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Depuis plusieures semaines,en France, il y a une raticalisation du monde des salariers , avec des violences contres certains patrons,comme des retenues, sequestration,occupations d´usines, blocages en tous genres,manifestations, Mais en pas Allemagne( pas encore). Je vous invite á debattre de cette difference.

           jean  luc :wink:

Je pense que quand les salariés sont poussés à bout par des patrons qui les méprisent ils peuvent en arriver à utiliser la séquestration pour montrer leur ras le bol.
Si cela ne se fait pas en Allemagne c’est sans doute parce que les syndicats essayent de résoudre les crises avant d’en arriver à de telles extrémités.
il y a une culture de l’entreprise différente de la France, plus légaliste sans doute mais salariés français comme allemands subissent les mêmes conséquences des délocalisations.

Je pense pas qu’on puisse comparer les deux mondes de travail…

Les français sont des raleurs, jamais content, ils détestent les patrons mais votent à droite… Bref, rien à voir…etc

La France a une sorte d’inconscient du mythe de l’irréductible petit village gaulois face à la mondialisation et au capitalisme en général, avec en plus le côté historique de révolution(s) et Mai 68 pour y faire face…

Je n’ai plus le livre sous la main, ni du coup certaines références intéressantes mais le livre « Le grand méchant marché » (A. Landier et D. Thesmar), expliquait pourquoi en France l’économie de marché était en fait « mal vécu » avec certaines idées reçues et fait un petit compte rendu historique… Mais du coup avec la crise ce n’est pas maintenant que cela va changer, au contraire …

mais les séquestrations sont quelques choses de courant, même si ça parait être le dernier ‹ moyen à la mode › avec la crise.

Personnellement je veux travailler dans les Ressources Humaines, et je me souviens il y a 2 ans pour la présentation de mon projet professionnel (en l’occurence à ce moment là: quelles options / départ à l’étranger / master envisagé / postes etc etc) avec ma maître de stage (directrice RH) et le responsable Projet Pro’, ils s’étaient tous les 2 lancés dans une grande discussion sur ce sujet en me disant avec plein d’entrain « quand tu dois aller négocier ou discuter de quelque chose avec les syndicats sur une site de production, tu emmènes toujours quelques provisions et si possible un sac de couchage, car tu sais jamais quand est ce que tu va ressortir »

et on me rappelait encore il y a quelques semaines à moi et mes camarades étudiants RH, quand il y avait eu une séquestration d’un responsable de Sony, lors d’une conférence, « mais vous savez généralement, avec le directeur, il y a quasiment toujours le responsable RH qui se fait séquestrer aussi! » Ah…ah aha…c’est pas trop ce que j’envisagai de faire pour plus tard… :open_mouth:

Donc je pense que c’est plus une question « d’habitude » en France, ça a toujours été plus radical. Bon il y a le sport national des grèves, mais il y a toujours eu des blocages de ports ou de la part des routiers (il y en avait même souvent dans les années 90, non?). Et les agriculteurs / producteurs qui déversent une partie de leurs récoltes (dans ma famille le pont sur la voix express à Morlaix, sera toujours appelé le pont aux choux-fleurs d’ailleurs!!)
mais bon c’est vrai que maintenant ça tourne de plus en plus au sabotage et ça devient inquiétant …

Je trouve ce que tu dit , est tres reducteur. D´apres toi il y a rien á comprendre.Comprendre cette difference c´est aussi comprendre l´autre.
je pense que je pose une question philosophique.

jean luc :wink:

C´est tres interressant ce que tu ecrit, je laisse les autres intervenir pour dialogué ensemble. J´interviendrais un peu plus tard.
Merci

 jean  luc :wink:

C’est une façon très réductrice de voir les choses et cela frise le mépris.
On ne peut pas supprimer des centaines d’emplois au nom de la rentabiliter et espèrer toujours passer à travers les gouttes. Il y a une violence excercée contre les salariés qui produisent la richesse de l’entreprise et cette violence doit être prise en compte.
Ils réagissent en fonction de leur désespoir, de leur vécut. Ils n’ont pas envie de se retrouver au resto du coeur. Ils veulent pouvoir payer leurs traites, élever leurs enfants dignement, partir en vacances etc…
Les RGRH sont d’ailleurs victimes de leur propre système puisque de plus en plus ils se retrouvent au chômage à 40 ans car jugés « trop » vieux.
Les Français sont bien conscient des injustices sociales de leur société et même si je ne cautionne pas cette violence je la comprend.
En Allemagne les syndicats participent plus souvent aux décisions stratégiques qui engagent l’avenir de l’entreprise. Ils disposent d’un réel pouvoir. Ils peuvent ainsi expliquer plus facilement les conséquences sociales qui peuvent en découler.
De plus il n’est pas vrai de réduire la France au village d’Astérix et au grèves qui seraient aussi catactéristiques de notre pays que la tour Eiffel.
En réalité la France est aussi impliquée dans la mondialisation que les autres pays et en sort plutôt gagnante si on en croit les statistiques.
La France ne serait pas la première destination touristique du monde si c’était sans arrêt le foutoir.

Quant aux reactions des citoyens allemands en face de la crise on peut constater une certain habitude en regardant les sondages politiques :
La parti néolibérale, la FDP gagne des percents de plus en plus au fil des mois derniers. Une habitude très allemand je pense : "Den Bock zum Gärtner machen (employer le « bouc » comme jardinier :unamused: je crois on dit en français « enfermer le loup dans la bergerie.
C’est incroyable à mon avis parce-qu’on sait bien que surtout la politique économique néolibérale et sa circulation d’argent « pathologique libre » et sans ethique » a causé la crise pour l’essentiel.

POur ma part, je ne parlerai que de la France, il me semble que si, dans les grands groupes (tels que ceux qui licencient à tout va actuellement) on avait écouté les employés de TOUT les rangs sociaux, on n’en serait peut-être pas là !

Parce qu’il est facile d’accuser la crise, mais dans certains cas, la crise n’est pas forcément responsable du licenciement des ouvriers de l’entreprise X !
Parfois les ouvriers ont tiré la sonnette d’alarme il y a déjà 2 ou 3 ans, et personne ne les a écouté… Normal… simples ouvriers… ils n’y connaissent rien ! POurtant… C’est le simple ouvrier qui fait marcher par la boite !! Pas de DRH (désolée Milly ! ) et encore moins le PDG qui se remplit souvent les poches à ne rien faire !

Maintenant que les ouvriers durcissent le mouvement, et séquestrent (gentiment hein !!! Faut le dire !!! Les patrons ne sortent pas de 24 h de séquestration, sur une civière, déshydratés et tabassés ! ) et bien là… on se dit « aaaa ?? les ouvriers ils ont quelque chose à dire ??? »…

il aurait peut-être fallu tendre l’oreille avant !

Concernant les allemands, ils n’ont sans doute pas la politique « gréviste » et utilisons « La Force » qu’ont les français, mais leur réaction se fait peut-être entendre sur d’autres points non ?

Je ne suis pas d’accord avec ça, et c’est typiquement le genre de discours adoré par les Français, que dénonçait Kat et, dans une moindre mesure, Milly…
Non, ce qui fait tourner la boîte, c’est tout le monde en même temps ! Les ouvriers, ils savent pas réaliser des fiches de paie et des contrats d’embauche, ils savent pas trouver des clients, ils savent pas régler des litiges juridiques, ils savent pas faire un bilan ni un compte de résultat, ils savent pas élaborer des stratégies d’export ou d’expansion à l’international, ils savent pas mettre en place une campagne de publicité… Oui, les ouvriers font tourner les usines, mais si y’a personne pour vendre ce qu’ils produisent, eh ben ça sert à rien et ils peuvent aller pointer au chômage…
Ouvriers, patrons et toutes les autres fonctions de l’entreprise sont interdépendants et les uns ne peuvent pas de se passer des autres et vice-versa…
Quant au PDG « qui se remplit les poches à ne rien faire », faut arrêter avec ce mythe, quand les PDG ne font rien (ce qui est rare), les entreprises coulent et le remplissage de poches prend donc fin très rapidement.

Ce qui n’empêche pas que je sois d’accord avec toi pour dire qu’il faut plus écouter les employés. Mais je pense que ça n’a pas trop à voir avec la crise : comme tu le dis certaines entreprises auraient dû s’alerter depuis plusieurs années, soit une époque où il n’y avait pas de crise. Ce sont des entreprises qui ont des problèmes structurels graves et qui malheureusement profitent de « la crise » pour se séparer de salariés, ce qui soigne les symptômes mais pas la cause.
Je suis d’accord pour aider l’industrie du bâtiment par exemple (même si j’ai l’impression qu’elle va s’en sortir toute seule), parce que c’est une industrie qui a de l’avenir, on aura toujours besoin de construire, on manque de logements en France et il y a beaucoup à faire sur le terrain de l’écorénovation. Par contre je trouve stupide cet acharnement à sauver l’industrie automobile, ça flatte nos égos de « grands pays » qui ont de « grandes marques automobiles », mais pour moi il y a trop d’acteurs sur le marché, l’industrie automobile est dans une impasse, sans avenir, elle refuse de prendre en compte les enjeux écologiques et ne se rend pas compte que les gens ne veulent plus avoir chacun trois voitures et en changer tous les ans… On ferait mieux d’investir cet argent dans la reconversion des ouvriers des secteurs touchés vers des secteurs plus porteurs.

mais l’inverse est aussi bon Sonka… S’il n’y avait pas les ouvriers… on n’aurait pas besoin des publicistes, des DRH, des PDG, des comptables etc etc :wink: (c’est un peu l’histoire de " qui est arrivé le premier, la poule ou l’oeuf" :wink: )

Cependant je suis également d’accord avec toi sur le fait que les préoccupations sur l’industrie automobile (pour reprendre ton exemple) est effectivement une sorte d’acharnement au détriment de sociétés qui, elles, mériteraient qu’on les aide :wink:

mais Chacun voit midi à sa porte :wink: (j’ignore si c’est typiquement français mais l’être humain a toujours tendance à rapporter tout à sa petite personne… )

Quant aux PDG qui s’en mettent plein les poches, j’assume mes écrits ! et ceux qui ont des boites qui coulent, ne sont pas les derniers à se remplir les poches… désolée… (mais j’admets aussi que l’on ne partage pas mon opinion ! )

et les allemands ?? ils voient cela comment ?

Oui, c’est exactement ce que j’ai écrit ci-dessus, si tu me relis attentivement… :unamused:

Là c’est pas vraiment une opinion, c’est plutôt une méconnaissance du droit… Quand une entreprise coule, les employés sont les premiers servis sur les « miettes » (ce qui est bien normal). Ce sont ensuite les impôts, et enfin tous les autres, par exemple les fournisseurs (pour qui il ne reste généralement plus rien). Si le PDG est un gérant non actionnaire, cela revient à dire qu’il est salarié, il est donc indemnisé au même titre que les salariés (pas moins mais pas plus non plus, proportionnellement à l’ancienneté, au salaire, etc.) Si le PDG est le fondateur actionnaire principal, ben il gagne rien du tout et perd toute sa mise, sa responsabilité étant limitée à ses apports. Sauf s’il est prouvé qu’il y a faute grave de gestion, auquel cas tous ses biens personnels peuvent être saisis pour payer tout ce qu’il y a à payer et que j’ai évoqué ci-dessus. Je n’ai pas besoin de te faire un dessin pour te faire comprendre que si un patron ne fait « rien », il est très aisé de prouver la faute grave et donc de lui faire perdre tout ce qu’il a… Evidemment, c’est plus facile de dire qu’ils ne font rien plutôt que d’admettre que les patrons aussi bossent, qu’ils prennent des risques énormes et que parfois ils ne réussissent pas parce qu’il arrive à tout le monde de faire des erreurs, ce qui coûte l’emploi de leurs salariés mais aussi le leur, tous leurs revenus et parfois la perte de leur patrimoine. Et que si les patrons n’avaient pas eu les c*** de prendre ce risque, ben les salariés, ils se seraient pas contentés de perdre leur boulot, ils en auraient juste jamais eu dès le départ.

La France est en train de devenir championne de la création d’entreprise… Mais d’entreprises sans emplois ! La plupart des entreprises créées sont comme la mienne : elles emploient juste leur créateur et personne d’autre. Parce que même quand leur entreprise et prospère et gagne beaucoup d’argent, les entrepreneurs ne veulent plus supporter la responsabilité sociale et financière des employés, qui est énorme. Et accessoirement parce qu’ils ont pas envie d’entendre les syndicats demander qu’on les embroche, parce qu’ils ont pas envie de se faire séquestrer ou lancer des tomates en cas de conflit social, etc. Alors comme ça me diras-tu, tout le monde est très content, chacun bosse dans son coin, plus patron plus de subordonnés. Sauf que… y’a des secteurs où on ne peut pas bosser seul. Sauf que… la majorité des gens est incapable de diriger une entreprise, même individuelle. Sauf que… enfin et surtout, ce modèle d’activité ne laisse aucune place aux jeunes ! C’est le modèle qu’a adopté le secteur dans lequel je travaille, et il est devenu quasiment impossible aux jeunes diplômés de trouver un emploi salarié. Ils sont donc invités (forcés ?) à créer leur propre entreprise, sans la moindre expérience du métier, et encore moins de l’entreprenariat, cela va sans dire. En d’autres termes, c’est démerdez-vous et tant pis pour vous si vous vous plantez et finissez caissier chez macdég après avoir galéré pendant des années et planté votre projet professionnel.

Sur cette partie là, je te rejoins à 120 % !!! J’ai une amie qui fait le même boulot que toi (en Freelance)… qui… Embaucherait quelqu’un au moins à temps partiel… Sauf que… les charges qu’elle aurait à payer sont exhorbitantes pour une petite « entreprise » comme la sienne…

Résultat, elle bosse plus… mais toute seule…

La solution serait probablement une baisse des charges patronales, ce qui permettrait (peut-être !) une embauche à plus ou moins long terme…

mais cela ne dépend plus des patrons… mais de l’état… :wink:

Sarko l’avait pourtant promis, non?

T’as déjà vu un Président tenir ses promesses Nebenstelle ?? :laughing: :laughing:

Très réducteur, certes mais c’est ce que j’observe autour de moi sur les français. (und ich bin Französe)

je suis en allemagne depuis 1991, avant j´etais tresorier de l´union departemental C G T du commerce de meurthe et mosselle (benevole).Menbre du parti communiste.
J´etais petit actionaires de certaine societée coté au cac 40.
Le Samedi je lisait INVESTIR, le dimanche l´HUMANTEÈ.
J´etais devenu un specialiste du droit du travail, pour les salariers.
je suis toujour etonné que l´on apprenne aux jeunes diplomés RH,que les syndicats sont des voyous,des enmerdeurs,des gens qui conprenne rien á la societée,voire des saboteurs.La premiére des choses , il faut savoir que depuis quelques années il y a eu plus de gréves , en Allemagne ;quand France.
En France , on a tout fait pour affaiblir les syndicats, quand il y a un accord sur les salaires dans l´entreprise , ou branche, il est applicable á tous, en Allemagne seulement aux menbres du syndicat.
En France dans les conseils d´administration des societées , les syndicats sont absent, en Allemagne ils ont la moities des sieges du comitée , c´est la cogetion.Toutes embauches dans l´entreprise doit avoir l´aval du syndicat. En clair c´est la cogestion.
En France les cadres"superieurs" sont d´une arrogance , et d´une suffissance incroyable.Ma femme est Pharmacienne , si elle avait ete Française jamais ,jamais j´aurais pu me marié avec elle.
Quand je travaille sur les chantiers, jamais les architéques me respecter.
Ils parlaient aux ouvriers comme á des chiens,sauf une fois óu c´etais une femme,elle m´a appeller MONSIEUR :astonished: , elle a terminée son chantier avec 2mois d´avance , avec les autres c´etaient toujours avec 1 ou 2 mois de retard.La difference etait elle nous respecter , quand il y avait un problême on lui signalé , et on proposer une solu tion,avec les autre ils etaient con avec nous , nous on l´etaient avec eux, on opposer notre force d´inertie :laughing:

jean luc :wink:

Effectivement, mais exception faite du service public, non?

concernant les fonctionaires , ils n´ont pas le droit de gréve.mais concernant les services plublic, au contraire les gréves ont etais plus importantes quand France
il faut savoir que les service plublic , comme la poste , la deutch banh, les hopiteaux,les nouveaux prof,les employers municipaux,ne sont pas fonctionaires.Ne sont fonctionaire , que la justice,l´armée , la police,le ministére des finances,l´administration centrale federal, et des länder, quand á l´education , á therme seul resteras fonctionaire , le rector , et co rector de l´ecole.

jean luc :wink:

Je dirai ils ne sont PLUS fonctionnaires…

Car, au moins pour la poste, les nouveaux embauchés n’ont pas le statut de fonctionnaire, mais les anciens qui ont été embauchés du temps où on était fonctionnaire à la Poste, ont gardé leur statut de fonctionnaire :wink: (je parle de la poste allemande :wink: )