Merci à tous pour vos réponses ! Je pense que c’est en sortant de la caricature qu’on se rapproche d’une peinture plus proche de la réalité…
Oui, comme ça serait bien, dans l’absolu ! Mais j’ai du mal à voir comment cela serait possible sur un plan pratique.
Moui… En même temps, les programmes d’histoire sur l’Allemagne nazie, c’est bien après le choix de la première et et même de la deuxième langue étrangère, donc là, je suis pas sûre que le pauvre manuel d’histoire ait grand chose à y voir… D’ailleurs, on ne peut pas dire qu’il n’y ait pas de progrès de faits dans cette direction, avec le manuel d’histoire franco-allemand. Bien sûr, encore faut-il qu’il soit utilisé, mais les profs d’allemand, par exemple, savent-ils même seulement qu’il existe ? En font-ils la promostion dans les collèges ?
à nouveau moui (désolée, je suis boudeuse ce soir !) Demandez aux profs de dessin ou de biologie, ils vous diront la même chose… On a toujours entendu les profs de toutes les matières se plaindre qu’il n’y avait pas assez d’heures dans leur matière. Quand on voit le nombre d’heures que ça fait au total sur un parcours collège lycée (et là je parle de toute les matières, pas que des langues), on se demande comment on ressort finalement avec si peu de connaissances.
Tout d’abord, tout à fait d’accord avec ta première remarque.
Si par exemple, on faisait intervenir les langues maternelles des enfants (et donc leurs parents), ce serait une première approche du multilinguisme (c’est une idée du matin,
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Je pense qu’il serait possible de faire écouter différents enregistrements, de faire de petites séquences, apprendre quelques mots (les salutations, dire son nom…) dans plusieurs langues, et peut-être même faire découvrir quelques coutumes ou plats…
Des petites choses pour éveiller leurs esprits et leurs oreilles…
Pour le choix des enfants, effectivement non, mais ce choix se fait aussi (surtout) via les parents, et eux auront souvent se souvenir. Mais ce n’est qu’un des aspects en défaveur de l’allemand (inutile, trop dur, moche…)
Le manuel est destiné aux lycéens, je l’ai eu entre les mains, mais n’étant pas professeur d’histoir-géographie je ne peux juger de sa qualité. Mais il est vrai que c’est un signe. Il y e a d’autres qui montrent le dynamisme de l’allemand: les certifications (qui se font de manière expérimentale en allemand), les programmes d’échange Sauzay et Voltaire, l’Abi-Bac… et j’en passe
)
Si l’on prend en compte tous ces aspects, on peut effectivement se demander pour quelles raisons l’allemand n’est pas plus choisi, et là j’abonde dans le sens de Michelmau et d’Elie: SABOTAAAAAGE!
Tout à fait d’accord avec toi, sauf qu’une langue (vivante dans son appellation) doit aussi se pratiquer, et donc à moins de 4 heures par semaine (1 h/jour), je trouve cela totalement inefficient. Notre pratique des langues étrangères est aussi à débroussailler (cela se fait, mais sur le terrain, c’est difficile): par exemple l’importance de l’oral (et là, je pense à mes collègues d’espagnol et d’anglais: à 35, c’est mission impossible), la peur de l’élève à prendre la parole en langue étrangère face aux moqueries des camarades (il me semble par exemple que nos voisins allemands ont moins d’« Hemmungen »): en France, c’est « naze » de faire des efforts d’accentuation…
C’est ce que font les DeutschMobil en France, ils veulent jouer plus sur l’aspect culturel d’une langue que sur son aspect communicatif, et c’est à mon avis une très bonne idée. Derrière toutes langues se cachent une vie, une culture, etc et c’est nettement un meilleur moyen d’éveiller une envie chez un élève plutôt que de lui faire rabacher les mêmes règles grammaticales TOUTES les années. En 9 ans d’allemand, j’ai toujours fait la même chose et je ne pouvais pas faire une phrase correct à l’oral en arrivant en Allemagne. Ca fout quand même les boules !
A mon avis, il y a la peur de la moquerie des autres élèves, mais c’est un point que l’on peut supprimer si on enseignait correctement les langues vivantes dès les premiers moments, à savoir à l’oral. En 800h d’une LV1, un élève ne parlerait seulement 2h … on approche du latin là ! Si dès la primaire et le collège on demandait aux élèves de seulement parler, en donnant dans un premier temps le goût de la langue et de son parlé pour susciter en lui cette envie d’apprendre, on enseignerait dans un second temps de la grammaire, l’apprentissage barbant que tout le monde redoute.
Oh, mais en vlà des idées du matin qu’elle sont bonnes ! Je n’avais pas vu les choses comme ça, mais c’est une excellente idée.
Oui à la fin. Au début… (mais bon c’est déjà carrément un autre débat…) Mais je ne parlais pas que de l’oral, et il me semble que l’intervention de Glouglou le montre bien : si encore on était zéros à l’oral mais béton à l’écrit, ça nous ferait au moins une consolation, mais là on n’a ni l’un ni l’autre. Et ça, c’est vraiment scandaleux !