Si vous voulez tout savoir sur la crise financière mondiale vous pouvez visionner cette émission pendant une semaine :
C dans l’air : Les bourses nous font payer la note.
France 5 lundi 08/08/2011 à 17h48.
Si vous voulez tout savoir sur la crise financière mondiale vous pouvez visionner cette émission pendant une semaine :
C dans l’air : Les bourses nous font payer la note.
France 5 lundi 08/08/2011 à 17h48.
C dans l’air
Excellente émission de la 5, habituellement dirigée par l’excellent Yves Calvi (actuellement en vacances.)
A ne râter en aucun cas quel que soit le sujet.
Excellente émission en effet quelque soit les sujets abordés.
je vais d’ailleurs la revisionner ce soir car il sagit d’un sujet qui mérite une reflexion approfondie comme en général tous ceux qui sont abordés.
Malheureusement je rate beaucoup de ces émissions.
Les parlements de la zone euro écourtent leurs vacances
Le parlement belge recommencera à travailler avec six semaines d’avance pour approuver les nouvelles mesures liées au sauvetage de la zone euro qui seront vitales pour l’avenir de la monnaie unique, a déclaré hier (7 août) le premier ministre du pays, Yves Leterme.
José Manuel Barroso, le président de la Commission, a récemment demandé aux dirigeants européens de respecter leurs promesses et d’adopter le FESF sans délai. Vendredi, le commissaire aux affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, a affirmé que les procédures techniques et politiques devraient être terminées d’ici le début du mois de septembre.
euractiv.fr/parlements-zone- … es-article
Tout cela n’a aucune importance.
Une seule chose a de l’importance : Ce que va faire l’allemagne.
C’est l’Allemagne et elle seule qui sauvera ou non la zone euro.
Tout le reste n’est que littérature.
Or l’Allemagne perdrait tellement d’argent a laisser tomber l’euro que cette hypothèse est totalement impossible.
J’ai raison : Vous allez payer pour la Grèce.
On est tous dans le même bateau , quand il y a un trou , on le colmate. Si tu voit une autre solution tu me le dit.
Ce qui me fait penser à la blague du troufion qui est interrogé sur les mesures de protection individuelle :
Tu as parfaitement raison Jean-Luc : Il n’y a pas d’autre solution.
Ou alors c’est le krack de 1929 multiplié par 100 000. et le recours a des solutions moins démocratiques.
Donc tout le monde va payer y compris les Français d’ailleurs.
Car ne pas vouloir payer serait bien pire et cela les Allemands le savent parfaitement d’ailleurs.
L’Allemagne sauvera l’euro ou nous sombrerons avec l’Allemagne.
Et ceux qui nous disent le contraire sont des fous.
Astucieux en effet.
Après le sommet de la zone euro du 21 juillet, le président de la République a écrit aux élus nationaux. Le souci de Nicolas Sarkozy de rester en phase avec les autorités allemandes et sa volonté d’associer les parlementaires nationaux à la consolidation de l’euro méritent d’être salués : l’Allemagne est un partenaire essentiel et le Parlement a un rôle important à jouer pour que soient enfin respectés les engagements de la France en matière de discipline budgétaire. Toutefois, ni le « franco-allemand », ni les institutions nationales ne suffiront à asseoir la légitimité politique de la zone euro. La méthode que la chancelière et Nicolas Sarkozy privilégient soulève trois difficultés majeures.
lemonde.fr/idees/article/201 … _3232.html
A noter que l’article ci-dessus est tiré d’un journal italien.
Maintenant, le point de vue d’un journal britannique, avec un son de cloche très différent…
La suite : presseurop.eu/fr/content/art … -allemagne
Actuellement, je ne pense pas que la France soit politiquement prête à tourner le dos à l’Allemagne. Alors je me demande : les idées de cet article sont-elles juste divagations de l’auteur, ou a-t-il des motifs « réels et sérieux » de penser que la France pourrait retourner sa veste ? Y a-t-il des indices qui vont en ce sens ?
Cet prise de position est parfaitement ridicule et nous conduirait directement à la guerre.
:
Je tiens à te rassurer Sonka : Tu n’as pas besoin de faire une psychanalyse car tu es saine de corps et d’esprit.
Il n’y a strictement aucun indice qui permette d’aller dans ce sens…De toute façon ce serait un véritable suicide.
Merci de me rassurer, fifi ! J’avoue que je ne suis cette crise que d’un œil, alors je me demandais si j’avais loupé un wagon !
Vous étiez au courant de cette entrevue ?
La scène se passe dans les jardins du Château Bellevue, à Berlin. Angela von Mecklemburg et Nicolas de Neuilly se sont discrètement éclipsés de la réception offerte par le roi de Prusse. On entend, au loin, les accents du quatuor de Joseph Haydn.
Nicolas : > > Madame, l’heure est grave : alors que Berlin danse > > Athènes est en émoi et Lisbonne est en transes. > > Voyez la verte Erin, voyez l’Estrémadoure > > Entendez les Romains : ils appellent au secours ! > > Ils scrutent l’horizon, et implorent les Dieux. > > Tous les coffres sont vides, et les peuples anxieux > > Attendent de vous, madame, le geste généreux ! > > De leur accablement ils m’ont fait l’interprète : > > Leur destin est scellé, à moins qu’on ne leur prête > > Cet argent des Allemands sur lesquels vous régnez. > > Cette cause est bien rude, mais laissez-moi plaider…
Angela : > > Taisez-vous Nicolas ! Je crois qu’il y a méprise > > Folle étais-je de croire à une douce surprise > > En vous suivant ici seule et sans équipage > > Je m’attendais, c’est sûr, à bien d’autres hommages ! > > Mais je dois déchanter, et comme c’est humiliant > > De n’être courtisée que pour son seul argent !
Nicolas : > > Madame, les temps sont durs, et votre cœur est grand > > Vos attraits sont troublants, mais il n’est point décent > > D’entrer en badinage quand notre maison brûle ! > > Le monde nous regarde, craignons le ridicule ! > > Notre Europe est malade, et vous seule pouvez > > La soigner, la guérir et, qui sait ? La sauver ! > > Nous sommes aujourd’hui tout au bord de l’abîme > > Vous n’y êtes pour rien, mais soyez magnanime ! > > Les Grecs ont trop triché ? Alors la belle affaire ! > > Qu’on les châtie un peu, mais votre main de fer > > Est cruelle aux Hellènes, et nous frappe d’effroi !
Angela : > > J’entends partout gronder, en Saxe, Bade ou Bavière > > L’ouvrier mécontent, le patron en colère. > > Ma richesse est la leur, ils ont bien travaillé. > > L’or du Rhin, c’est leur sueur et leur habileté. > > Et vous me demandez, avec fougue et passion > > De jeter cette fortune au pied du Parthénon ? > > Ce serait trop facile et ma réponse est non !
Nicolas : > > On ne se grandit pas en affamant la Grèce > > En oubliant Platon, Sophocle et Périclès ! > > Nos anciens nous regardent, et nous font le grief > > D’être des épiciers et non pas de vrais chefs ! > > Helmut Kohl est furieux et Giscard désespère. > > Un seul geste suffit, et demain à Bruxelles
Desserrez, je vous prie, le nœud de l’escarcelle !
Angela : > > Brisons là, je vous prie, la nuit est encore belle > > Votre éloquence est grande et mon âme chancelle… > > Mais si je disais oui à toutes vos demandes > > Je comblerais la femme, et trahirais l’Allemande !
(Ils s’éloignent, chacun de leur côté)
Excellent.
Qu’en des termes galants ces choses-là sont dites ! Nicolas ferait-il, sans le savoir, des alexandrins, tout comme Monsieur Jourdain faisait, sans le savoir, de la prose ?
A t’il la culture qui lui permettrait de le faire ?
J’en doute.