Diaporama - Brême

Très belle ville en effet, merci. :smiley:

Je voudrais vous présenter un autre regard sur Brêmes, celui que mon amie brémoise m’a permis d’avoir durant mon bref séjour et je ne vous ménerai pas en bateau :smiley:
La région de Brême et ses activités d’éco-tourisme dans ses plaines marécageuses : notamment la ville de Worpswede du land de Basse-Saxe et ses voyages en bateaux dédiés autrefois au transport de la tourbe (Torfkahn) dans le Teufelsmoor (le marais du diable).

Il y a 10 ans, un chantier naval, s’est engagé dans la reconstruction des bateaux traditionnels des marais.
Au 18ème siècle, à l’époque de l’exploitation des tourbières et des marais, ces bateaux constituaient l’unique liaison
entre les marais et la ville de Brême.
Les habitants des marais assuraient leur subsistance en transportant la tourbe vers la ville, où elle servait pour le chauffage. Vers 1900 la construction du chemin de fer a mis un terme à ce transport et les citoyens ont peu à peu remplacer la tourbe par d’autres combustibles comme le charbon, le pétrole et le gaz pour chauffer leur maison.

En 2007, la ville de Brême a racheté les bateaux des marécages restaurés et a permis de développer une forme d’éco-tourisme fournissant des opportunités d’emplois. Ainsi une dizaine de personnes ont été formée pour organiser des
excursions en bateau, réparer les bateaux et donner des explications sur l’utilisation
historique de la tourbe ou sur la vie dans les tourbières et les marécages autour de la ville de
Brême.

Aujourd’hui, il s’agit pour nous touristes français, de profiter de ce regain pour la redécouverte des traditions, de donner à notre allemand de germaniste quelques couleurs de patois local grâce aux explications du guide, et de partager le verre (ou plusieurs) de l’amitié avec ses compagnons de voyage . :wink:

Ressources : Worpsweder - Torfkahnfahrten 2011 - Adolphsdorfer Torfschiffer

bateaux à fond plat comme les gabarres sur la Dordogne ?? ou pas ??

Excellente initiative. :top:

Wow ça doit être chouette ! Tu es montée à bord, Val ?

Oui Sonka, je suis montée à bord avec mes deux grands bouts de choux, l’homme de ma vie et la famille de ma grande soeur Brêmoise. heureusement qu’elle était là pour compléter les exlications du conducteur de bateau.
Il était très sympa mais le patois, j’aimerais bien mais j’peux point.
Si cela t’intéresse tu peux te renseigner au :
Gästeinformation für Worpswede und das Teufelsmoor
Bergstrasse 13
27726 Worpswede
tel 0 47 92 - 93 58 20 (d’Allemagne)
info@worpswede.de
www.worpswede.de

Après Kissou (und so weiter,un clin d’oeil d’humour pour ne pas dire (33), car tu n’es pas un numéro :wink: :wink: :wink: ) le bateau était à fond plat, c’est clair, après te dire si c’est comme les Gabarres sur la Dordogne, pardonne-moi, j’en sais rien, vu qu’avant ta réponse je ne savais même pas que tels bateaux existaient.

alors tschüss-Coucou à vous tous

Du patois, dans la région de Brême, avec les touristes ? :confused:
Qu’est-ce qu’on devrait dire, nous, alors ? :open_mouth:

Les gens ont le droit de parler patois s’il le veulent. Je pense que le patois est simplement plus facile à comprendre et très pittoresque pour un touriste allemand. Par contre pour un touriste étranger même s’il parle et comprend bien l’allemand, c’est un peu difficile . En tout cas c’est mon cas, j’ai eu du mal à comprendre, mais j’ai aimé et essayé de comprendre les propos tintés d’humour de notre guide. De toute façon, cette petite traversée vaut la peine et notre batelier était très sympathique, j’avais préparé la visite au préalable, de plus le guide et les autres touristes allemands m’auraient tout expliquer en allemand, si je l’avais demandé.
Le guide s’est adapté au besoin de ses clients voilà tout, s’il n’avait eu que des touristes étrangers, je suis sure qu’il aurait parlé anglais, mais les touristes étrangers, s’ils y en a qui autant soit peu soient intéressés, sont très peu informés de ce genre d’activité.
Le patois faisait parti de la carte de visite de cette traversée, qui dit patois dit préservation du patrimoine, et les touristes allemands sont demandeurs et ils ont ,à mon sens, raison. Il ne s’agit pas d’un tourisme de gogo mais d’éco-tourisme à vocation militante.
Un touriste français même faiblement germaniste mais germanophile et écotouriste militant s’en sortira très bien, parcequ’il prendra soin de préparer son activité.
Pour te dire la vérité, Andergassen , je suis pour ce genre de tourisme. Alors Sonka et Fifititi, et vous tous AllemagnOnautes favorables à l’écotourisme, ça vaut le coup :wink: :wink: :wink:

Faut t’il être obligatoirement germaniste ou germanophone pour être germanophile ?
Faut t’ii savoir lire Goethe dans le texte pour apprécier Goethe ?

Et enfin si nous ne sommes pas des spécialistes des légendes germaniques cela signifie t’il pour autant que nous ne sommes pas capables d’apprécier un opéra de Wagner ?

Ainsi supposant ton niveau d’allemand Valdok je ne peux qu’apprécier à sa juste mesure ton humilité concernant ta méconnaissance du patois local. :wink:

Arrêtez de parler de « patois », j’en connais un qui risque de pas aimer :smiley: :wink:

Je pense que pour apprécier un auteur, il faut le lire dans le texte. Une traduction, surtout de l’allemand, ne rendra jamais la richesse d’un terme, sa puissance d’évocation, l’harmonie des mots, le balancé d’un vers ou d’une phrase. Tout aussi intéressant est le fait que la langue est toujours le reflet d’une époque ou d’une mode. Lire Shakespeare dans le texte, moi qui ne connaissais pratiquement pas l’anglais, a été pour moi un éblouissement, une révélation. Le traducteur pense et parle avec les mots de son temps, trahissant ainsi, en toute bonne foi au demeurant, le texte original, si le sens ou l’emploi d’un terme a changé. Il est rare qu’un auteur soit vraiment intemporel.

Et moi je ne pense pas. La traduction ne rend jamais toutes ces finissimes nuances, certes, mais les personnes capables de les comprendre dans une langue étrangère sont vraiment peu nombreuses, et du reste je n’en fais pas partie. Si je suis ton raisonnement, je ne devrais lire que des auteurs français en français, que ce serait navrant !

Entièrement d’accord avec toi Sonka, d’autant plus que ce n’est pas parce que les gens parlent la même langue qu’ils se comprennent toujours…Après c’est sur, il vaut mieux lire dans la langue originale quand on a la chance d’être parfaitement bilingue, moi je ne le suis pas, alors quand la traduction d’un livre est disponible j’en profite aussi. Les traducteurs font un excellent travail que même des bilingues seraient incapables de faire!!!

Fifititi, c’est clair et net, pas besoin de maîtriser la langue de Goethe pour aimer, savourer la culture allemande.
De toute façon, je pense qu’il faut s’opposer à l’élitisme et favoriser l’ouverture à toute culture même si l’on ne parle pas la langue. Mais cela n’empêche pas d’ouvrir la voie à la démocratisation de tout apprentissage linguistique.

:wink: :wink: :wink:

HS : Et bien si même Sonka et Valdok qui à mon avis ont une connaissance si bonne de l’allemand, de l’anglais, du russe, du français, du japonais ou de l’italien affirment qu’elles ont parfois du mal à lire un texte dans la langue originale alors je ne peux que m’ incliner devant tant de sincérité. :mrgreen:

Un petit reportage sur Brême, vue par les yeux d’un Américain :

cidal.diplo.de/Vertretung/ci … ve=2069408

Merci Sonka. :top:

Ein Stück zu Fuß dans les environs de Brême



Wilhelm Kaisen - maire de Brême - décédé en 1979 symbole de la reconstruction de la ville après la guerre


:heart: :heart: :heart:

Merci Valdok !! :heart: :heart: :heart:

Très jolies photos ! Merci , Val ! :wink:

Merci les amis, des centaines de photos rien que pour Brême en fait, et en supplément celle-ci que je rajoute avec tout le côté que je trouve en effet typiquement allemand, côté tendresse