Voilà une petite discussion pratique pour apprendre correctement et durablement du vocabulaire allemand soit pour le plaisir, soit par nécessité.
Ma technique : un petit logiciel Provoc (seulement disponible sur Mac).
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Le but : remplir ou télécharger des dossiers de vocabulaire et les etster grâce aux différents tests. Le logiciel enregistre les mots les plus durs et on peut les répéter. Chaque jour une petite leçon et une révision par semaine, le résultat est garanti! En gros, c’est une version des cartes de vocabulaire en électronique.
Les plus :
on peut télécharger le vocabulaire si on n’a pas le courage de remplir les fiches
sinon on rempli avec le vocabulaire dont on a besoin le plus vite possible
on peut apprendre plusieurs langues : allemands, anglais, bref ce que vous voulez
on peut enregistrer les prononciation et les mettres sur un Ipod. Du coup pas de perte de temps dans les transports!
Vive les tests!
Modulation de la présentation
il existe un widget pour le dashboard! il n’y a plus qu’à répondre à la question posée.
Les moins :
ce n’est pas disponible pour windows mais il existe des versions autres
l’enregistrement est un peu fastidieux! mais le point positif de cela est qu’on apprend le vocabulaire en même temps!
l’enregistrement de la prononciation est également fastidieuse et il faut être sûr de savoir prononcer les mots! Je n’ai pas encore trouver de vocabulaire à écouter sur le net, je suis preneuse de toute info.
on peut mettre un peu de temps à le maîtriser, mais ce n’est rien.
Je viens de tester Interlex, disponible ici vocab.co.uk/
C’est gratuit et ça marche plutôt bien. Il y a des listes de voc déjà dispo mais on peut aussi constituer ses propres listes, ce qui est assez appréciable.
Je l’ai utilisé avec le suédois, je ne sais pas ce que ça donne avec des langues qui ne s’écrivent pas avec l’alphabet latin.
Par contre, pour ce que j’en ai vu, il n’y pas la possibilité d’écouter les mots.
Salut tout le monde!
Eh bien puisque la question est « comment apprenez-vous votre vocabulaire? », je serais tenté de répondre: à l’ancienne (c’est dans les vieux pots… qu’on fait les meilleures soupes !).
Trois outils indispensables et qui ne coûtent qu’une peau de chagrin: un feutre noir, des Karteikarten et un chouette bouquin en allemand (une revue ou un journal font très bien l’affaire) Et là, « c’est parti mon kiki »!
Je lis le chapitre en entier sans se soucier du dictionnaire
J’essaye de déduire (pas deviner hein, déduire!) le sens des paragraphes en déconstruisant les mots inconnus (der Schlussstein: Schluss + Stein… clé de voute ? Ah ben ouai, ca colle avec le contexte…)
Je souligne les mots inconnus et j’entoure les expressions idiomatiques les plus bigarrées
Une fois que j’ai fini le chapitre, je me motive tel le guerrier du vocabulaire que je suis et je reprends les 15 ou 20 pages que j’ai lu en prenant soin cette fois de chercher les mots soulignés dans le dico
Une Karteikarte par mot: le recto en allemand (avec l’article, le pluriel et le génétif évidemment sinon c’est d’un intérêt limité), et le verso en francais.
Le plus gros est fait, il reste plus qu’à les apprendre méthodiquement: je prends mes petites cartes, je les mélanges et les retourne dans tous les sens (pour apprendre les mots dans le sens allemand > francais mais aussi francais > allemand), et je vérifie celles que je connais
Les mots que je connais dans un tas à gauche, ceux que je ne connais pas à droite. Dès que le tas de droite atteint une vingtaine de cartes, je les re-mélange et je recommence la distribution droite/gauche jusqu’à ce que le tas de droite soit vide. Je recommence avec les cartes restantes, et ainsi de suite. C’est fastidieux mais c’est terriblement efficace, pour peu que l’on prenne le temps de refaire quelques « séances de vocabulaire » avec les cartes d’il y a quelques semaines…
L’idéal est de lire une première fois le texte, d’apprendre le vocabulaire inconnu, et de relire ce même texte une deuxième fois quelques jours plus tard afin de « réactiver » le vocabulaire appris. Si j’utilise un mot dans les 15 jours qui ont suivi son apprentissage, je ne l’oublie plus…
Moi qui suis arrivé à Francfort en ne connaissant ni Stuhl, ni Tisch ni même le Génétif ou encore la conjugaison des verbes forts, me voilà onze mois plus tard l’heureux possesseur d’un bon millier de ces Karteikarten apprises sur le bout des doigts. Après ca, tout est question d’entraînement, de lecture (du point de vue de la construction des phrases la seule solution c’est de lire/écouter beaucoup) et aussi… de mots croisés!
Perso, je suis pas étudiant en germanistique, donc l’acquisition d’un vocabulaire le plus riche et précis possible (notamment pour l’allemand médiéval et moderne) n’est pas mon objectif premier. Les potes qui sont germanistes ont par contre tendance à préférer le système du cahier de vocabulaire qu’ils révisent en cachant la colone de gauche. L’avantage de cette méthode est évidente: ca prend moins de place, on peut préciser davantage les nuances selon les vocables, et surtout on peut l’emmener en cours! Mais les Karteikarten ont ce petit côté ludique qui met un peu de couleur dans ce monde grisâtre qu’est la révision de vocabulaire… Faut avouer: c’est indispensable, mais qu’est-ce que c’est chiant!
Pour moi, ta méthode, lucas, présente deux avantages non négligeables :
tu peux piocher des cartes dans n’importe quel sens, c’est-à-dire réviser le sens DE>FR et FR>DE aléatoirement
toujours parce que c’est aléatoire, ça t’évite d’apprendre les mots dans un ordre. Je m’explique : moi j’ai une mémoire très visuelle, et je crois que j’ai toujours appris par liste comme tes copains germanistes (d’ailleurs ça m’a peut-être pas mal réussi, mais il faut avouer que de cette façon, souvent on se souvient d’un mot parce que « c’est celui qui est sous tel mot ». Bien sûr ça ne gêne pas trop de mémoriser un mot comme ça, sauf que c’est quand même plus long de ressortir le mot à long terme.
Je pense que ta méthode est un peu plus difficile à la base, mais probablement à long terme les résultats sont meilleurs.
je pensais exactement comme toi Sonka, sur la méthode des petites cartes recto-verso… très encombrant… certes… Mais sans doute très pratique aussi
Pour ma part, j’ai aussi une mémoire très visuelle, et j’aurai tendance à jouer sur les couleurs, ou bien à associer l’objet et le mot qui va avec…
Donc… je visualise l’objet, et le mot vient…
mais cela ne peut pas fonctionner à tout les coups
Quand j’étais étudiant, je faisais des fiches toutes simples écrites de ma main par texte. Je m’explique: ma mémoire semble aimer la contextualisation, et le repérage spacial, genre j’ai oublié un mot, mais je suis certain que ce mot est à la deuxième ligne du dernier paragraphe du premier chapitre de la Mort à Venise. Du coup, les révision par textes étaient plus efficaces car elles maintenaient ce lien. Il m’arrive encore de me souvenir où j’ai appris telle ou telle expression il y a 15 ans.
pour ma part je copie des mots allemands par ordre alphabétique dans un cahier, avec la traduction à coté.
le jour où j’ai envie de travailler ça je prépare des feuilles le matin avec le mot français ou allemand, j’attend quelques heures et j’écris la traduction (française ou allemande selon le cas) et je vérifie quand j’ai tout fini. ceux où jai faux je note et je les retravaille le lendemain.
comme je choisis aléatoirement les mots du cahier ça me permet de retomber sur des anciens et de voir si j’ai rien oublié.
Pour ma part, c’était comme EliedeLeuze quand j’étais étudiant (flash cards) ou alors le bon vieux système du tableau excel imprimé, où on cache une colonne, puis l’autre…
Par contre j’ai trouvé il y a 3 jours une appli intéressante pour iPhone qui s’appelle iVocAudio, et qui permet d’apprender ses listes de vocabulaire totalement en audio (après avoir enregistré via le micro): la phase de jeu est très rapide, et les mots qu’on ne connaît pas sons proposés en premier pour les faire travailler d’abord. J’ai trouvé que la version Lite, mais ça m’a l’air vraiment génial comme idée!
Sinon dans un style plus classique iVocabulary permet d’apprendre des listes de vocabulaire téléchargeables sur internet: cette app marche très bien, mais soit on prend des listes toutes faites, soit il faut tout taper …
Un mot isolé de son contexte est un mot inutilisable, pour moi en tous cas.
Donc, une liste de simples mots, je n’y ai jamais mordu.
C’est pourquoi j’ai toujours appris le vocabulaire par expressions entières, ce qui me permet d’une part de manier ce mot selon le genre, le nombre et les cas, et de manier aussi son accentuation qui peut varier (en russe notamment).
Pour les Allemands qui apprennent le français, les expressions entières ont l’avantage d’apprendre à prononcer le mot dans le corps d’une phrase (liaisons).
Cette méthode facilite grandement l’emploi du dictionnaire, quand on hésite sur un sens. On trouve ainsi plus facilement l’exemple qui correspond au sens recherché.
Certes. Tout dépend ce qu’on apprend et pour quoi on apprend. Les listes de noms d’arbres et d’oiseaux en licence, franchement, je ne vois pas ce qu’on peut en faire d’autre qu’une liste pour les savoir suffisamment longtemps pour survivre à l’examen de traduction.
Sinon, en effet, des expressions sont plus utiles. J’ai vu bien de studieux élèves me sortir toutes sortes de mots grandioses mais pas le verbe qui va avec. Que ce soit den Standpunkt vertreten, einen Erlass verkünden, das Problem beheben ou simplement Hunger haben. Ces expressions étant souvent un peu différentes en néerlandais, mes élèves à Amsterdam se trompaient justement là-dessus, car ils sont toujours un peu trop sûrs de leur vocabulaire allemand (maladie endémique dans les lycées néerlandais)
jamais de liste de vocabulaire.
quand il me manque un mot, je le cherche dans le dico, si possible dans un contexte.
quand je l’ai utilisé 3 ou 4 fois, il rentre dans la tête.
par contre avec cette méthode, difficile de se souvenir si c’est der, die ou das.
c’est l’avantage des cartes DE COULEUR (bleues pour der, roses pour die, vertes ou jaunes pour das).
je manie beaucoup mieux la langue depuis que je m’en impregne par radio, télé, livres, revues, conversations,… qu’en l’apprenant dans la littérature classique comme à l’école. pas très utile pour réserver une chambre d’hôtel ou demander son chemin de savoir faire la psychanalyse des contes de fées (un des sujets favoris de mon prof de lycée).
Pour apprendre du vocabulaire, je peux te donner quelques solutions en tant que collégien de niveau 3ème :
-apprendre en recopiant et en récitant
-apprendre en récitant tout simplement
-apprendre grâce à un petit paragraphe qui met en pratique les mots de vocabulaire
pour moi de ces 3 méthodes, la meilleure est d’utiliser le mot dans un contexte (petite phrase).
sauf évidemment pour apprendre des listes de noms d’oiseaux ( ) ou des termes médicaux ou autre nomenclatures. Encore que …
Ah ça, c’est pour la vie, Kissou! Rien de tel qu’un contexte à force résonance physique!
Non mais, tu imagines un peu le potentiel d’apprentissage que cette méthode représenterait? Là, les élèves ne s’ennuieraient plus! On parle toujours de la méthode de l’oreiller… mais c’est pas des blagues!