J’ai besoin de connaître le nom de ces commerces:
boucherie
boulangerie
bureau de tabac
charcuterie
épicerie
fleuriste
pâtissierie
poissonerie
voila c’est tout, je vous remercie!
J’ai besoin de connaître le nom de ces commerces:
boucherie
boulangerie
bureau de tabac
charcuterie
épicerie
fleuriste
pâtissierie
poissonerie
voila c’est tout, je vous remercie!
On pourrait faire toute une histoire culturo-institutionnelle sur ça parce que derriere le mot se cache une difference en « pratique » et législation entre les deux pays: certes on peut (et doit) traduire Tabakgeschäft ou Tabakladen ou Raucherwarenladen, certes on trouve des commerces qui portent ce nom (dans les gares allemandes par exemple) mais il n’y pas de monopole (avec concessions de l’Etat) sur la vente du tabac en Allemagne*, par consequent il n’existent pas de « bureaux de tabac » en tant que tels.
Les fumeurs allemands achetent leurs Raucherwaren un peu partout, au kiosque, chez le marchand de journaux, directement dans des appareils installés dans les bars, resto etc. (bon, ça va peut-être changer maintenant et se limiter avec les nouvelles lois anti-tabac).
Le Tabakladen est le Fachgeschäft (commerce spécialisé) dans tout ça, qui offre le plus grand choix de cigares et autres tabacs pour les « connaisseurs… »
*comme en France (tabac) ou en Italie (sale e tabacchi)
Je te remercie beaucoup!
Mais justement sa m’intéresse de savoir comment sa se passe en allemagne pour les « bureaux de tabac » ou plutôt tabakladen, tu n’aurait pas un lien de la fédération des buralistes allemands? J’aime bien comparer ce qui se passe dans les deux pays…
** HS **
sa: déterminant possessif
ça: pronom démonstratif.
Comment ne pas les confondre ?
Merci
** Fin du HS **
Si, j’en ai trouvé un, la fédération fédérale (:lol: ) des vendeurs en détail de tabac basée a Cologne: Bundesverband des Tabakwaren-Einzelhandels BTWE
Elle défend les interets aussi bien des tout petits commerces (à la « kiosque » journaux/loto/cigarettes) que des « spécialistes » des Tabakgeschäfte/Läden.
Son site est bourré d’infos sur ses campagnes genre « fumer responsable… » les lois et les statistiques (Zahlen und Fakten) sur la vente du tabac en Allemagne. Mais je n’ai pas trouvé d’explications sur « comment ça marche? » je crois justement parce que la question ne se pose pas dans ces termes.
Techniquement, je dirais, c’est un commerce (presque) comme un autre en Allemagne, sans réstrictions particulières (genre concession « tabac » français) sauf pour la protéction des mineurs bien sur. Les vraies restrictions pour les Tabakhändler ne viennent donc pas d’une régulation de l’Etat en amont (à la française, italienne), mais (comme ailleurs en Europe) des lois qui s’appliquent pour leurs clients et limitent la consommation de leurs produits (campagnes anti-tabac).
Mais attention: je dis tout ça avec aplomb mais je t’avoue: sans avoir verifié serieusement (on devrait confirmer auprès de la fédération, eux ils doivent savoir)
Quant aux lois anti-tabac: interessant là aussi la difference entre la France et l’Allemagne: C’est l’affaire des Länder (régions). ça va finir par s’accorder, mais dans la situation actuelle « transitoire » passer d’un Land à l’autre est comme passer la frontière: A Munich par exemple (Bayern) les restos, bistros etc sont déja complètement non-fumeurs, à Berlin (Berlin) en principe aussi, mais la ils peuvent garder des zones « annexes » fumeur closes (ça semble devenir un peu la règle générale pour la majeur partie de l’Allemagne - du moins pour les années à venir), et dans la capitale les controles ne commencent qu’ à l’été prochain, idem pour les exceptions à Maience (Rheinland-Pfalz), mais la on commence à verbaliser dès mi-fevrier - une fois le carnaval terminé avec son sursis accordé aux fumeurs … etc.
Voici une carte interactive* de la situation - pour commencer faut cliquer sur « Start ». *Merci au grand quotidien munichois « Süddeutsche Zeitung »
@moderation: désolé pour cet hors sujet dans la rubrique vocabulaire… mais comment faire und fois une discussion lancé?
Bon, la discussion du tabac terminé? nous pouvons entamer le pain
Là pareil: l’idée que l’Etat à travers ses préfectures (françaises) surveille les vacances des boulangeries (Bäckerei, pl Bäckereien), pour que chaque « citoyen » ait accès garanti (étatique) à sa baguette même en periode de vacances, ça fascine beaucoup les allemands (et les suisses, qui en profitent pour acheter des pains suisses*).
*chose inconnue en Suisse
-Les boulangers allemands ont donc plus de libertés que leur homologues français?
ça depend…
Renseignement pris, je peux confirmer:
ça fonctionne beaucoup plus sur la base de la gestion « d’en bas » par les differents groupes d’entreprises, commerces, communes, Länder etc qu’en France.
Ceci dit, pour les commerces considérés vraiment essentielles (pharmacies par exemple) ça ressemble beaucoup à la France pour les vacances.
Si je veux vendre du pain sans être Bäckermeister, je peux le faire mais dans ce cas mon commerce doit impérativement avoir un autre nom (« coin du plus frais… »; « mmhh chez moi c’est bon… » c’est comme tu veux mais pas Bäckerei). * Tout ça parce que le Handwerk du boulanger fait partie d’une petite cinquantaine de professions artisanales qui restent protégées en Allemagne (geschütztes Handwerk). Les autres ont été libérés lors d’une grande réforme au début des années 2000 (ungeschütztes Handwerk).
En plus, faut être inscrit dans ce qu’on appelle la « Handwerksrolle » d’ une ville, sorte de régistre des maîtres artisans, gérée par la chambre des artians (Handwerkerverband/Handwerkskammer). Mais cette inscription semble être une formalité pour ceux qui sont Bäckermeister.
Autrement dit, les autres boulangers sur place n’ont pas (plus) de levier pour eventuellement freiner mes ambitions et m’interdire l’installation de ma nouvelle petite entreprise dans leur rue, qui pourrait leur faire concurrence.
S’y ajoutent les contraintes sanitaires bien sûr etc… (comme en France).
*il y a toute une guéguerre à cause de ça: des petits commerces mais surtout les supermarchés qui selon les Bäckermeister leur pourrissent la vie avec leurs coins « pain ».
Et inconnue chez moi. Koitèss ?
J’ajouterais bien ma petite théorie à moi. En France, on mange surtout du pain levé (= de la baguette). La baguette, ça ne se conserve pas, il faut en racheter tous les jours. Les Allemands, même s’ils sont aussi friands de leur Brötchen, n’en mangent pas tous les jours. Au quotidien, il mangent surtout des gros pains tassés, qui se conservent bien et qu’ils achètent pour la semaine et tranchent au fur et à mesure. D’où une moindre nécessité du boulanger à chaque coin de rue.
Enfin, ce n’est que mon avis personnel…
Pour aller ans le sens de Sonka,je crois bien que,contrairement à un boulanger français,un boulanger allemand ne fait pas cuire sa fournée chaque nuit,mais seulement 2 ou 3 fois par semaine…Mais je n’en mettrais pas ma main au feu!
« pain suisse » ou « choco suisse » ou « africain » ou « drops » (selon les gens)
-Merci pour ces infos!
Aaaaahhh… Merci. Chez moi, ça n’a pas de nom ce truc, que je sache. D’ailleurs la chose est assez rare en soi.
Un truc qui ressemble un peu au pain au chocolat classique mais en plus long avec le chocolat en plus petit, bon finalement, ça ne ressemble quand-même pas trop au pain au chocolat
Bref, ici à Paris ils le vendent et ici tu peux l’admirer en version industrielle
ah oui, bien sur, je n’ai même pas pensé à ce coté simple, pratique et logique de notre probleme