Je viens de me rendre compte que j’utilisais (à l’oral je précise) assez souvent une forme bizarre (sûrement fausse). Je voulais donc savoir si c’est moi qui déconne et me suis la suis créée ou bien (car je doute de mes capacités de création) c’est une forme « normale » à l’oral. Je pense qu’il doit s’agir plutôt d’un oublie de la préposition an ou bei…:
La dite forme:
sein + infinitif/infinitif substantivé, qui servirait à exprimer un aspect progressif.
C’truc-là existe. Quand tu fais ta pause de midi, tu peux dire « Ich bin essen ». Cette construction ressort évidemment du langage parlé et de la perversion du langage (genre Kanaksprak, surtout à Berlin ). A l’écrit, effectivement, c’est assez bizarre, surtout si on tient à un certain niveau.
Wie schön ist das Arbeiten bei 35°!
Généralement, on ne l’entend que dans son environnement immédiat, et en fait, cela restreint le nombre d’activités à laquelle cette tournure peut s’appliquer. Mais on peut toujours élargir le domaine de la lutte! (Honni soit qui mâle y pense )
@ Mislep: Apparemment, les Viennois sont encore relativement civilisés. A Berlin par contre, tout semble permis!
Aucun doute que ce genre de chose s’entend. On entend même pire. Mais disons que Mannheim, enfin… « Monnem », a un allemand parfois très particulier, pas vraiment une référence, ce qui m’amuse. Ceci dit, ton ami est sans-doute quelqu’un de très bien. C’est une question de niveau de langue, je pensais que c’était déjà clair. Cela reste faux. Ai-je mal compris la question?
Non tu as très bien répondu à mes questions.
J’ai très bien compris qu’il s’agissait d’une structure oral avec un niveau peu soutenu.
Et je comprends mieux pourquoi tu trouvais la référence à Mannheim drôle.
Ben forcément, c’est aussi là qu’il y en a le plus besoin.
Ca peut être sympa, Mannheim, là n’est pas la question, mais c’est un sociolecte urbain multicouches sur substrat dialectal frontalier alémano-palatin. Dûr.
je comprends mieux certaines fautes de certains profs de mes enfants.
dire que je me réjouissais qu’on ait enfin des enseignants dans les classes bilingues pour qui l’allemand n’est pas une langue totalement étrangère… (dans certaines classes les parents s’amusent à corriger les erreurs dans les devoirs donnés aux enfants )
En effet, Mannheim est loin d’être une référence en matière linguistique…
Mais mon ami est en plein « Referendariat », de niveau universitaire…cette structure s’entend partout, entre jeunes dans les métros comme dans les salles d’université.
Que cela reste une erreur, aucun doute !