Beaucoup ont essayé d’adapter Brassens en allemand.
Je viens de découvrir cette version de Leo Kowald…Une gageure pour ce qui concerne l’adaptation !
Au passage : « la bandaison, papa , ça ne se commande pas =die Latte steht Papa
nicht auf Kommando da!. »
Les paroles au complet en cliquant sur :Plus.
Qui peut rester indifférent au génie poétique du grand Georges ?
Je ne savais pas que le texte des « Passantes » était du à Antoine Pol , dont je n’avais jamais entendu parler.
Les « passantes » , une chanson qui me touche au plus profond.
De mes brèves recherches sur Antoine Pol , je retiens :
alors on est au moins 3… (mais pour ma part… Pas depuis aussi longtemps qu’Andergassen !! )
Disons que le Grand Georges est une découverte d’adolescente… et il ne m’a jamais déçu…
pour les passantes je le savais (j’ai un ami qui est un Pro de Georges, il connait tout de tout de tout !! )
idem pour « pensée des morts », qui est à l’origine un poème de Lamartine…
Je viens de trouver la version de Leo Kowald ; une petite étagère… ( pardon , un petit régal. ) youtube.com/watch?v=8k2VOdMMCsI
Le texte allemand en cliquant sur PLUS.
Leo Kowald n’a pas fait ces adaptations de ‹ Fernande ›, ‹ 95 fois sur cent ›, 'Mourir pour des idées" et quelque dizaines d’autres chansons françaises,
c’est moi, Leobald Loewe (pseudonyme). Leo Kowald est le chanteur et guitariste et un très bon copain de moi.
Les paroles originales de ‹ Fernande › sont « La bandaison papa, ça n’se commande pas! », sans virgule avant « papa »!
« papa » ne signifie pas ‹ père › mais l’adjective ‹ papa › = ‹ sans hâte ›.
Dans l’adaptation, j’ai décidé de ne pas traduire ça, mais d’utiliser le mot original ‹ papa › à titre phonétique.
Je vous remercie de votre gentille reconnaissance de mes adaptations!
Eh bien merci pour toutes ces précisions et ces mises au point Leobald !
Et bravo pour tes adaptations. Pas évident d’adapter du Brassens dans une langue étrangère.
PS : après une courte recherche , je constate que tu n’as pas adapté que le grand Georges .Quelques exemples : Hörproben zum Buch "Brassens chanté en allemand"
Je ne suis pas d’accord avec Andergassen. Sans virgule avant ‹ papa ›, ‹ papa › est un adjective de ‹ bandaison ›. Dans mes dictionnaires (Langenscheidt et LEO) ‹ papa › (oû ‹ à la papa ›) signifie ‹ sans hâte › oû à une manière d’un papa oû d’un homme marié. Ca colle bien avec ‹ là, je ne bande plus ›. Car ‹ Lulu › est peut-être sa femme. Croyez-moi, j’ai travaillé longtemps sur cette phrase pour trouver la meilleure solution. Mais en fait, ce mot n’est pas trops important. Et mes adaptations sont très libre. Mais il y a beaucoups de possibilitées d’interpreter voire mécomprendre Brassens!
Il n’y a pas besoin d’une virgule en langage parlé. Et « papa », ou toute autre apostrophe, n’est pas la même chose que « de papa » ou « à la papa ». (Le langage parlé, c’était ma thématique favorite pour les séminaires de formation continue des traducteurs et des interprètes en RDA, on sortait des sentiers battus par Langenscheidt et consorts).
Moi aussi j’avais compris que tu voyais ça comme « à la papa », Leo, mais je partage l’avis des autres. Je ne crois pas qu’on puisse faire l’économie de « à la » sans changer le sens. De plus, vous êtes mieux placés que moi pour juger, les hommes, mais il me semble que bander à la papa, c’est un peu oxymorique, non ? Et quand bien même ça ne le serait pas, je ne vois pas trop ce que ça viendrait faire dans cette chanson : le narrateur a l’air plein de vigueur et d’ardeur et pas du tout « à la papa » dans ses pensées à Fernande et compagnie.
Ceci dit, je salut ton travail d’adaptation, c’est loin d’être simple !