Bon, maintenant tu peux formuler ton certificat selon ce qui te fera plaisir!
A travailler ?
Non.
Et je peut te garantir Maiwenn que celui qui arrivera à me faire bosser n’est pas encore né.
C’est ça l’efficacité française.
Mon certificat d’étude en allemand : utilise ses capacités à seulement 99,99 %.
Et moi qui croyait être nul en allemand.
Mais bon, tout ça c’est pareil en France, j’ai déjà vu et rédigé des lettres de recommandation pour stagiaires et même si toutes sont élogieuses, on sent très bien la différence entre les bons et les médiocres !
Tout est dans le degré de satisfaction: si elle n’est pas pleine et entière, c’est fichu!
Oui il y a une véritable langue à part entière du Zeugnis. C’est un peu comme un bulletin scolaire de 1 à 5. Zu unserer vollsten Zufriedenheit qu’on pourrait croire être la meilleure appréciation possible n’est en fait qu’un 2…
Je pense aussi que les allemands (je fantasme peut-être) ont moins le goût de la « réunion-qui-s’éternise-tard-le-soir » au profit de réunions plus concentrées (avec minutage).
par contre je pense que le mythe de l’allemand qui obéit sans broncher à la directive donnée par le haut a véçu. il y a autant de diletantes qu’en France.
Moi ce qui m’avais frappé en réunion lors d’un stage en Allemagne ce n’était pas tellement le respect du timing (bien que c’ait été effectivement le cas), mais le fait que les participants avaient tendance à boire et à grignoter tout au long de la réunion et que les regards étaient rarement posés sur celui qui avait la parole.
Quand c’était à moi de m’exprimer, ça me donnait l’impression de ne pas être écoutée, je trouvais ça assez déstabilisant.
A l’inverse, moi j’avais besoin de regarder celui qui parlait (ça m’aide à comprendre, surtout dans une langue étrangère) mais ça avait plutôt tendance à les mettre mal à l’aise.
Mais peut-être était-ce juste propre à la boîte où je travaillais.
Et pourtant, la communication visuelle, c’est le b.a.-ba, tant pour l’orateur que pour ceux qui l’écoutent ! Savoir lire sur les lèvres, c’est primordial, si l’on a un défaut d’audition ou si l’on est allophone. En plus, on peut faire passer un message plus fort par le regard. Si je parlais sans regarder personne, j’aurais l’impression de parler dans le vide. A moins que ce soit voulu, histoire de parler pour ne rien dire, juste pour s’écouter parler, comme on descend de vélo pour se regarder pédaler…
Bush père avait très bien compris ça; il faut regarder l’interlocuteur, voire, lire sur ses lèvres:
« Read my lips…no…no taxes. »
Si les Français ont tendance a faire ce type de réunion qui s’éternise alors qu’il y a certainement des mères de famille qu y assistent et qui voudraient bien s’occuper de leurs enfants c’est que nous sommes dans une société sexiste qui dévalorise le deuxième journée de travail de la femme.
J’espère que les allemands respectent en effet mieux les femmes (mais je n’en sais strictement rien).
Je l’espère bien car la fait d’effectuer un acte de rébellion ou un acte de résistance face à des directives venant d’en haut ne signifie nullement que la personne en question fait preuve d’un manque de maturité affective comme me l’affirmait bien à tort quelqu’un qui avait intégré inconsciemment les mécanismes de répression de la société qui fait toujours passer le rebelle pour quelqu’un qui représente une menace pour la grande majorité des suiveurs et que l’on cherche donc à mettre de côté afin de l’exclure du groupe.
Ben, il y a aussi des réunions 100% masculines qui s’éternisent le soir, et ça reste des réunions qui traînent… Les réunions tardives n’ont pas été créées pour embêter les femmes au départ. Pour moi, une position féministe sur la question ce n’est pas de dire qu’il faut que les mères finissent plus tôt pour pouvoir s’occuper des enfants, c’est de dire que pères et mères doivent le faire et que le travail ménager doit être mieux réparti. Enfin, on l’éloigne de la question de départ
Pour ce qui est de l’Allemagne, je ne suis pas spécialiste, mais j’ai toujours entendu dire que c’était encore pire puisque les femmes doivent souvent choisir entre avoir un enfant ou travailler. Il y a peu de modes de garde par exemple et la société désapprouve les femmes qui y laissent leurs enfants pour aller travailler.
Pas au départ en effet mais c’est un sujet qui dépasse largement nos différences culturelles.
Si c’est respecter les femmes que de penser qu’elles doivent être les seules à entretenir la maison et s’occuper des enfants, alors je n’ai rien compris au féminisme. L’égalité entre les sexes est importante au travail, mais est également primordiale au sein du foyer. La « deuxième journée de travail de la femme » ne devrait pas exister. Donc des aménagements éventuels pour les mères de famille est, selon moi, une vision sexiste de la société. Je ne parle bien entendu pas des familles monoparentales.
Edit : je n’avais pas lu le post de maïwenn, qui rejoint ce que je viens de dire.
Et bien disons que je suis moi-même victime des préjugés de ma propre éducation.
Toutefois ce n’est pas un hasard si il y a si peut de femmes en France a des postes de responsabilité à qualification égale.
Je suis bien d’accord sur le fait que la deuxième journée de la femme ne devrait pas exister mais dans les faits elle existe quand même.
Il est donc de notre responsabilité d’éduquer nos enfants d’une façon différente de la nôtre.
C’est tout à ton honneur de le reconnaître ! Et je suis bien d’accord avec toi, il y a encore tant à faire.
En tout cas chez nous, c’est monsieur qui en fait le plus à la maison. Yes ! Il faut dire qu’il bosse à temps partiel alors que moi je passe 48h/semaine à l’école.
Aux femmes de choisir les bons hommes
Oui mais tu sais très bien que l’amitié est aveugle.