je voulais dire: exception faite du service public français (ou plus précisément effectivement: des fonctionnaires français)
C’est en tout cas ce que j’entends toujours ici en France: « c’est un mythe, la culture de grève française, on est tout à fait dans la moyenne européenne si l’ont ne compte pas le cas particulier de la fonction publique. »
J’ai essayé de trouver les derniers chiffres concernant les jounrées des grève en Europe, sans succès (pas non plus sur la répartition public - privé ). Tu en as?
Mais trois choses me semblent évidents:
les syndicats sont extremement faibles en France (mis à part dans la fonction publique) et pas du tout en mesure de mobiliser grand monde dans le privé.
les deux, trois dernières années étaient particulierement « grévistes » en Allemagne, pendant que le mouvement social français était dans l’attente (après l’élection de Sarko).
quoi qu’il en soit, il y a de la marge: les derniers chiffres disponibles*, qui portent sur la periode 1996-2005, montrent qu’en moyenne, en Allemagne il n’y avait que 2,4 journées de grèves par mille employés par an, contre 71,5 en France (secteurs confondus ).
Cela dit, pour la seule année de 2006, ce chiffre aurait « explosé » à 12,4 journées de grève (par millier par an) en Allemagne!
Hihi, comme dit Kissou, vive les promesses ! Ceci dit, je ne me rappelle pas exactement ce qu’il avait promis à ce sujet (n’étant pas concernée).
Un truc bien qu’ils ont fait, c’est le statut auto-entrepreneur qui comporte une baisse substantielle des charges… Mais comme son nom l’indique, c’est pour ceux qui travaillent tout seuls… Et qui de plus ne gagnent pas beaucoup. Donc zéro bénéfice pour l’embauche (par contre ça permet de réduire le chômage et/ou la fraude au fisc).
Pour les grèves, je reste convaincue qu’on est loin devant… Il est vrai que les grèves ont été modérées en France ces dernières années (enfin par rapport à ce qu’on a connu avant…) Mais rien que cette semaine, il y a grève tous les jours dans les transport chez moi. Oui maintenant c’est plus drôle de faire une ou deux journées de grève, alors ils font une heure (et plus si affinités) par jour pendant une semaine…
Sinon, concernant les syndicats, dis-moi Jean-Luc, toi qui connais bien le sujet : crois-tu que ce soit précisément la marginalisation des syndicats qui explique leur radicalisation ?
Personnellement je pense que oui, et apparemment Sarko aussi puisqu’il a essayé de faire des réformes dans ce sens (rien compris à l’efficacité de ces réformes par contre).
la question que tu pose est tres complex, car la periode que nous vivons est tres difficile, et tres tendus.
La radicalisation des syndicats est dû á deux phenomênes distindes
la crise qui fait resordir les tention dans l´entreprise, avec la peur du licenciement sec
2)la multiplication á l´infini des syndicats,qui pour exiter doivent faire de la surenchére sur les autres .L´exemple le plus connu est celui de Sud rail
issue de la cission avec la CFDT, qui surenchére toujours sur la C G T
Sud rail est proche dede Beussancenot.
Concernant la situations actuel, je craint fort qu´il y a dans les prochaines semaines mort d´homme, ouvrier ou patrons.
Concernant les retenues des dirigeants d´entreprises,même si c´est inutile,je trouve celas legitimes, même si c´est illegal, car pour moi c´est un cri de desespoir.
Sarkosi, soutenue par anne parisot , incitent les dirigeants a porte plainte pour sequestration,le chemin pris par le patronat est suicidaire, car je tien á rappeller que la crise á etait declenché par le grand patronat et la haute finance.
le fait aussi que les grand patrons se sont versé des centaines de millions d´euros de bonus avec l´argent des français,c´est comme ci on lancer un cocktail molotof dans une poudriére.Ils sont seul responsable
du drame vecu par ces hommes et ces femmes qui se battent pour sauver leur emplois.SI SARKO AVAIT FAIT DEMITIONER LES DIRIGANTS QUI ONT CONDUIT LEUR SOCIETÈE DANS LE MUR ; IL Y AURAIS EU BEAUCOUP MOINS DE TENTIONS
non je suis tomber sur les même source que toi.
Par contre j´ai trouver un pdf interressant sur le droit de gréve en Allemagne. cps-presse.com/07_11_11_CPS1 … emagne.pdf
J´attire ton attention sur les commantaires orienté(syndicat), mais la page 4 parle du droit de gréve.
En effet interessant, le lien, même si parler de l’« impérialisme allemand » du ferroviaire me parrait un peu fort, surtout venant d’un pays qui pratique depuis lontemps un « impéralisme » poussé en matière d’énergie (et ça n’avait jamais géné les syndicalistes de la gauche dure).
Puis: est-ce que c’est plutôt aux employés de décider du statut d’une entreprise publique ou aux « élus du peuple »… perso, je suis quand même pour les derniers.
Cela dit, c’est une discussion fascinante que tu lances ici, qui va directement au centre des differences « culturelles » entre les deux pays.
Moi, germanophone, j’étais élevé dans la perception suivante (qui était aussi celle de la « gauche » dominante):
les employeurs (normalement) ne sont pas des escrocs, ils essaient de gerer au mieux leur boite compte tenu des défis et contraintes de leur marche particulier et de la conjoncture en général (bref: ils embauchent dès qu’ils peuvent, ils licencient parce qu’ils n’ont pas d’autre choix).
l’état veille au bon fonctionnement de l’économie, définit le cadre pour que la concurrence ne soit pas faussée, pour proteger non pas les emplois mais les employés en cas de problème. Mais il n’intervient jamais directement dans la gestion d’une entreprise (exeption faite des entreprises publics bien sûr).
le cadre de la politique économique se définit avant tout par le rapport de force général (comme exprimé au suffrage universel).
Ici en France, en revanche, j’ai l’impression que le discours dominant est plutôt l’inverse:
l’état doit - si besoin est - intervenir directement dans les affaires des entreprises. C’est ce que les syndicats revendiquent et ce que même la droite confirme « indirectement » quand Sarkozy se voit « contraint » de promettre par ex. de « sauver » telle ou telle boite.
les employeurs (normalement) sont des escrocs. Il faut se méfier. Ils licencient pour faire des profits, ils doivent donc être forcé de sauver au maximum leurs emplois, même en cas de récession grave.
la viablilté économique d’une entreprise n’est pas un facteur déterminant dans la discussion publique de l’emploi et du licenciement.
les syndicats sont les mieux placés pour définir le cadre de la politique économique. Ils ont le droit de faire des grèves qui n’ont rien à voir avec un problème concret lié à leurs conditions de travail spécifiques. Ils peuvent déclencher des grèves « politiques » (de solidarité « générale ») et ou « préventives » - chose qui, dans la perception « germanophone » parait inconcevable.
Je carricature un peu - des deux cotés - mais seulement pour mieux montrer les differences.
il y a une grande difference dans le recrutement des managers allemands et français.Les managers des grands groupes allemands,font les ecoles internationales,puis rentre dans un grands groupes, doivent demontrés leurs competences, avant d´acceder aux plus hautes fonctions. En France
les managers des grands groupe sorten majoritaiment de l Ecole Nationale d ´Administration(ENA), reste quelques année dans les ministeres, comme directeur de cabinet, puis ils entrent directement dans les grand groupe comme P D G . Ils peuvent aussi rerentrés dans leur administration d´origine, en cas de bession.Ils n´ont pas la culture d´entreprise, comme les allemands. La pratique des chaise musicales en France est courantes , car si tu sort pas de l´ENA, tu ne peut pas accerder aux poste de PDG.
concernant les syndicats français et allemand(employers et ouvriers)
les premiers ne sont pas sociaux demodrates comme les allemands,mais plus á gauche, voire communistes ou ultras gauche.
En France, les syndicats ne s´occupent pas de la politique economique,mais ils veullent que les revendications des travailleurs soit pris en compte, dans tout les domaines , y compris en dehors de l´usine.
par ex le soutients des syndicats, aux lycéens lors des manifs contre le cpe, et le cne.
En Allemagne, les syndicats s´enfout carrément .Il leur import peu si la hausse de salaires , soit bouffée par de nouvelles taxes.
les dirigeants syndicaux français,sont majoritaiment issus de la base, même si leur education n´a rien de populaire, en Allemagne ils sortent directement de l´universitée, le syndicat devient une entreprise(I G METAL, des milliers de salariers)et un tresor de guerre enorme.
En France, on frappe d´abord, ensuite on tente de discuter, en Allemagne , on discute avant , on tente de frapper apres.
En France il n´y a pas d´obligation pour discuter á certain moment, en Allemagne si.
Oui enfin sur l’ENA faut pas exagérer non plus, les énarques sont minoritaires à la tête des entreprises du CAC 40, pour ne donner qu’un exemple. Mais enfin bon, je suis globalement d’accord sur le constat.
Maintenant, ce qui est intéressant, c’est de voir si les deux pays vont (un peu) s’inspirer l’un de l’autre. Je pense à l’expédition des Conti en Allemagne. Et aujourd’hui, j’ai entendu au journal qu’Oscar Lafontaine encourageait les ouvriers allemands à séquestrer eux aussi leurs patrons !
je ne pense pas que tous les patrons sont des escros,ils ne faut pas confondre ceux du cac40,ou 120,qui ne sont que des salariers,avec des millions de petits patrons, de pmi-pme,qui se deménent comme des fous
pour faire tourner leurs entreprises.Mais ils ne veullent pas associer leurs employes, au destin de l´entreprise.Il faut reconnaitre aussi que beaucoups d ouvriers´ne savent pas lire une fiche de paye, et se foutent de l´environnement economique dans lequelle evolue l´entreprise.
Beaucoup confondent les grands groupes industrielles, dont les gros actionaires ne sont que des financiers qui veullent toujours plus d´argent, avec les pmi-pme qui sont souvent victimes de ces grands groupes,et qui doivent se battrent
Moi j´ai pas entendu ça,mais connaissant le bonhomme, il est fidéle á lui même.C´est le seul homme de gauche , que je respecte.En plus il parle tres bien le français.