Derrick

Oh tu sais Colie, quand on habitait ensemble avec ma copine, je me suis tapé a regarder « vis ma vie » « confessions intimes »… donc je pense que j ai le droit a ma revanche :smiley:

mais confessions intimes, c’est la réalité… donc, cela est très utile pour apprendre la culture francaise… :laughing: mais Alerte Cobra? On est d’accord… c’est vraiment loin de la rélaité :smiley:

et toi Colie, en tant qu’allemande. Aimes-tu les séries policieres allemandes ?

Serais tu prete a refuser une invitation au restaurant pour regarder l’épisode 212 de Derrick ou pendant 10 min il y a un plan sur son téléphone et son doigt tapotant les numéros?

Derrick est il pour toi une sorte d’embleme Nationale ?

(perso, je prefere regarder Heidi Klum dans Germany next top model!! la au moins il y a de l’action et de belles filles)

Et sinon connais tu quelles chaines en Allemagne diffuse des séries US, des news auto, des documentaires intéressant (pas la reproduction de la mouche au Zimbabwe) ?

:laughing:

Ca va chauffer dans les rues de Munich. :gun: Willy, Stephan und Harry reprennent du service pour un septième coffret dvd, disponible le mois prochain en Allemagne ! ! !

Du fourbe Eine Falle für Derrick #91 au psychotique Lohmanns innerer Frieden #105, Derrick Hunter et Dirty Harry s’attaquent aux années '80 ! :smiling_imp:

Photos : http://e12.de :top:

Déjà, c’est « Medicopter 117 - Jedes Leben zählt » et « Alarm für Cobra 11 ».

Medicopter 117 - Jedes Leben zählt et une série qui a connu un grand succès en Allemagne et qui a toujours autant de fans. On peut voir de jolies paysages bavarois et autrichiens, et on d´couvre un peu de culture allemande dedans.

Alarm für Cobra 11 est une série qui est toujours en tournage en Rhénanie (Cologne et Düsseldorf). Cette série est très aimée par les jeunes allemands, un grand succès. Certes, les effets sont grandioses, mais on y découvre un peu de culture allemande aussi.

Retrrouvez sur cette page la liste bilingue des épisodes. :wink:

Le huitème coffret Derrick est disponible depuis quelques jours ! De l’épisode 106 à 120 avec…

…le très classique Die Schrecken der Nacht #107 sur la musique de Frank Duval : Eurydice
…l’effrayant mais vieilli Dr Römer und der Mann des Jahres #108
…le malsain Tödlicher Ausweg #113

Et deux summums de l’ambiance derrickienne : les fabuleux #117 et #118.

Pour en savoir plus sur Herbert Reinecker : Reineckerland, Der Schriftsteller Herbert Reinecker (septembre 2010).

arte.tv/fr/recherche/2078690.html

Vous connaissez tous Derrick, le héros allemand. Certes. Mais avez-vous réfléchi aux raisons de son succès planétaire ? Vincent Lecoq nous y invite.

Si vous demandez à un Français de vous citer un héros allemand, vous pouvez être sûr à 99,9 % qu’il vous dira: L’inspecteur Derrick! Eh oui, en France, l’inspecteur Derrick, ce monument de la télévision allemande, est probablement plus connu que Willy Brandt ou Franz Beckenbauer !

Le voilà avec ses énormes lunettes, ses valises sous les yeux et son air de chien battu. Mais comment cet homme peut-il hanter nos petits écrans depuis maintenant plus de 30 ans ?! Mystère. Car Derrick est lent, Derrick est mou, Derrick est moche. Derrick semble être filmé avec un filtre vert et jaune sans doute afin de mettre mieux en valeur son teint blafard dans son imperméable désespérément beige.

Quand Derrick presse le pas, il donne encore l’impression d’être au ralenti. Derrick ne rit jamais. Il ne fume pas, il est célibataire, traverse la ville en BMW, sonne aux portes de maisons cossues dans les banlieues chic de Munich, il s’exprime poliment et attrape le méchant avec beaucoup de psychologie et de logique. Les 281 épisodes comportent tellement peu d’action que jamais, jamais sa voiture n’a été endommagée ! Incroyable, non ?

En Allemagne, de 1974 à 1998, la série fait partie des polars incontournables du vendredi soir qu’on regarde en famille à 20 heures 15 précises. L’inspecteur tranquille aux airs de « Monsieur tout le monde » plaît au plus grand nombre. Et puis, avec le temps, les Allemands développent une sorte de distance ironique avec leur inspecteur à lunettes : Derrick devient « culte » ! Viennent alors s’ajouter à ses fans des premières heures, des fans plus jeunes, des gens branchés qui s’amusent de son style décalé et de son look seventies.

En France, la série débarque en 1986. Loin du look des policiers sportifs et sexy de séries télé de l’époque, Derrick se positionne immédiatement sur un créneau très particulier : celui des ménagères de plus de 50 ans. Aujourd’hui encore, quotidiennement, juste après le déjeuner, les Français peuvent savourer une « aventure », si on peut nommer la chose ainsi, de leur héros au teint jaunâtre. Enfin, je parle de ceux qui réussissent à rester éveillés, évidemment. Car les dialogues de Derrick sont célèbres pour leur pouvoir quasi magique de déclencher des siestes digestives. Est-ce la raison du succès de la série en France ?

Non, il y a une autre raison. Pour les Français, comme pour les spectateurs des 102 pays vers lesquels la série a été exportée, Derrick ouvre une fenêtre sur l’Allemagne. On y voit les rues de Munich, les Bierkneipen, les bistrots, on y voit des policiers tranquilles dans leur uniforme vert, on y voit des salons de nouveaux riches avec leurs lourds canapés de cuir, leurs bibliothèques sur mesure et leurs baies vitrées donnant sur des jardins parfaitement entretenus.

Oui, l’Allemagne de Derrick, c’est une Allemagne surannée aux relents de naphtaline où les gens portent des cravates à carreaux et des costumes en velours côtelé. Certes, c’est une Allemagne aux couleurs délavées, une Allemagne moralisante et ennuyeuse qui n’a rien avoir avec la réalité. Mais bon, c’est une Allemagne tranquille, inoffensive et finalement très rassurante.
Texte : Vincent Lecoq
Image : Till Penzek & Jon Frickey

Et sur dpstream.net/serie-509.html:
pas beaucoup d’épisodes à se mettre sous la dent, mais les commentaires sont :smiley:

J’adore le glauque, l’ennuyant, le pessimiste, le désespérant, l’inactuel Derrick. Trop sensible ex-libris ? Assurément…

N’empêche que ce Karambolage est truffé d’erreurs. :bad:

Derrick appréciait l’alcool et les cigarettes au début de sa carrière, n’a pas toujours porté de lunettes, manie l’ironie et le sarcasme, sonne à toutes les portes, a été diffusé en première partie de soirées françaises, n’est pas toujours célibataire, est accusé d’accident dans l’épisode #91, n’a pas de « filtre vert » en version allemande, etc. Comme d’habitude il s’agit d’entretenir les clichés, non seulement sur une série télé (on s’en remettra) mais d’abord sur l’Allemagne : les clichés passent du pays à la série. De toute façon une analyse qui aurait la prétention d’intégrer 24 ans de diffusion serait ridicule. Les 281 épisodes n’ont pas l’unité et la cohérence suffisante, même s’ils proviennent d’un seul scénariste. D’ailleurs qui a vu tous les épisodes ?! Pas même moi…

:laughing: Qui a vu ne serait-ce que l’épisode d’avant-hier (Unstillbarer Hunger #67) se rend compte que Derrick n’a rien de rassurant. A moins d’être sacrément pervers… Les pensées et les motifs les plus noirs, les plus abjects, les plus lâches sont les moteurs de nombreux épisodes. Que l’inspecteur « gagne à la fin » ne change rien, et il le sait. :vamp:

J’apprécie le second degré sur Derrick, surtout celui qui force le trait pour prendre en défaut le « bonheur » de notre époque.

Je n’ai jamais pu regarder les épisodes de cette série plus d’une minute sans m’endormir; c’est sans doute pour cette même raison qu’elle était populaire chez les seniors insomniaques des maisons de retraite dont la direction pouvait en plus, faire des économies substantielles sur le valium.Tout le monde y trouvait son compte.

La réforme des retraites va priver Derrick de son public, enrayer le processus de rediffusion, faire tomber l’inspecteur dans l’oubli… :cry:

Ont-ils pensé à tout cela, en hauts lieux ?..J’en doute. :frowning:

Ne doute plus… :smiley:

Mord im Blumenbeet : le jeu vidéo que vous n’osiez plus espérer ! :open_mouth: :smiley:

Démo

Fin janvier est sorti le neuvième coffret, avec les épisodes 121 à 135. Plus pessimiste la série s’installe durablement dans la zone grise, s’attardant sur l’impuissance et l’inertie des personnages…

A noter l’épisode http://www.youtube.com/watch?v=iNIE5rfgrLQ Wer erschoß Asmy ? #127 avec le jeune David Bennent et le générique de Sting. :sunglasses:

Nos revendications ont été entendues. :smiley: :smiley:

Bonne nouvelle pour les seniors dans les hospices! :laughing:

Et pour ceux qui travaillent le matin ! J’étais au désespoir de ne plus retrouver l’inspecteur en rentrant du boulot… :mrgreen:

Je viens de trouver ce petit sketch qui m’a pas mal amusé:

:wink:

Il faudra le signaler à Miss Pauline !

« Non, on ne l’arrête pas ! On va chez lui, et on l’interroge… Et le lendemain… On va chez lui, et on l’interroge ! Jusqu’à la fin ! » La méthode fait ses preuves à longueur d’épisodes. :mrgreen:

Merci michelmau ! :wink:

:laughing: Pas mal !

Tiens, je viens de tomber sur une autre vidéo :wink: Elle rend hommage à Derrick (l’acteur Horst Tappert) après sa mort en décembre 2008 : youtube.com/watch?v=Mo-obtxH8ls :laughing: