Je pense que tu ne sais pas vraiment ce qu’est l’enseignement, Kissou. Tu ne peux pas comparer un prof à un secrétaire médical. Tu devrais plutôt faire la comparaison avec le médecin. Et j’espère bien qu’un cancérologue a reçu une formation pour s’occuper des cancéreux, un pédiatre des enfants etc…
Pourquoi forcer un élève handicapé à aller dans une classe de CP classique, alors qu’on sait très bien qu’il échouera ? Mieux vaux l’envoyer dans une école spécialisée où il apprendra à son rythme, selon ses capacités. Autrement que fait-on ? on le laisse passer chaque année dans les classes supérieures, pour qu’il soit toujours plus largué et se sente toujours plus « différent », jusqu’à ce que la situation soit irrécupérable ?
tu te trompes Mislep… je bosse en cardiologie… un cardiologue n’est pas formé à recevoir des patients cancéreux, et pourtant dans le cas de mon boulot, on en reçoit tous les jours…
tu dis
je ne dis pas qu’il faut intégrer TOUS les enfants handicapés ! je suis bien consciente que devant certains handicaps, la solution de l’école spécialisée est tout à fait logique.
Je dis juste que, pour certains enfants présentant certains handicaps, l’école « normale » serait bien mieux pour eux, pour leur épanouissement, et aussi leur apprentissage !
je connais un jeune homme de 15 ans bientôt, né avec une malformation du cervelet, ce qui entraîne des problèmes oculaires (myopie et grave strabisme) ainsi que des problèmes d’apprentissage, et de motricité (marche saccadée, langage saccadé)
il a suivi sa scolarité jusqu’à présent avec une Aide de Vie Scolaire… et il ne s’est pas trop mal débrouillé ! Ses parents n’ont jamais pensé qu’il ferait une école d’ingénieur tu sais… ils sont réalistes… ils ont tout fait pour que sa scolarité se passe le mieux possible.
il vient d’entrer en 3ème, et a été dirigé vers une 3ème « prépa-pro » (voir ICI) avec l’accord des parents bien sûr et il est ravi !
cet enfant sera handicapé toute sa vie mais s’il peut apprendre un métier… ça sera déjà ça non ??? il sait lire, écrire, compter, parle anglais, et allemand (niveau scolaire LV1 pour l’anglais et LV2 pour l’allemand)… et y’a pas mieux que lui pour bricoler quelque chose !
Crois-tu que cet enfant en saurait autant, s’il avait passé sa scolarité dans une école spécialisée ???
Le connaissant ce jeune homme… J’en doute… il a besoin des « normaux » pour progresser dans la vie de tous les jours, être au contact de gens « inférieurs en connaissance », le fait régresser… et c’est aussi le cas de beaucoup de handicapés…
Ce que je voulais dire, par exemple dans le cas de ton cardiologue, je pense qu’au cours de sa formation, il a été confronté aux effets du cancer sur le coeur, aux cas qu’ils pourraient rencontrer, aux symptômes, aux différents traitements etc. Résultat, même si chaque cas est unique, il a déjà eu matière à réfléchir et à étudier; et il pourra (ré)agir rapidement et s’adapter/adapter ses actes.
Les profs en général ne sont pas préparés aux cas « hors de la moyenne » (cf les jeunes profs français complètement désemparés face aux classes agitées des quartiers défavorisés!). Si je regarde la formation qui m’est proposée, je ne vois presque rien sur des cas d’élèves particuliers: un peu sur les surdoués, un peu sur les différences sexuelles/sociales/ethniques… Rien sur le handicap.
Certes ce n’est pas un cours à la fac qui me dira quoi faire face à un élève précis dans un cas précis, c’est évident; mais si le cours est bien fait, il permet de nourrir une réflexion, d’avoir étudié des cas grâce à des témoignages ou des études, d’avoir discuté, mis en commun des idées et des pensées, d’avoir posé des questions à des plus anciens ayant déjà été confrontés à ces types d’élèves… Résultat, on peut arriver devant ces élèves avec un certain bagage et on n’a pas l’air d’une poule qui aurait trouvé un couteau
Dans le cas du cardiologue, oui bien sûr il sait les effets du cancer sur l’état général, et des traitements sur le coeur… ce qu’il n’a pas appris… c’est la même chose que toi… c’est comment réagir face à la personne qui arrive dans son cabinet en larmes, parce que son cancer progresse, et que les médecins s’avouent vaincu…(toi c’est comment réagir face à l’enfant handicapé)
que faire ?? Quoi dire ?? même souci, et même manque de formation…
tout comme toi, on ne t’a pas enseigné la façon d’approcher un handicapé, tout handicap confondu…
alors d’accord, il serait facile de vous enseigner comment on approche un aveugle (ne surtout jamais lui prendre le bras par force, mais toujours lui proposer), un sourd (inutile de crier dans son dos ça sert à rien… articuler en le regardant en face c’est bien mieux ! ). Mais ces cas-là ne sont qu’une goutte d’eau dans l’océan des handicaps… Moi non plus je n’ai pas appris à approcher certains handicaps, il faut effectivement le faire au feeling comme le disait Koelnerin plus haut…
et puis, parfois, il faut peut-être aussi (je ne fais pas une généralité hein ! ) que les prof s’abaissent à demander « comment on fait » ??? un enfant handicapé répondra très vite à la question avec un sourire, et sera ravi d’expliquer comment fonctionne son fauteuil roulant, comment fonctionne son ordinateur etc etc… parfois le feeling, c’est juste admettre que face à un handicap, on n’y connait rien, mais que justement on a envie de connaitre, d’apprendre, et de progresser…
et les enfants sont toujours ravis quand ils peuvent apprendre quelque chose « aux grands » !
il est pas question d’envoyer de force qui que se soit ! il faut l’accord d e la personne concerné ,des parents ,de l’école ,et de la structure spécialisée . Afin de mettre en place un accompagnement qui aideras les profs . le but est de rendre la personne la plus autonome possible . il faut arrêter de penser que handicap =echec . Une personne handicapé est différente des autres car elle a un handicap , ,mais celas n’empêche pas d’être normale . le principale handicap des handicapés c’est pas leurs handicaps ,mais le regard que l’on porte sur eux …
Kissou, tu vois trop les choses depuis ta situation, c’est à dire d’une point de vue uniquement pratique. Pour les profs, il s’agit surtout de questions pédagogiques et didactiques.
@lorrain. Je n’ai pas dit que le handicap était synonyme d’échec. Au contraire, puisque je pense que dans une école spécialisée, ils auraient plus de chances de réussir. Il faut reconnaître que les handicapés n’ont pas les même capacités (moteurs ou mentales selon les cas) que les valides, et que les méthodes et le rythme imposés aux classes d’élèves valides ne leur conviennent pas forcément.
Si quelqu’un a des renseignements sur le cursus scolaire qu’a pu suivre un "cerveau " tel que l’anglais Stephen Hawking , très très lourdement handicapé , je serais très intéressé.
Son nom ne dira peut-être pas grand- chose , mais je pense que tout le monde a en mémoire la photo de ce grand physicien sur son fauteuil roulant.
J’ai vu qu’il s’était crée en GB une école qui porte son nom et accueille des handicapés en grande difficulté.
" L ’ école Stephen Hawking est une école spécialisée qui accueille environ 75 élèves du quartier londonien de Tower hamlets. La majorité des élèves de l’ école ont de profondes et multiples difficultés d’apprentissage. Un nombre important d’entre eux sont , en outre victimes de handicaps sensoriels et physiques ." Source : ( en anglais , malheureusement !) http://www.stephenhawking.towerhamlets.sch.uk/welcome_to_our_school.html
J’ai vu le téléfilm sur la vie de Stephen Hawking (avec Benedict Cumberbatch ) et l’apparition des troubles liés à sa maladie commence alors qu’il est à la fac. Si cet aspect est fidèle à la réalité, il a donc suivi une scolarité « normale » au moins jusque dans le supérieur.
Je dit pas que tous les handicapé doivent allée dans une structure normal ,mais lá oú c’est possible il faut le faire . Dans le s années soixante ,les polios pouvait être classé comme debile mental ,les médecins français spécialiste de la maladie ,se sont battus pendant des années pour dire le contraire . Car il pouvais présenter des symtômes proche de la débilité ,comme des mouvements non controlé ou mal contrôler ,alors que depuis longtemp aux Etat unis comme en Allemagne ,on savait que c’etais pas le cas . q uand pour les autistes c’est pareil . la France á beaucoup de retard dans le domaine de la prise en compte de l’handicap ,elle le fait de façon global donc forcément mal ,et non pas de façon personalisé .
sauf que là, initialement le sujet traitait de l’intégration des enfants dans les écoles… En Allemagne…
et je ne vois pas où tu as vu qu’en France on intégrait les enfants d’une façon globale à l’école ??? Les 2 enfants que je connais, sont intégrer à l’école pour cette matière, et pas pour d’autres (on va pas aller demander à un gamin en fauteuil de grimper à la corde à noeud hein !! // Quoi que… Elie citait bien un élève sourd, en cours d’allemand… )…
Les enfants ne sont pas intégrer dans une globalité, en France, ils sont intégrer au cas par cas…
mais qu’en est-il en Allemagne ??? J’ai très bien compris la vision de Mislep, et son souci du manque de formation… bien que j’ai du mal à comprendre que seul la pédagogie bloque les enseignants… (difficile de vous donner une bonne pédagogie pour un élève handicapé, c’est en s’adaptant à son handicap, que l’on développe la pédagogie à mon avis… Mais je ne suis pas prof)…
et bizarrement, pour en revenir vraiment au sujet, j’ai l’impression que ça parait être un effort insurmontable d’intégrer un enfant handicapé à une classe d’enfants normaux… et je ne pige pas pourquoi…
La France manque de place dans les structures spécialisé pour les handicapés . En France ,il avoir l’accord de l’inspection académique ou du rectorat . en Allemagne c’est simplement l’équipe pédagogique de l’école qui décide point .Pour celas ,elle est en contact avec la sonderschule qui s’occupe de l’handicapé . .
Qua nd je parle de géstion global de l’handicap en France ,on place les gens ´lá ou ily a de la place donc pas forcément dans la région .d’origine En Allemagne Chaque kreiss a ses propres sonderschules donc la plupart peuvent rentrée chez eux le soir . Chaque Kreiss a sa politique en matiére de handicap .
il serait temps que tu reviennes dans ta Lorraine natale Lorrain…
les enfants handicapés scolarisés en France, le sont dans les écoles environnantes…
Idem pour les enfants scolarisés en Cliss (classe spéciale dans une école « normale »)…
un enfant handicapé habitant Bordeaux ne se retrouvera jamais scolarisé à Marseille ou à Toulouse…
Et donc ??? j’aimerai savoir si les enfants allemands handicapés, profitent plus de « l’inclusion scolaire », que les enfants français… sous prétexte que c’est l’équipe pédagogique qui décide…
la loi est une chose ,la réalitée sur le terrain en est une autre . informations.handicap.fr/art-edu … 4-6299.php
mettre des handicapés emsemble dans une classe et de façon globale (mélanger) echec assuré ,avec un personnel non former ,non merci ,j e crois que l’on parle de la même chose . E n Allemagne toutes les personnes ayant un métier de santée ou lier á l’enfance doit être titulaire d’un diplôme d’état reconnue par les autorités du land . je comprend mieux les doutes des prof maintenant . Faire comme les autres pays sans se donner les moyens de réussir . je remercie Kissou "Avant 2005 l’école de la réplublique ,n’accueiller que les handicapés léger pouvant se débrouiller seul " c’est marquer dans l’un des article .Maintenant je comprend beaucoup chose .
Lorrain : merci de recommencer ta démonstration… Je n’ai rien compris !
je n’ai jamais dit qu’il fallait mettre DES handicapés dans une classe… mais d’intégrer un handicapé à une classe…;
je n’ai jamais dit qu’il ne fallait pas former le personnel encadrant (juste dit que vu la multitude de handicap qui existent, il va être difficile de recevoir une formation pour chaque handicap !! )
tu dis
ais-je dit le contraire ??? ce que je cherche à savoir c’est comment sont intégrés les enfants handicapés à l’école allemande, en France, je m’en fous un peu, je sais comment ça fonctionne (au passage, merci de faire attention à ton orthographe, je crois qu’on te l’a déjà signalé d’ailleurs… ).
tu écris :
mais c’est un article qui parle de la France !!! moi je m’intéresse à l’Allemagne… c’est le but de ce forum tu sais ??
que les profs aient des doutes quant à l’intégration d’enfants handicapés dans leur classe, je le comprends… Aucun souci ! J’ai aussi entendu et compris les arguments de Mislep … Je sais lire… mais faut quand même se dire que l’on a toujours peur de ce que l’on ne connait pas… si ça se trouve… un handicapé léger dans la classe à Mislep, lui changerait sa vision des choses ! suffit parfois d’essayer !
Enfin, j’ai toujours parlé des handicapés dont le handicap pouvait être intégrer à l’école… Je ne parle pas, malheureusement, des gros handicapés moteur, cérébral, grand autiste, qui eux n’auront jamais les capacités pour aller dans une école… Même adaptée… et qui finalement GROUPISSENT dans un institut… parce que nos connaissances actuelles ne permettent pas de les sortir de l’état semi-végétatif dans lequel ils sont malheureusement plongés…
mais un enfant amblyope (mal voyant) doit-il forcément intégrer une école spécialisée, si avec un ordinateur, et une loupe électronique, l’enfant peut apprendre et progresser tranquillement en classe classique ?
OK, maintenant, on peut parler. Ces mots m’apaisent.
D’un point de vue du prof, il faut penser à deux niveaux:
Sur le plan pédagogique, le handicap n’est que rarement un problème car plus c’est physique, plus le niveau intellectuel de l’élève sera une sorte de rattrapage naturel dû aux conditions de scolarisation passées et non dues à son handicap. Donc si un système scolaire permet des aménagements comme l’absence de note pour la compréhension visuelle pour un aveugle, tout devrait se passer relativement bien. Par contre, il faut un climat très apaisé pour l’inclusion, sinon, c’est conflits et cruauté adolescente garantis.
Sur le plan organisationnel, le handicap est toujours unique. Donc une bonne ou mauvaise expérience ne permet pas de généralisation ni dans un sens ni dans l’autre. Mais qui dit cas particuliers dit flexibilité. Et c’est là que les profs n’ont tout simplement pas confiance en leur hiérarchie car dans les cas où cela se passe mal, ils savent qu’ils seront seuls et abandonnés, à se débrouiller face à une situation ingérable comme mon handicapée caractérielle à Oslo. L’administration se débarrasse d’une patate chaude en prônant l’intégration scolaire et les profs le savent. Quand ça se passe bien, les idéaux pédagogiques sont saufs, mais quand ça se passe mal, la mauvaise foi met les profs KO, comme d’hab. Rien mais vraiment rien de ce que cette horrible fille faisait subir à la classe à Oslo n’était dû à son handicape, et pourtant, elle était invirable. Ce n’est pas par échec pédagogique que les choses pourrissent, mais par échec administratif et institutionnel. Les profs ont l’habitude de se faire avoir par une administration aux abonnés absents, donc la réaction de rejet ne se fait pas attendre quand on sait que ça donnera des situations invivables dans les deux mois max. Ce qui ne change rien aux situations parfaitement vivables, ça n’a tout simplement rien à voir.
Tu passe par ce genre de centre expat-blog.com/forum/viewforum.php?id=4259 ,je suis l’animateur de ce forum . mais les reflexions sur le français bannissement immédiat . jean luc
Entièrement d’accord avec toi ! et tu me rassures aussi sur ce point ! j’avais eu l’impression que les enseignants allemands étaient CONTRE l’inclusion… POINT BARRE… Mais non, ton raisonnement est logique… Bien sûr qu’il faut un climat apaisé pour une inclusion, si tu as déjà une classe de fous furieux que tu as du mal à gérer, un handicapé dans la classe ne va pas arranger le problème c’est sûr !
vous n’avez donc en Allemagne, aucune aide pouvant venir de l’extérieur, pour vous aider avec un enfant handicapé ?? pas de psy scolaire par exemple ?? ou d’intervenants qui connaissaient l’enfant AVANT l’inclusion, et qui pourraient faire le lien temporairement, le temps de l’intégration de l’enfant, et le temps de montrer/d’expliquer au prof en charge de cet enfant, comment faire avec cet enfant et son handicap ? ou bien simplement les parents (bien que parfois ils soient trop impliqués, et trop surprotecteur pour pouvoir aider l’enseignant, sans lui montrer comment faire son boulot… )
Il est très difficile de trouver mot à dire à cette rubrique, sans remonter tout le fil de la conversation tant les détails et les informations sont riches.
J’aime ce fil car c’est un exemple intelligent de confrontation d’idées.
Je me souviens d’une question que Kissou avait posé au sujet des professeurs eux-mêmes confrontés à un handicap.
Malheureusement je n’ai pas pu visiter l’école où enseigne mon amie bien qu’elle me l’avait proposé, mais la concernant, son handicap n’a pas gêné sa carrière d’enseignante. Elle enseignait déjà là avant son terrible accident de parapente.
Puis concernant le handicap, il est vrai que tous les handicaps ne peuvent être traités de la même façon, être paraplégique n’empêche en aucun cas de suivre une scolarité normale, ni même de devenir professeur d’université voir même chauffeur routier., par contre ce n’est pas le cas de tous les handicaps. Je ne parlerais que de paraplégie n’étant pas spécialiste de l’insertion des handicapés, mais ayant juste en tête le cas de personnes de mon entourage.
De plus il ne faut pas et je pense que personne n’avait l’intention de le faire, minimiser le travail des écoles spécialisées qui permettent aux handicapés de s’intégrer. Par exemple la thérapie assistée par l’animal « Tiergestützte Therapie » n’est pas possible dans des structures scolaires normales. Ou je me trompe???
Je termine en glissant quelques logos d’une école spécialisée de Stuttgart
dans le cas d’une paraplégie, le plus difficile, est, je pense, de modifier l’établissement qui va recevoir le paraplégique, et donc le fauteuil, pour rendre toute l’école accessible… c’est parfois ce qui manque… des rampes… des toilettes pour handicapés… une classe organisée de façon à ce que le fauteuil puisse circuler sans bousculer tous les bureaux des écoliers. (que ce soit pour un enfant, ou pour un prof paraplégique).
enfin… Le plus difficile… c’est pas de modifier l’établissement… C’est surtout que les autorités compétentes se donnent la peine de trouver le budget pour modifier l’établissement…
mais effectivement un enfant paraplégique a le cerveau intact et donc son apprentissage ne devrait pas être plus difficile qu’à un autre (à moins que la paraplégie ne soit du à un AVC, ce qui arrive malheureusement aussi aux enfants… )…