Suite à un sondage effectué par l’institut Sinus de Heidelberg à la demande du supplément « Christ und Welt » du quotidien « die Zeit », environ 1 million d’Allemands se disent prêts à quitter leurs communautés religieuses respectives, ce qui représenterait un pourcentage de 2,4 % des membres de l’église à partir de l’âge de 14 ans.Si l’on ajoute le nombre de ceux qui y pensent, on atteindrait un potentiel de 1 million et demi de personnes, selon cette étude.
Ce phénomène est plus marqué chez les protestants que chez les catholiques. Alors que chez les protestants, 3,2% des membres veulent quitter leur église, ils ne sont que 1,6 % à vouloir le faire, chez les catholiques.
Parmi les indécis, 12,1 % des protestants et 9,9 % des catholiques envisagent de quitter leur église.
Sur « l’échantillonage de 2000 personnes représentatives " pour reprendre l’expression consacrée, 59 % des personnes consultées se déclarent " religieuses » (en alld « religiös », ne dirait-on pas plutôt, en français « croyantes » ?..Je me pose la question.), 21 % disent suivre régulièrement le culte et 10 % , prier quotidiennement.
Ce qui, entre nous ne veux strictement rien dire car il faudrait en connaître les raisons (ce qui est peut-être expliqué dans l’article en langue allemande).
« religiös » signifie de manière générale « croyant et pratiquant », et dans ce contexte particulier, effectivement « croyant » seulement, puisque l’article distingue les croyants pratiquant régulièrement leur culte.
Pas d’accord sur le point que les résultats de ce sondage ne veulent strictement rien dire. Ils n’évoquent certes pas les causes, mais montrent une désaffection indéniable d’un bon nombre d’Allemands viv-à-vis des églises.
Quant aux raisons de cette désaffection,quelques réponses peuvent peut-être nous éclairer.
Quel est votre rapport vis-à-vis de l’église / de la communauté religieuse à laquelle vous appartenez ? La croyance ne me dit rien, je n’ai pas besoin de religion 28 %
Je me sens lié à mon église / ma communauté religieuse, mais sur beaucoup de points, je suis très critique vis-à-vis d’elle.24 %.
Je me sens chrétien, mais pour moi, l’église n’a pas grande signification.15 %.
Impossible à dire.9 %.
Je suis un membre croyant de ma communauté religieuse / église.9 %.
Je vis mes besoins religieux de manière individuelle, au-delà des religions existantes7 %.
Je ne suis pas sûr de moi, je ne sais que croire.5 %.
Je suis croyant, mais ne me ressens pas chrétien.3 %.
J’avais donc raison.
Pour moi cela ne voulait rien dire puisque les explications de ce sondage étaient en allemand.
Sauf erreur ou omissions le père Noël ne m’a pas apporter dans sa hotte une méthode de langue.
Petite précision :
l’article du magasine « Focus » mis en lien, n’abordait que la question des pourcentages de gens qui souhaitaient quitter leur église et pas celle de leurs motivations. Je ne pouvais donc pas les inventer.
Ce n’est qu’en allant sur le site de « Christ und Welt », supplément du quotidien « Zeit » que j’ai trouvé quelques éléments d’explications sur les motivations.
Mais je maintiens toutefois que les chiffres (même sans les motivations ) constituent un indicateur important d’un phénomème actuel en Allemagne.
Tu sais très bien que je ne suis pas fasciste, très loin de là d’ailleurs.
Ainsi je te prierai de ne pas trop me chatouiller sur ce sujet si tu veux que nous restions bon ami.
Si « chez vous » vous n’êtes pas capables de comprendre qu’un étranger ne parle pas allemand qu’y puis-je y faire ?
Et au moins michelmau fait l’effort de me donner des éléments de réflexions sans sectarisme peuso nationaliste.
Sur ce, et vu la tournure malsaine que prend ce post je n’y interviendrai plus.
Alors, il ne faut pas réveiller les vieux démons et les vieilles mentalités de ceux qui ont raté une marche à Paris en 1946, et déprécier la langue allemande parce qu’on ne la connaît pas.
« Chez nous », il n’y a pas à comprendre pourquoi un étranger, ainsi qu’un « Italien de l’intérieur », se refuse à apprendre et à parler l’allemand. Il y a des lois, elles sont faites pour être appliquées. Moi, j’ai bien dû apprendre l’italien, à mon corps défendant il est vrai, mais la loi est la loi.
Je ne déprécie absolument pas la langue allemande sur ce forum et tu le sais très bien d’ailleurs.
Je ne sais pas ce que c’est que ce fantasme que tu me sors sans arrêt à ce sujet.
Je ne suis pas Italien et je ne suis pas fasciste.
Et maintenant cela suffit.
J’ai le droit de me défendre quand je me sens atteint par une réponse dont j’estime le ton impertinent, parce qu’il me rappelle une certaine mentalité « France une et indivisible » qui avait cours en Alsace notamment, (c’est pour cela que je suis parti faire mes études en Allemagne) et que j’avais malheureusement retrouvé il y a 40 ans au Sud-Tyrol, alors que l’application du « Paquet » en était à ses balbutiements (on est en Italie et on en Italie on parle italien, l’allemand, on n’en a rien à foutre). Et les traces du fascisme italien étaient encore visibles partout, notamment sur les boîtes aux lettres. Heureusement, les choses ont bien changé depuis ! Et n’oublions pas que la population allemande de cette province était prise en étau à partir de 1939 entre deux fascismes.
Par ailleurs, si on lit, bien, je n’ai traité personne de fasciste. Mais ces observations répétées « tu sais bien que je ne parle pas l’allemand » me font voir rouge, à la longue. C’est quand même un forum sur l’Allemagne, et par voie de conséquence, sur la langue allemande. L’un ne va pas sans l’autre, sans se déjuger.
Perso, j’ai compris la phrase de fifititi autrement; fifititi n’a pas dit que les résultats du sondage ne voulaient rien dire parce qu’ils étaient en allemand, mais que, comme j’ai essayé de le souligner précédemment, les pourcentages ne voulaient rien dire en soi,et que c’était les motivations qui étaient interessantes et qu’elles figuraient peut-être dans le lien en allemand(ce qui n’est pas le cas). C’est tout.