Pas d’interdictions particulières.
A cheval, nous sommes considéré comme véhicule ET usager faible.
A pied avec animal de bât, nous sommes piéton ET usager faible.
Sur le plan de l’équidé, la loi nous protège face aux véhicules (risque de peur et réactions de l’animal).
Autoroutes interdites (mais sans intérêt ), sens interdit interdits à cheval mais autorisés à pied… comme quoi… nous sommes un peu différents et on peut jouer sur les règles.
Avec mes ânes et à pied, les chemins me sont ouverts (sauf si propriété privée et fermée mais généralement, on ne le sait pas donc on passe).
Certaines villes sont fermées aux équidés (Paris entre autre) mais quel intérêt de se retrouver en ville ? Y’a rien pour nous dans la pollution. Une ville, il vaut mieux la contourner, même si ça prend 8 jours.
Les voies vertes (pistes cyclables, anciens chemins de fer etc) sont en principe autorisées. C’est rare que ce soit fermé pour nous. Après, nous sommes parfois (souvent !) confrontés à des chicanes, des tourniquets, des barrières ou autres passages infranchissables à cheval ou avec un âne.
Je voyage avec cartes d’état major (IGN) au 1/50.000 si possible. Sinon, je m’en sors au 1/100.000 mais y’a moins de détails.
Je ne me suis pas encore mise au GPS (j’aime pas trop ce qui est informatique, même si j’ai Internet). J’ai ce besoin de voir « loin devant moi » (minimum 1 jour, voire + en cas de ville, pont, fleuve, TGV à traverser), ce qu’on ne peut pas faire avec un GPS mais bien avec une carte.
J’aime suivre les GR car ils sont généralement beaux, privilégient les belles régions, font « visiter » de belles choses. Ils sont balisés et donc, on peut « oublier » de mettre le nez dans la carte et profiter du paysage, l’esprit ailleurs que sur le papier. Ils nous font souvent faire beaucoup de détours (parfois, on s’en fiche, parfois, ça énerve ). Les GR sont faciles et sécurisés en plaine ou en région pas trop vallonnées. En montagne, mieux vaut les éviter ou alors bien se renseigner. Ou encore accepter de devoir faire demi-tour si trop dangereux.
Il m’est arrivé, quelquefois, de me mettre « hors la loi » pour un passage précis. J’ai en exemple concret le passage de la Loire en 2007 où je me suis trouvée face à un pont fermé aux piétons. Un pont pas très large pourtant et vraisemblablement pas trop fréquenté car loin des villes (c’est pour cela que je l’avais choisi). Les ponts suivants étaient à … 15 et 20 km de part et d’autre. Faire 40 km (une journée !!!) pour traverser un fleuve… non merci. On n’est pas en brousse non plus !
Donc, on prend parfois le risque de se faire « attraper » par les flics (ce ne fut pas le cas ). Et souvent, on a un gentil camionneur qui nous protège avec ses warnings durant les 900 mètres de traversée.
Je privilégie les chemins aux routes, les zones herbagères ou forestières aux zones urbaines, les petits hameaux aux villes, les petites épiceries aux Géants-Carrefour-Cora-Leclerc-Inter…
Je recherche les fermes où je pourrais facilement trouver un coin d’herbage ou du fourrage, où la population comprendra ma démarche sans me marginaliser.
J’évite les centres équestres où l’on sort du cadre de l’obstacle et du dressage (« on est des touristes et on ne sait pas monter à cheval »… hum… )
Reste le côté sanitaire au passage des frontières. Nous sommes en UE, les frontières sont ouvertes, y’a plus de douanes. Je peux passer la syphilis, le sida ou la tuberculose sans tracas, mes chiens peuvent passer la piroplasmose (genre de maladie de Lyme) ou autres crasse sans qu’on ne les regarde de travers. Mais les ânes ou chevaux doivent faire un tas de tests (sanguins pour la Tchéquie) et passer devant un véto pour prouver leur bon état de santé. C’est un peu ch**** car il nous faut trouver véto et administration sur place. Ça coûte un pont aussi (véto + papiers).
J’ai « un truc » pour passer de Belgique à France, de France à Espagne et d’Espagne au Portugal (+ retour). Mais pour l’Allemagne et la Tchéquie, je ne sais pas trop comment faire. L’Allemagne étant par définition un pays assez « strict », je ne pense pas que je vais « jouer » sur les papiers.
Pour le reste, je ne suis ni SDF, ni vagabond, ni « gens du voyage » ou romanichel (et leurs sous-entendus). Et j’ai du mal quand on me traite comme tel (« mettez-vous sur le terrain vague, là-bas, c’est là que dorment les gens du voyage »)… Non merci, je change de direction fissa !!
Aux mairies, chez les fermiers, chez les gens normaux, nos rencontres se passent généralement très bien.
Ah oui : vu le nombre d’années que j’ai quitté l’école… apprendre une nouvelle langue va être un sacré défi. Pas facile de remettre le cerveau en route.
Mais j’ai passé la frontière franco-espagnole en 2009 en sachant que « no » voulait dire « non » et que « si » voulait dire « oui ». Rien de + si ce n’est un petit dictionnaire de poche.
Une fois dans le pays, je mime très bien la poule qui pond et j’arrive à me faire vendre des œufs Aujourd’hui, je me débrouille pas mal en Espagnol. le tout appris « sur le terrain ».
En Allemagne, vous mimez aussi non ?
Une question : sur ce forum, êtes vous des Français qui parlez de l’Allemagne car vous y voyagez ou y vivez (c’est ce que j’ai cru comprendre) ou est-ce un forum avec principalement des Allemands qui parlent français ?
Votre aide me sera précieuse pour mes recherches internet, du genre pour un achat de cartes ou autres dans le pays.
Bon, je papote, je papote mais faut que je travaille un peu aussi hein. Donc, à ce soir ou à demain.
Merci encore à vous pour l’accueil et l’intérêt apporté.