Compréhension d'un vers d'un refrain de Brecht

Je suis tombé; en feuilletant les « Kalendergeschichten » de Brecht sur la « Ballade der Judenhure Marie Sanders = ballade de la putain à juifs Marie Sanders » , très beau poëme dans lequel il est question des lois raciales de Nuremberg, qui font pleurer plus d’une femme qui « se retrouve au lit avec le mauvais homme. »
La pièce est très belle, mais me pose un problème de compréhesion concernant les deux premiers vers de son refrain et j’ai bien l’impression que je ne suis pas le seul:
Voir ici, texte du poëme avec traduction en anglais et en français .
"Das Fleisch schlägt auf in den Vorstädten "
Perso, je comprends « la chair devient hors de prix, dans les faubourgs. »
Je trouve comme traduction ; "la chair s’écrase " :question: :open_mouth: :question:
Par contre ici, « la chair se fait rare » me semble plus plausible.
J’ai aussi trouvé :"la chair tremble dans les faubourgsça. :open_mouth: :question: :open_mouth:
Et vous, vous comprenez ça comment ? Je n’aimerais pas me coucher idiot ce soir ! :smiley: .
Merci d’avance pour vos suggestions.

Pour rire… Version reverso :

La viande ouvre soudainement dans les faubourgs

(ben pourquoi pas… )… j’avais juste envie de rire…

mais pour redevenir sérieuse… As-tu vu ce PDF Michelmau ?

home.arcor.de/lkowald/leo/texte/ … anders.pdf

tiens… ici : maurice-regnaut.com/public/l … _4_023.htm
on trouve

la chair TREMBLE dans les faubourgs…

Michel, je ne connais pas tellement ce verbe, mais d’après le dico et le contexte, je dirais aussi qu’il s’agit d’une hausse des prix.

A priori , moi aussi je pense au prix, avec l’ambiguité voulue pour la métaphore viande/luxure.

Merci à tous pour vos réponses ! :smiley:

Je me range à l’avis de Sonka.
La viande augmente dans les faubourgs, et l’on dit que c’est la faute des Juifs.