vie comme traductrice :wink:
  • une bonne connaissance, diplômée en interprétation de l’ESIT et interprète de conférence au Parlement européen, m’a également confirmé que l’ISTI n’était pas trop cotée.
  • tu peux voir ce forum consacré à l’interprétation de conférence :
    interpreters.freeforums.org/index.php
    (L’ISTI ne figure pas dans la liste des écoles les plus renommées). Je ne trouve pas non plus d’info sur l’ISTI sur le plus grand site professionnel, ProZ.

PS : ce que j’ai oublié encore : ce qui peut être « mal » dans une école (pour reprendre tes termes, car je ne pense pas que les notions de bien et de mal s’appliquent ici), c’est la quantité d’étudiants. J’ai fait l’IPLV en traduction, c’est une très bonne école en traduction. Elle a aussi une section d’interprétation, et je ne doute pas que les profs y soient très compétents et bien équipés… Mais il y a maximum 5 personnes par an dans cette section (habituellement 2 à 3 diplômés), avec des combinaisons de langues différentes. C’est à dire que le plus souvent, l’étudiant est tout seul dans sa combinaison de langue. Il va de soi que ça n’a rien à voir avec l’ESIT, qui forme chaque année des dizaines d’interprètes et où il y a une ébullition et une émulation intense. :wink:

PS 2 : j’oubliais encore : ton anglais est faible ? Hm, et tu as une autre langue à part l’allemand ? Faut quand même savoir qu’avec une seule langue, c’est dur partout… Et si je comprends bien, c’est l’interprétation de conférence qui t’intéresse ? Dans ce cas, les débouchés principaux sont les organismes internationaux, mais tous recrutent avec deux langues au minimum…

Bah, quand il a 22 ans et aucune expérience professionnelle, oui ! C’est pour ça que je ne peux que recommander aux ados qui savent déjà ce qu’ils veulent faire de suivre un cursus de traduction. Mais pour quelqu’un qui a déjà de la bouteille, non. Ce qui intéressera bien plus les recruteurs, c’est ton expérience professionnelle. :wink:
A condition d’être à la hauteur sur le plan linguistique évidemment. Ca, je ne peux pas en préjuger pour toi. :wink: Donc, un diplôme de langue peut toujours faire un peu foi, oui. Ce sera pas décisif, mais ça peut améliorer ton CV si tu n’es pas diplômé de traduction. A condition que ce soit un diplôme significatif. Si tu envisages d’en passer, je te recommanderais les chambres de commerce (franco-britannique ou franco-allemande), y’a presque que ça qui ait vraiment de la valeur.

Euh, oui… C’est sûr que c’est ce qui rapporte le plus. Mais c’est quasiment que en interne dans les organisations internationales (je sais pas si ton projet était de bosser comme salarié ou en freelance ?) C’est quoi tes langues ? Parce que là aussi il faut rentrer dans le moule. Pour l’ONU, il faut deux langues officielles (anglais, espagnol, arabe, chinois, russe), en plus du français évidemment. Pour l’UE, aux dernières nouvelles, ils ne recrutaient plus sur des combinaisons classiques du genre anglais-allemand, il fallait une langue « traditionnelle » (anglais, allemand, italien,…) + une langue des pays entrants (bulgare, letton, maltais, etc.) Ceci dit, ça fait un moment que je n’ai pas mis le nez là-dedans, ça a pu changer (mais j’en doute, vu l’étendue des besoins).

Pour ce qui est de la trad et de l’interprétation de liaison, là par contre c’est très variable. Hormis la trad dans les institutions internationales, qui rentre dans le cadre expliqué ci-dessus, les postes salariés sont quasi-inexistants. Quant à l’exercice libéral, principal débouché, il peut faire très bien bouillir la marmite comme il peut ne rien faire bouillir du tout. tout dépend d’un nombre infini de facteurs tels que ta spécialisation, ton expérience, tes langues, ton créneau, tes capacités de marketing, etc. etc.

Je ne peux guère t’aider sur ces questions… Si ce n’est de te dire que si tu vises l’interprétation de conf, je te recommande absolument de refaire une école. Sinon, tu n’as aucun chance face aux petits jeunes formatés pour les concours qui sortent de ces écoles. Et c’est justement le cadre où tu pourras perfectionner des points de détail dont on n’arrive pas à bout dans la vie quotidienne. Et si tu vises la trad, ben ça n’a aucune importance. Il faut un très bon niveau, certes, mais que tu fasses encore des petites fautes en t’exprimant en langue étrangère ne te gênera absolument pas (j’en fais certainement des tonnes et ça ne me gêne pas…) Nul n’est parfait, et même les interprètes ! :stuck_out_tongue:

Excellente idée… Pour la trad bien sûr ! Pour l’interprétation, ça ne te renseignera en rien, voir mes réponses précédentes :wink:

Excellente idée aussi, ceci dit, ça ne te donnera quand même qu’une vision fragmentaire de la chose. Parce que si tu ne travailles que soir et WE, tu passeras à côté de beaucoup de jobs, donc tu peux arriver à la conclusion que ce n’est pas viable, alors que ça le serait si tu étais à plein temps. Par contre, tu peux jouer sur les we, qui sont souvent demandés. Mais pour ça, il faut être joignable le vendredi, jour où les clients casent toutes leurs demandes mirifiques pour le lundi matin ! :laughing:

Alors ça c’est une excellente question, et très compliquée… Il faudrait contacter des traducteurs de japonais pour être bien renseigné. Moi j’ai une langue exotique au nombre de pratiquants peu élevé en France (le russe), mais je peux te dire qu’elle sert à que dalle pour un traducteur professionnel ici, sauf évidemment à des fins de bénévolat/esclavage (rayer les mentions inutiles ! :smiling_imp: )
Je pense que le point fort du japonais, ce sont les prix : pays à niveau de vie élevé, avec une économie stable et exportatrice, donc potentiellement des clients bons payeurs. Le point faible que je craindrais, c’est que beaucoup de Japonais (pas qu’eux d’ailleurs, ça vaut pour d’autres langues) font d’abord traduire leurs notices en anglais, puis les envoient à traduire vers toutes les langues à des gens comme moi, qui doivent batailler avec du japanglish. Mais après, je ne sais pas si ça laisse un marché suffisamment important… Et je ne parle là que du technique.

Tu viserais quel domaine ?

Une intuition me dit que les besoins en liaison néerlandais-français ne sont pas couverts. Ils passent tous par l’anglais, même en France. Il faut vraiment être désespéré… C’est en tout cas ce que j’ai entendu à Amsterdam dans mon entourage.

Une amie guide (tourisme) me disait aussi la demande pour le néerlandais était énorme et que les guide néerlandophones ne chômaient pas.

Ce message ressemble à page de pub. :smiley:

A propos, ça correspond aussi aux échos que j’ai. Les traducteurs néerlandophones semblent débordés. :wink:

Fais LLCE Allemand avec Anglais en option (comme moi :stuck_out_tongue: ), après je pourrai te dire respect aussi! :laughing:

Non sérieux, je sais pas si une LLCE t’aiderait dans ce que tu veux faire plus tard car niveau thème et version, c’est que 1h30 par semaine pour chaque matière donc ça fait pas beaucoup!

Tu parles à qui, en fait, Lie-Kaora ?

Bah à Flo… :wink:

Holala!!!Me voila perdue!!Je suis ce sujet avec intêret.Je suis partie pour faire professeur des écoles,mais je sais que j’ai souvent changé d’avis,que cela pourrait encore m’arriver,et quand je vois les conditions des professeurs se dégrader.(Non Lie-Kaora,je ne cherche pas à te décourager,tu peux le faire! :smiley: ) J’ai pour l’instant très envie d’être institutrice,MAIS j’aimerais me renseigner sur différentes voies qui pourraient m’intéresser. Pourrait-on faire un petit récapitulatif?
Si j’ai bien compris (n’hésitez pas à me corriger):
Pour être interprète:mieux vaut faire une grande école,les places les plus intéressantes sont dans les grandes institutions,ces places sont donc très rares!
Pour être traducteur:On peut choisir les grandes écoles (assez coûteuses).Je crois savoir qu’il y existe des masters traduction,mais est-ce une bonne formation?On sait que certaines formations en master présentent quelques lacunes qui peuvent être handicapantes(pour le commerce par exemple)est-ce le cas pour la traduction?
La formation à la chambre des commerces peut-elle être accessible après une licence?

Merci :wink:

OK… En fait, ça n’a pas d’importance, il peut faire LEA ou LCE, de toute façon il faudra qu’il fasse l’un des deux s’il veut intégrer une école au niveau master, genre ESIT. Dans d’autres formations, on peut prendre dès après bac (ISIT, IPLV…), mais de toute façon ça revient au même, ils te font faire une licence LCE ou LEA. :wink:

OUI, tu as tout compris !

Oui, on peut choisir des écoles ou des masters. Pour les masters, c’est variable, y’en a de très bons (voire élitistes), des moyens et de moins bons. Il faut voir selon le contenu des cours, la qualité des enseignants, la longueur du ou des stages et surtout les échos des personnes passées par là. :wink:

Hm, de quelle formation parles-tu :question:

Sinon, pour la questions générale sur ton orientation… Il faut comprendre que l’état d’esprit entre prof et traducteur/interprète est totalement différent. Le prof, il est dans la mission de service public et dans l’état d’esprit fonctionnaire (même dans le privé). Le traducteur, c’est dans 9 cas sur 10 un entrepreneur, c’est-à-dire qu’il faut aller à la chasse de son gagne-pain, avoir des capacités minimales de marketing et une grande autonomie. Il se peut bien que des personnes aient des capacités pour ces deux fonctions à la fois, mais j’ai vu des profs essayer de se reconvertir dans la trad, c’est pas une mince affaire… (et vice-versa, je connais des entrepreneurs reconvertis en profs « pour plus de tranquillité » mais qui se sont ennuyés très rapidement…)
Donc, il faut déjà déterminer un peu où te porte ton caractère (même si c’est pas toujours facile quand on est jeune). Avoir des entrepreneurs autour de soi aide, je ne sais pas si c’est ton cas ?

Oups,j’ai du mal lire! :blush: autant pour moi.

Non je n’ai pas d’entrepreneurs dans mon entourage.Je sais que ce sont des métiers assez différents,mais je souhaite juste me renseigner car les seules réponses que j’ai eu auprès de conseillers d’orientation étaient « la traduction est un secteur assez bouché » Ils m’ont conseillé des écoles,mais ne m’ont pas forcément parlé du métier en lui même!Je viens d’en apprendre un peu plus grâce à ton témoignage. :wink:

Ah je vois, tu parles du moment où j’ai parlé du diplôme des chambres de commerces. C’est juste un diplôme, il n’y a pas de formation spécifique, il faut se préparer par ses propres moyens. Comme le TOEFL, Cambridge, etc. :wink:

Oui c’est clair que les conseillers d’orientation n’y connaissent généralement pas grand chose à ce genre de métier…
Ceci dit, c’est pas tout à fait faux que c’est bouché. C’est pas bouché dans l’absolu, tout dépend de tes combinaisons, spécialités, etc. Mais les cohortes de diplômés en anglais ou anglais/espagnol sans spécialité particulière, c’est sûr qu’ils galèrent plus que d’autres… Et ce qui peut faire dire aussi que c’est « bouché », c’est qu’il n’y a presque aucun poste salarié à l’heure actuelle, tout du moins en France. Il y a parfois plus de perspectives à l’étranger, peut-être en Allemagne (mais comme la profession est régulée là-bas, je ne sais pas si tous les diplômes sont reconnus), assurément au Canada, mais le marché canadien n’étant pas le marché, français, il faut avoir la volonté de s’adapter (en plus de celle de partir !) et ça ne concerne évidemment QUE l’anglais.
Bref, ici, l’essentiel des débouchés, c’est l’exercice libéral, et je conviens que pour des conseillers d’orientation, c’est un peu dur à vendre à des jeunes qui aujourd’hui pensent souvent en priorité « sécurité de l’emploi », « retraite », « RTT » plutôt que « innover », « prendre des risques » et « bosser 60 heures par semaine » :laughing:

Whoa Sonka super ça c’est de la réponse!

Juste pour commencer sur le japanglish, une photo marrante qui traduit bien le niveau général au pays du soleil levant.

Quant au néerlandais, je me tâte là…Cette langue ne m’a jamais fasciné outre mesure, un peu comme l’espagnol, je dirais même que je suis à deux doigts de partager l’avis de certains allemands qui en parlent comme d’une Halskrankheit (dont dans le tas des…souabes, c’est l’hôpital qui se fout de la charité). :mrgreen:. Cela dit si je dois m’y mettre sérieusement je le ferai, pas en passant de joint en joint et de fille en fille (je ne sais pas rouler c’est pour ça) :smiley:

Tu me dis de refaire une école pour la trad de conf’. Ca sous entend toutes les années (auquel cas ça sort du champ des possibles en ce qui me concerne)?

Effectivement si je me dirige vers la trad’, les petites erreurs de l’actif ne seront pas un obstacle. Comme mes profs de langues de prépa m’ont toujours trouvé un talent rédactionnel en version (et m’ont pourri toutes mes copies de thème à coup de rouge, enfin de stylo rouge, n’entachons pas plus la réput’ du corps professoral :laughing: )c’est peut être ma voie!

Concernant le japonais il y a clairement un marché (la trad de manga et d’animés) qui ne passe pas par l’anglais mais il doit être déjà surchargé. D’autant que je comptais combiner ma formation en Sup de co pour choisir ma spécialité et qu’elle ne concerne pas du tout les dragons et les boules de feu (j’ai bien conscience de caricaturer, le manga va bien au delà de ça, mais pas vraiment le manga traduit en français malheureusement). Bon tant pis ça restera mon défi intellectuel perso sans autre ambition que d’aller au japon et de comprendre les instructions dans les toilettes. Comme disait Cyrano (j’aime bien Cyrano) :

Ma majeure s’intitule pompeusement « Affaires et développement international » mais une des matières très intéressantes qui y en faisaient partie était l’intelligence économique (et cette fameuse statistique de ma prof qui nous donnait le chiffre hallucinant de 90% de l’information économique indisponible sur l’internet traditionnel). Penses tu que ce soit viable pour une langue comme l’allemand ou le néerlandais?

:lol: Bon, mon avis perso est- qu’il faut quand même faire quelque chose qu’on aime ! Ceci dit, on peut aussi apprendre à aimer… Question ouverte !

Non, normalement tu en as pour un ou deux ans. Je suis pas spécialiste de l’interprétation, mais je crois que 2 ans est plus réaliste comme scénario.

(NB : pour être précise : les « écoles de trad » qui commencent direct après le bac font en fait faire aux élèves un cursus de langues normal pendant trois ans (parfois renforcé comme c’était mon cas), donc une licence, puis à partir du niveau master commencent la spécialisation en traduction à proprement dire. Parfois l’interprétation est un cursus séparé, parfois c’est un prolongement du cursus de trad. Si tout ça n’a pas changé depuis mon époque, bien sûr !)

Ca c’est un bon point ! :top:

Je pense aussi…

Donc, en gros, économie ? Oui c’est porteur car il y a beaucoup de choses semi-généralistes qui tombent sous le coup de l’économie. Si tu as des affinités avec la finance, tu peux pousser de ce côté-là… Finance + allemand, je suis certaine que ça nourrit son homme :wink:
Je doute que le néerlandais soit en rade, même si je connais moins.

héhé!!Moi aussi j’ai eu une bonne note en version! ^^ je n’y suis pas allée souvent pendant mon semestre ( :blush: ) Mais mon prof était à chaque fois ravi de me voir car s’il commençait à trouver le rythme du cours un peu long,il m’appelait à la rescousse pour que j’accélère le tout! :slight_smile:
C’est d’ailleurs mon professeur qui m’a conseillé de me renseigner sur le métier de traducteur!(mais ça me titillait déjà un peu. :wink: )

Pour la petite histoire Sonka:si je veux/voulais être professeur des écoles,c’est parce que quand j’étais petite,j’avais eu lors de ma première année,non pas une institutrice,mais bel et bien un dragon qui avait fait subir à mes petits camarades des punitions terribles sans raison!Un peu comme celle que nous avait raconté Jean Luc.(sauf pour moi!Elle avait une raison car elle avait eu mes 2 frères qui lui en ont fait baver) :smiling_imp: Depuis cette sorcière je me suis dit que MOI,je serais une gentille maîtresse! :smiley: C’est pour ça que j’ai toujours eu cette idée en tête.A chaque fois que j’entends des enfants pleurer,ou même des adultes témoigner de leur scolarité en évoquant un ou une institutrice qui les aurait traumatisé,mon sang ne fait qu’un tour!.De là à dire que professeur est une vocation pour moi,je ne sais pas.Je regarde quand même ailleurs pour voir si quelque chose d’autre pourrait m’intéresser. :wink:

Effectivement on peut apprendre à aimer, bien dit. Après tout, je n’étais pas enthousiasmé la première fois qu’on m’a fait écouter miles davis.

Ah oui 2 ans quand même…il faut que je vois si c’est viable.

Oui en gros économie. Avec en numéro un l’intelligence économique (veille concurentielle/espionnage économique). C’est un domaine de recherche de l’information économique qui peut comprendre des moyens légaux (ex : data mining sur des bases de données payantes de type Diane ou LexisNexis, ou moins légaux (ex : organisation de faux entretiens de recrutement pour soutirer des infos sur les entreprises aux candidats). En ce qui concerne la finance tout dépend de ce qui est demandé. D’un point de vue général l’actualité et les dessous des marchés financiers m’intéressent mais dès que ça devient très technique (dès que je dois manipuler les chiffres moi même en fait) ça me fout des boutons.

Je suis aussi tenté par les énergies renouvelables, c’est un sujet d’avenir qui m’intéresse beaucoup et sur lequel je suis bien renseigné, sans pour autant avoir les qualifications scientifiques spécifiques. Mais je pense que plein de domaines s’articulent autour (lobbying, droit, marketing) et permettent de s’en sortir s’en être ingénieur.