Je suis pédiatre et travaille dans mon cabinet dans le centre de ma ville. Chaque jour, je rencontre beaucoup d’enfants, et souvent, ils me disent quelque chose de joyeux. Depuis plusieurs années, j’ai commencé de me le noter parce que je ne veux pas l’oublier! Entretemps, j’ai écrit une grande collection de plus que 200 blagues.
Si vous avez envie de les lire et rire un peu, je peux volontiers raconter quelque chose ici. Naturellement, j’ai modifié les noms d’enfants et leurs familles à cause du secret médical!
1 La déception:
Un cirque en tournée a séjourné dans notre ville pour quelques jours. Beaucoup de familles et leurs enfants ont vu le spectacle.
Tom qui a 6 ans, vient dans mon cabinet parce qu’il a pris froid. Pendant l’examination, je le demande s’il aussi était allé au cirque. « Oui! » dit-il laconiquement. « Est-ce que le spectacle a été bien? » je le demande. Tom hésite un peu: « Oui, les animaux et les clowns sont été très bien et joyeuses. Mais le lanceur de couteaux m’a vraiment decu! » « Pourquoi penses-tu que le lanceur de couteaux a été mauvais? » je le demande. « Alors », dit Tom, « l’homme a pris dix ou douze couteaux dans sa main. Il a tous les jeté contre la dame sur le tableau, mais pas le moindre fois il l’a touché! »
Maintenant, je vous prie: Si vous trouvez quelques fautes dans le texte, corrigez-les pour moi, s’il vous plaît! Et s’il vous voulez lire autres blagues, je puisse volontiers continuer!
C’est vrai qu’ils ne sont pas très doués, les lanceurs de couteaux !
En ce qui concerne les fautes, les voici corrigées :
Enfin c’est tout à fait compréhensible, hein…
En ce qui concerne les fautes avec « je le demande », hormis le fait qu’on utilise plutôt le pronom lui, il faut pratiquer une inversion étant donné qu’on le place en fin de phrase. Et avec la première personne, ça peut paraître bizarre, mais il faut mettre un accent aigu sur le -e final pour faciliter la prononciation (le verbe est néanmoins toujours au présent de l’indicatif).
Pour les deux dernières fautes, c’est un peu délicat, puisque le passé composé de ces verbes se forme avec l’auxiliaire « avoir » : si le COD (complément d’objet direct, c’est-à-dire l’objet ou la personne sur lequel on fait l’action, ici les) est placé avant l’auxiliaire, alors le participe passé doit être accordé avec celui-ci. Le cas contraire, il reste invariable.
Mais bon, cette dernière faute ne s’entend pas à l’oral, donc on t’autorise à la faire…
Madame Müller et son fils Michael viennent dans mon cabinet, parce que Michael a pris froid. Après l’examination, la mère me raconte que Michael a participé à une examination médicale il y a deux semaines à cause de la scolarisation imminente en septembre. Le médecin avait été très content avec Michael. Mais le garcon a dit qu’il n’aie pas envie d’aller à l’école.
À la maison, la mère a discuté beaucoup avec Michael. Mais non, il ne veut jamais! Il a dit qu’il veuille devenir éboueur à l’avenir, et pour cela, il ne soit pas nécessaire d’aller à l’école. La mère a répondu, s’il deviendrait vraiment éboueur, il soit nécessaire de conduire un grand camion. Pour cela, on aurait besoin d’un permis de conduire, mais ce permis il recevrait seulement, après qu’il aie appris à lire et à écrire. C’est pourquoi, il faut qu’il irait à l’école.
« Mais non! Maman! » a-t-il répondu. « Moi, je serai l’homme qui lance les sacs d’ordures sur le camion. Et pour cela, on n’a jamais besoin d’un permis de conduire! »
a noter que à Marseille , le métier d’éboueur était trés recherché!
à l’époque!!
en effet , pas mal payé et surtout , ils ne travaillaient que le matin de bonne heure, et pas de bonheur
et cela leur permettait d’effectuer un autre travail l’aprés midi, donc ils doublaient leur salaire.
par contre pour lancer ils lancaient, et ne ramassaient pas les choses qui tombaient au sol
« ils disaient fini-parti »
plus tôt ils avaient finis , plus tôt ils partaient
de ce fait au contraire de Paris il n’y avait que trés peu de travailleur émigré
enfin à l’époque dans les années 70, maintenant je ne sais pas§
et à Stuttgart c’est comment!
Madame Müller et son fils Michael viennent dans mon cabinet, parce que Michael a pris froid. Après l’examination, la mère me raconte que Michael a participé à une examination médicale il y a deux semaines à cause de la scolarisation imminente en septembre. Le médecin avait été très content avec Michael. Mais le garcon a dit qu’il n’a pas envie d’aller à l’école.
À la maison, la mère a discuté beaucoup avec Michael. Mais non, il ne veut jamais! Il a dit qu’il veut devenir éboueur à l’avenir, et pour cela, il n’est pas nécessaire d’aller à l’école. La mère a répondu que, s’il devenait vraiment éboueur, il serait/sera nécessaire de conduire un grand camion. Pour cela, on aura besoin d’un permis de conduire, mais ce permis, il le recevrait seulement, après qu’il aura appris à lire et à écrire. C’est la raison pour laquelle il faut qu’il aille à l’école.
« Mais non! Maman! » a-t-il répondu. « Moi, je serai l’homme qui lance les sacs d’ordures sur le camion. Et pour cela, on n’a jamais besoin d’un permis de conduire! »
Voilà. Mais il serait utile qu’un vrai francophone regarde encore une fois. Die Fehler sind: du weißt nicht, wann Subjonctif kommt, und du beherschst nicht die Zeitenfolge im si-Satz. In der indirekten Rede im Frz. niemals Subjonctif (außer wo eine andere Regel ihn verlangt). Und jeder Nebensatz, der keine andere Einleitung hat (z.B. si), wird mit que eingeleitet.
Ici, on ne corrige pas les devoirs des élèves. Et puis moi, germanophone, je n’ai aucune idée du niveau dans les différentes classes francaises. Bien sûr, je pourrais te donner un texte parfait, mais ton prof est payé pour la correction et je ne fais pas son travail. Les moderateurs t’en diront plus. Je regrette! Il faut lire d’abord ca: Elèves en allemand : A LIRE AVANT TOUTE DEMANDE
Mon texte n’est pas un devoir a rendre sur feuille à mon prof d’allemand
Je dirais même que c’est tout le contraire.
C’est un text pour moi, sur lequel je vais me baser pour parler à l’oral (sans le text) pour un examen. De plus, j’aimerais bien connaitre les fautes que je fais car c’est le type de text que je produis et sur lequel je peux me baser pour coriger mes erreurs à l’avenir.
Oui, les virgules n’ont pas un rôle décisif en français, pas comme en allemand. Par contre, il est vrai qu’il est plus naturel de ne pas mettre de virgule ici (parce que sinon, on s’arrête tous les dixièmes de seconde pour faire une pause).
À l’oral, on dirait même « c’est pour ça qu’il faut qu’il aille à l’école ». Bon, par contre, c’est vrai que ça fait très lourd à l’écrit…
Robin a 7 ans. Il vient avec sa mère dans mon cabinet parce qu’il a mal au ventre. J’examine le garcon, mais je ne peux rien trouver. Le fils n’a pas de diarrhée, pas de constipation, il ne doit pas vomir. Il ne souffre que de la flatulence. Mais je ne peux pas trouver la cause pour la flatulence.
Sa mère est très soucieuse: « Est-il possible, peut-être, qu’il a un ver solitaire? » moi demande-elle. Mais Robin n’est pas d’accord! « C’est non-sens, Maman! Je ne suis pas d’oiseau qui mange des vers. Comment puisse un ver venir dans mon ventre? » Moi, je ne crois pas qu’il souffre d’un ver solitaire.
« Est-il possible, peut-être, qu’il souffre d’une pertubation du passage de la selle dans son intestin? » la mère me demande. (En allemand, on utilise le même terme pour non seulement la selle, mais aussi pour la chaise!). C’est la cause pour Robin qui ne comprend pas la question de sa mère: « Maman! Maman » C’est aussi non-sens! Comment doit une chaise venir dans mon ventre? Là, il n’y a pas assez d’endroit! Et si une chaise vraiment était dans mon ventre, qui est-ce qu’il y puisse être assis?"
Si vous trouvez quelques fautes dans le texte, n’hésitez pas de les corriger!
@milous17 : attention, ce n’est pas « Est-il possible, peut-être, qu’il ai un ver solitaire? » mais « Est-il possible, peut-être, qu’il ait un ver solitaire? ».
Ah, les joies du subjonctif, je vous plains vraiment, amis allemands ! (et encore, on n’en est pas encore à l’imparfait du subjonctif, « encore eut-il fallût que vous le sachiasse » ).
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Sinon, il y a aussi quelques petites fautes dans les inversions :
« me demande-elle » ↔ pour faciliter la prononciation, on rajoute un « t » entre les deux, « me demande-t-elle ».
« la mère me demande » ↔ « me demande la mère »
Autre petite chose, le « c’est un non-sens » fait un peu bizarre. On dirait plus « ça n’a pas de sens ».
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Enfin je le répète : c’est quand même tout à fait compréhensible.