Sans eux, le tandem franco-allemand tirerait à hue et à dia dans la crise de l’euro. Chaque jour, dans l’ombre, l’Allemand Nikolaus Meyer-Landrutet le Français [i]Xavier Musca œuvrent à aplanir les différends entre Berlin et Paris.
La ligne téléphonique la plus importante entre l’Allemagne et la France est celle qui relie deux hommes discrets dans deux bureaux qui ne pourraient être plus différents. L’un, situé au deuxième étage de la chancellerie fédérale, à Berlin, est petit et spartiate. Le second, immense, fait penser à un décor de film historique et se trouve au premier étage du palais de l’Elysée, à Paris. Ces derniers mois, les occupants de ces bureaux se sont téléphoné quasiment tous les jours. Avec le temps, ils ont appris à mieux se connaître. Et, surtout, ils ont appris à se faire confiance. Un rapprochement crucial pour l’Europe.
Officiellement, ce sont Angela Merkel et Nicolas Sarkozy qui fixent le cap pour le continent. Leurs deux noms ont été contractés en “Merkozy” pour former un curieux souverain européen. Mais tout deux ont un pays à gérer et ne peuvent s’atteler au quotidien au sauvetage de l’euro. C’est pourquoi Nikolaus Meyer-Landrut et Xavier Musca échangent à leur place. Rares sont ceux qui connaissent leur nom et, à vrai dire, l’un comme l’autre s’en accommodent fort bien. Ils ne s’expriment pas en public, préférant accomplir leur mission à l’abri des regards. Rien ne filtre jamais de leurs discussions. C’est la base de leur coopération. Nikolaus Meyer-Landrut, l’Allemand, dirige le bureau des affaires européennes de la chancellerie. C’est le premier conseiller d’Angela Merkel en matière de politique européenne. Xavier Musca, le Français, est secrétaire général de l’Elysée. C’est le chef de l’état-major du président et son conseiller le plus précieux sur les questions économiques. [/i]
courrierinternational.com/ar … de-merkozy
Vous trouverez dans cet article un portrait d’une Angela Merkel très androgyne…mais pas assez sexy à mon goût (on ne se refait pas).
" L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux." Ça ne vous rappelle rien ?