conseil.

je pense que le problème des notes… est un problème tout simple…

Les élèves tiennent autant au système de note que la majorité des profs…

résultats en france… Le classement reste… y’a les élites… et les autres (une majorité !!) c’est pas pour autant que « les autres » n’arrivent à rien ensuite…

mais notre défaut, c’est de tout baser sur les élites…

on changera pas le monde… et on changera pas la france :wink:

En fait hier j’avais commencé un post qui allait plus dans votre sens, puis je l’ai complètement réécrit parce que je le trouvais trop agressif… Comme quoi… :laughing:

Apprendre par plaisir et non pas pour la note : ben oui, je suis pour, et c’est bien pour ça que je ne veux pas qu’on aide les flemmards ! Parce que eux ne viennent ici que pour la note, pas pour apprendre réellement quoi que ce soit sur l’allemand… Et c’est pourquoi ta phrase sur le 7 m’a fait bondir Lynette. Je vois strictement aucun intérêt à avoir un 7 au lieu d’un 0.75 si c’est uniquement pour ne pas être privé de télé demain soir…

Y’a beaucoup de triche dans les contrôles : ah oui et parce que venir faire faire ses devoirs ici, c’est quoi ? Pas de la triche peut-être ? Y’a de la triche, partout, je le condamne, et par conséquent, je n’y contribue pas par le biais de ce forum !

Oui, comme une sanction… du manque de travail la plupart du temps. Des bons sans problèmes, il n’y en a pas. Y’a des bons et des moins bons, des gens qui travaillent et d’autres qui travaillent moins, et les gens qui ont de très bonnes notes sont ceux qui sont bons et travaillent dur… Je n’ai connu qu’une seule personne qui excellait dans toutes les matières, mais elle je peux te garantir qu’elle glandouillait pas… Déjà moi j’étais une bosseuse avec des facilités, mais cette personne bossait beaucoup plus que moi…Quand on arrive à des notes proches du zéro, je suis désolée, mais c’est pas la fautes des profs qui sont partiaux ou quoi, c’est qu’on n’a rien appris. Dans toutes les matières, il y a des choses complexes et puis des choses bêtes et méchantes qu’il suffit d’apprendre par coeur pour ramasser des points (sauf peut-être en philo, et encore…). Y’a un minimum de travail à fournir et ce, sur la durée. Bien sûr qu’il y en a qui baissent les bras sur la durée, mais faire leur boulot à leur place ici, ce n’est pas les aider à retrouver le goût de la matière, c’est au contraire les conforter dans l’idée qu’ils ont bien raison de ne pas se casser la tête puisqu’ils ont de meilleures notes en faisant faire leurs devoirs par d’autres tout disposés à le faire qu’en se fatigant à les faire eux-mêmes…

Quant au système plus sélectif en France qu’en Allemagne… Je suis pas certaine personnellement… Car l’Allemagne sélectionne dans le système scolaire (Numerus clausus), alors qu’en France la sélection ne se fait qu’une fois qu’on a quitté le système scolaire, c’est-à-dire une fois qu’il est trop tard pour redresser la barre…

Quant à la méfiance, la crainte de perdre sa position… Honnêtement, je n’ai jamais connu ça. J’étais toujours dans les têtes de classe, et certains de mes amis aussi, je n’ai jamais ressenti de peur de « perdre sa place ». Sans doute parce que je fais partie d’une génération où il n’y avait de toute façon plus de classement à l’école (sauf au primaire !).

Il n’y a pas de numerus clausus dans le secondaire, Sonka, mais seulement dans l’enseignement supérieur, et dans certaines matières, médecine notamment (c’est pour cela que dernièrement, l’Autriche a enregistré un afflux de candidats allemands aux places d’étude en médecine, cette discipline affichant complet en Allemagne). Parce qu’avec une note inférieure à 2, voire 1,8, point de salut, et on se retrouve à faire de la sociologie ou autres rigolades de ce genre.
Déjà entrer en 6e était une césure souvent mal vécue (voir « Etre et avoir »), et en plus, si on avait pris l’allemand comme 1ère LV, c’était carrément l’élite (avec jusqu’à 2 langues mortes à la clé, le programme n’avait franchement pas évolué, dans ses grandes lignes, depuis le début du siècle…). Quand je vois ce qu’apprennent les élèves en allemand, aujourd’hui, je me dis que j’ai raté quelque chose d’essentiel: la prise directe sur la vie de tous les jours, sur l’histoire récente… Moi, on ne m’a jamais dit, en classe d’allemand, qu’il y avait deux Etats allemands!
Personnellement, comme j’avais des facilités à apprendre dans le primaire, où être deuxième aurait signifié déchoir, je n’avais pas acquis le goût de l’effort dans le secondaire, et je me suis laissé aller, surtout dans les matières qui n’offraient pas d’intérêt pour moi (un bonjour à Lynette entre matheux et physiciens ratés :smiley: N’empêche: en montagne, les lois de la physique sont essentielles, et j’ai quand même retenu des rudiments qui rendent bien service dans des situations précaires. Comme quoi rien n’est perdu!). En conséquence, j’étais ce qu’on appelle un élève moyen, ayant grandi dans le culte des notes, élément d’évaluation reconnu et finalement bien pratique, surtout en cas de redoublement, pour voir si on avait progressé, ou pourquoi on chutait.
P.S. J’ai passé mon bac en 1969, je n’avais pas 18 ans. Mais je n’ai jamais fait d’études en France, donc j’ignore tout du système universitaire français… et du système scolaire actuel! :unamused: C’est pourquoi si d’une part les interventions sur ce forum me sont très précieuses pour me donner une idée de l’état d’esprit des professeurs de la nouvelle génération, d’autre part, je suis souvent troublé par le manque de connaissances de base d’élèves de 1ère ou de T… :unamused:

1969 oschpele… une année pleine de charme :wink:

Comme parent d´eleve,je suis pour la notation des eleves. C´est le seul moyen d´evaluation que j´ai. Cependant j´estime que l´importance de la note doit etre relativisee. Les notes en Allemagne vont de 1(la meilleur) á 6(la plus mauvaise), si mes filles ont une note de 3,5, et que la classe a aussi3,5 pour un teste difficille, je consider que c´est une note plutôt bonne. Si elles ont 2 avec un teste de debutant , et que la moyenne de la classe est de 1,8, pour moi la note est mauvaise. Le plus important c´est les comentaires , ou les anotations ecritent par les profs.
Maintenant j´ai une question,quést que c´est les ecoles STEINER ET SUMMERHILL sur quelles principes qu´elle fonctionnent.

jean luc :wink:

Steiner, perso, je ne connais pas, par contre Summerhill, « libres enfants de Summerhill », c’est une idéologie très américano-soixanthuitarde, (j’avais 20 ans en 68),qui m’a toujours laissé et me laisse aujourd’hui encore, très, très sceptique!!!
Ici quelques infos sur Summerhill:

:wink:

Pour Steiner, c’est l’anthroposophie. Ce mot devrait donner des résultats sur internet. C’est assez proche de Montessori dans l’esprit.

Summerhill, c’est entièrement libre. Les élèves aprennent seulement ce qu’ils veulent. Mais Summerhill est en Grande-Bretagne, pas en Amérique.
Steiner, par contre, a un programme assez sricte, mais les élèves n’ont pas de notes, les profs écrivent un texte sur le comportement et les progrès de chaque enfant. Dans les écoles Steiner, on fait beaucoup de théâtre, de musique, mais aussi du travail manuel comme forger, la menuiserie…

je connais ça sous le nom waldorfschule.Il y a moins d´eleves par classe, c´est prive ,ça goute assez cher.

jean luc :wink:

Ah non, il n’y a pas moins, mais beaucoup d’élèves dans les classes, pour le « mélange des tempéraments », c’est privé, oui, mais ca ne coûte pas tellement. Ils prennent aussi quelques enfants sans argent, pour le mélange. Oui, ce sont les « Waldorfschulen » en allemand, en France elles s’appellent écoles Steiner, Steiner était le fondateur. Et c’est une « Gesamtschule » qui ne fait pas de tri et qui ne fait pas redoubler des classes. Elles ont leurs points faibles, mais j’y ai quand-même mis mes enfants, bien qu’on ne soit pas antroposophe, pour leur éviter la course aux notes.

La course aux notes,le problême ce ne sont pas les notes , mais les parents qui met la pression. je croit que se sont les parents qui ont peur,car beaucoup veullent que leurs enfants soit prof , ingenieur ,diplomer des grandes ecoles.Pour eux etre bouchers, boulangers, coiffeurs c´est un echec, alors que se sont des metiers qui sont aussi nobles.

jean luc :wink:

et ce sont des métiers tout aussi utile (je ne peux pas vivre sans mon boulanger!! ^^)

Dans les systèmes sans notes, les élèves ne sont pas dupes. Ils se comparent et mettent en place des critères alternatifs bien plus rudes pour les plus faibles que la notation intelligente d’un prof. Moi, je m’en fous, car en langue, il suffit de comparer la quantité de rouge sur les copies, avec ou sans note. Quand c’est médiocre, c’est médiocre. Même chez Steiner. :laughing:

Je travaille dans un système oû il faut avoir un sérieux traumatisme cranien pour rater son bac. Résultat, les universités à numerus clausus mettent une moyenne officieuse plus haute. On se retrouve avec un diplôme qui ne donne même pas accès à une formation supérieure parce qu’on n’a pas eu de mention. Franchement, avec ou sans course aux notes, ça revient exactement au même. La sélection à la sortie du lycée est implaccable, et hors de contrôle des pédagogues. On ne peut nier la réalité longtemps, elle est un boomerang qui revient en pleine poire.