Aujourd’hui en Allemagne, au moins 450 000 jeunes vivent en colocation. Impossible de trouver autrement un vieil appartement en plein centre-ville, où l’on puisse louer une chambrette de 13 mètres carrés. La formule séduit donc depuis des années et, avec l’augmentation du nombre d’étudiants chaque année, les colocations dans les villes universitaires allemandes ne cessent d’augmenter.
Les sites Internet dédiés à la recherche de colocataires aident à dénicher des chambres dans des villes plus ou moins chères, de Hambourg (chère, très chère) à Oldenbourg (Basse-Saxe) Bamberg (en Bavière) ou Dresde (dans la Saxe). Partout, les candidats se bousculent au portillon, la demande excédant l’offre. Aussi, bon nombre de colocataires subissent-ils un étrange entretien d’accueil : il ressemble davantage à un casting de la Fondation universitaire allemande [qui octroie des bourses de mérite aux étudiants] qu’à une anodine discussion destinée à faire connaissance.
Car il est des colocataires dont on ne veut pas. Voici quelques profils indésirables que nombre de “recruteurs” tentent de dépister pour les éviter. Évidemment, la liste n’est pas exhaustive…
Le problème quand on cherche une collocation ou un nouveau colocataire, c’est qu’ils sont pour beaucoup « dans la norme »: ils font le ménage, ils sont sympas, etc. Le profil idéal, sauf qu’après avoir vécu quelques semaines avec, c’est souvent une grosse désillusion (c’est du vécu => 3 collocations différentes, 3 fois le même problème de mensonge). Donc la colloc, ça a beau être attractif, il y a aussi de plus en plus d’étudiants qui veulent vivre seuls car trop de problèmes avec les colocataires. D’ailleurs, je me suis toujours demandés comment autant de gens arrivaient à vivre en couple quand on voit le nombre de personnes en collocation qui sont invivables!
En couple tu connais la personne avec qui tu emménages, ce qui n’est pas le cas avec les inconnus avec qui tu as parlé 10min… et puis en plus en couple tu peux faire des galipettes pour enterrer la hache de guerre
Sans rentrer dans le débat, on peut découvrir réellement une personne après 10 ans passés ensemble ou plus Sans compter le nombre de couples qui se séparent parce que finalement, ils ne supportent pas de vivre sous le même toit…
Tant de pessimisme!
Je ne pense vraiment pas que la coloc et le couple soient comparables. Tu quitteras beaucoup plus facilement une coloc que tu ne quitteras ton Jules. Même si Jules te tape sur les nerfs tu voudras pas le fourtre à la porte au bout de 3 avertissements (apparement dans des WG ca fonctionne par avertissement…)
Les coloc qui fonctionnent le mieux sont celles où les membres mettent le moins en commun.
Il est aussi important que les membres soient en coloc pour la même raison. En septembre, ma coloc fêtera ses 2 ans sans aucun accrochage.
Même quand on connaît les gens, c’est pas forcément simple.
Perso, j’ai vécu une année en foyer, puis une année en colocation avec deux copines connues au foyer. On ne se connaissait certes que depuis un an, mais on était assez proches, bien sur la même longueur d’ondes, et en plus on avait déjà vécu à moitié ensemble (vivre en foyer, ce n’est pas comme vivre en coloc, mais c’est déjà une forme de vie commune). Ca n’empêche pas que ça a tourné à l’eau de boudin à la fin. Mislep a raison, il faut être en coloc pour les mêmes raisons, sauf que ces raisons peuvent changer avec le temps. Chez nous, ce qui s’est passé, c’est que nous étions toutes célibataires, sauf une dont le copain vivait à l’étranger : il ne venait que rarement et quand il était là, il ne sortait jamais de la chambre de ma coloc sauf pour se faufiler dans les toilettes ou la salle de bain (ce qui perso me choquait, ça ne m’aurait pas du tout déranger qu’il vienne manger avec nous, par exemple…) Mais à la fin de l’année scolaire, j’ai commencé à fréquenter mon actuel mari, et à l’époque la situation était telle qu’on n’avait nul autre toit que chez moi (enfin, dans ma coloc !) nous étions bêtement amoureux et ne nous sommes pas rendu compte que notre présence (pourtant discrète, mais quand même présence) mettait mes colocs mal à l’aise. Donc ça s’est un peu mal terminé, ensuite on s’est expliquées mais la première ne m’a jamais reparlé (alors qu’on était très proches…), l’autre avec le temps s’est rapprochées à nouveau et on est toujours en très bon contact aujourd’hui… D’ailleurs je pense qu’avec le temps elle s’est rendu compte qu’elle avait un peu exagéré aussi de son côté, mais voilà, justement, on n’évolue pas tous dans nos têtes en même temps…
Je suis pas vraiment d’accord avec ça, je pense que ça dépend vraiment de ta relation avec ton/ta colocataire.
Je pense que la relation que tu entretiens avec ton coloc est une relation à part, pas vraiment comparable avec autre chose. Personnellement, j’ai connu deux colocations, une a été désastreuse car on ne partageait rien moi et elle, même notre relation amicale qui était présente au début a fini par muer en une distance qui faisait de nous deux des étrangères l’une pour l’autre. On a fini par se détester. A l’inverse, cette année je vis avec un ami de lycée avec qui je partage et achète tout (on nous compare souvent à un couple d’ailleurs, mais sans la relation amoureuse !) et ça se passe à merveille.
Enfin, je comprend très bien ton point de vue, là n’est pas le souci je voulais juste donner une autre version des faits. Donc, pour en revenir au sujet, comme d’un pays à un autre la coloc reste la coloc, je pense que leur système de speed dating version colocation ça peut marcher seulement par coup de chance, il faut vraiment vivre ensemble pour bien se connaître et voir si ça marche.
Peut être parce que justement c’est un ami de longue date. Moi aussi, je pense qu’une coloc avec certains amis se passerait à merveille. Mais avec des inconnus, je pense qu’il vaut mieux garder cette distance polie d’un simple bon voisinage plutôt que d’essayer d’être super potes et de tout faire en commun.
Je suis d’accord !
Cependant, on peut aussi passer du stade « bons voisins » au stade « super potes » sans problèmes, le tout c’est de trouver le bonne mesure. Pis ça marche pas toujours, dans ce cas précis, l’intérêt de la colocation reste quand même axé sur l’aspect financier
Je me permets de remonter le sujet pour crier mon désespoir !
J’ai été en internat pendant quatre ans, il s’agissait donc d’une sorte de colocation mais on ne partageait que les couloirs, les wc et les douches.
Depuis un mois, je suis en colocation en Allemagne, et c’est horrible ! Souvent du bruit le soir jusqu’à tard, propreté terrible (salle de bains inondée, cuisine sale, poubelle qui déborde, et j’en passe) et je ne sais pas du tout comment m’y prendre pour en parler. Jusqu’ici je nettoie tout derrière mes colocs, je change la poubelle même si je n’ai mis pour ma part qu’un trognon de pomme dedans, je passe la toile après qu’une coloc ait inondé la salle de bain pendant sa douche, j’ouvre la fenêtre après elle, bref… Je commence à en avoir marre de ne pas me sentir chez moi à cause de ce manque de propreté mais aussi à cause du bruit à cause duquel je dois dormir avec des boules quies presque tous les soirs. Il s’agit d’une colocation dans une résidence étudiante privée dans laquelle les gens restent environ 6 mois, car il faut être en stage pour pouvoir accéder à un logement. La colocation a sept chambres, mais actuellement il n’y en a que 6 qui sont occupées. Je ne sais pas quoi faire, parce que je ravale ma colère d’une part, mais ma déception d’autre part…
J’ai également de la rancoeur envers mes colocs (toutes des filles) que je trouve « sauvages » dans leur façon de se comporter… Il y a deux semaines j’ai fait des crêpes, je leur en ai laissé quelques unes et j’ai eu AUCUN retour, alors que tout avait été mangé. Je me dis que l’on a pas eu la même éducation…
Je n’ai pas de relation particulière avec mes colocs, on se dit bonjour, on discute comme ça et c’est tout. Je ne sais pas comment aborder le sujet sachant que l’on est jamais réunies… Un mot ou un message dans notre groupe What’s app? Bref, je ne sais pas quoi faire, mais je supporte tout ça de moins en moins… Par ailleurs je me dis que si je dis un truc, on va me trouver lourde donc je me sens un peu bloquée, sachant que je suis là jusqu’en juin.
Je fais donc appel à vos expériences et à vos conseils ! Bitte !!
c’est que des allemandes dans ta coloc ?? ou bien des nationalités différentes ??
si que des allemandes (des filles en plus !! beurk !! ça m’écoeure déjà !!! j’ose pas imaginer ! )… dis-leur simplement que tu pensais que
les allemandes étaient bien plus propres que ça…
y’a pas une sorte de « syndic de coloc » dans cette résidence ?? parce qu’en plus, si tu laisses leur crasse s’installer, c’est votre responsabilité à toutes qui risquent d’être engagée ! est-ce qu’il y en aurait qui sont aussi gênées par cette absence de propreté ou bien as-tu vraiment l’impression que c’est juste toi ?
Ce ne sont effectivement que des allemandes ! Le syndic de coloc éventuellement, ce serait le propriétaire qui gère toute la résidence, les contrats, tout… Je ne sais pas du tout si les autres filles sont gênées par ce manque de propreté…
Je dois dire que ça correspond tout à fait à mon expérience de la coloc allemande…
Ca ne veut pas dire que ce soit typiquement allemand, du reste. Je pense que c’est plutôt le nombre : à partir d’un certain nombre, plus personne ne se sent responsable de rien.
Tu peux essayer de leur en parler, surtout de voir si vous êtes plusieurs que ça dérange ou pas (car en fin de compte c’est peut-être 2-3 personnes qui embêtent toutes les autres). Mais sinon, le plus simple risque d’être de serrer le poing et d’attendre quelques mois. Parce que si tout le monde ne fait que transiter dans cette WG, il y a des chances que les gens ne soient pas trop motivés à se casser la nénette pour établir de bonnes relations de long terme.
Juste une petite question concernant le mode d’hébergement des étudiants ; ça existe , en Allemagne , l’équivalent des "cités universitaires " ?
Perso , j’ai bénéficié de ce mode d’hébergement durant deux ans et je n’en garde que de bons souvenirs.
Petit chambre confortable , WC et douches communes , petits déjs et repas pris en cantine.
Je ne pense pas non plus que ce soit typiquement allemand, effectivement ! Je pensais qu’en étant dans une coloc de filles, ça serait propre. Raté !
Je pense que je vais essayer d’en parler un peu, l’air de rien. Si pas de réaction, je continuerai à serrer les poings pendant 7 mois !
Oui ça existe, elles sont gérées par le Studentenwerk de la ville. Moi je n’avais pas le droit à un logement universitaire, car je ne suis pas étudiante en Allemagne (mais en France, à distance, donc pas de réduction sur les transports non plus - ça fait mal). Donc j’ai du me tourner vers les locations privées, qui sont certainement plus chères !
et voilà… on est en plein dans le truc qui nous paraîtrait cliché… et qui est la vérité…
tout le monde pense que les allemands et les allemandes bla bla bla…
et là on tombe sur 6 jeunes femmes, dont 5 allemandes… et c’est la française qui les trouve crade !
franchement, je n’ose même pas imaginer une femme crade… quelle horreur ! (déjà chez un homme c’est
dégueu, mais chez une femme ! )…
c’est pas possible d’instaurer un planning de ménage pour les pièces communes ?? (salon , salle à manger, cuisine, salle de bains WC)…
leur chambre on s’en moque, mais les pièces communes je pensais que ça se faisait depuis des lustres dans les colocations !
Désolée Lexiastein si je ne peux pas t’aider plus…
En fait, je n’avais pas d’a priori sur leur propreté en tant qu’allemandes, mais juste en tant que filles…
Toutes les deux semaines, une femme de ménage passe nettoyer les parties communes. Du coup, le ménage est fait deux fois par mois, mais entre deux quand c’est sale personne ne va s’y coller (à part moi…). Merci pour ton message !!