EXPAT – Je viens d'arriver, devenez mon ami (e) !

Vous venez de débarquer avec vos valises en territoire inconnu. Un nouveau pays, un nouveau travail, une nouvelle culture, rien de plus excitant ! Mais attention, s’intégrer socialement n’est pas si facile, et nouer des amitiés, locales ou non, demande un peu d’énergie… et de temps

Il n’est pas rare lorsque l’on commence une nouvelle vie à l’étranger de se sentir seul. On a laissé en France ses proches, ses habitudes. D’après l’étude de HSBC Expat Explorer 2011, l’une des préoccupations principales des expatriés du monde entier est de retrouver une vie sociale (41% des personnes interrogées) et la crainte de l’isolement (pour 34%). Les femmes d’expatriés ressentent encore plus le manque de la famille et des amis (44% d’entre elles). Pour le moment, le téléphone portable ne sonne pas et vos soirées sont libres. Pas de panique ! L’intégration ne se décrète pas, elle se travaille, et faire de belles rencontres est certainement l’une des clés d’une expatriation réussie. lepetitjournal.com/homepage/ … mi-e-.html

Ce que tu écris me rappelle une chanson de Gilbert Bécaud : « La solitude ça n’existe pas. » :smiley:
C’est vrai que c’est un problème, mais certaines personnes ne le ressentent pas.
Cela dépend de la personnalité de chacun sans doute. :wink:

Je viens de survoler ce petit journel … ca à l´air pas mal

Conseils judicieux en effet. :wink:

Je tiens quand même à rassurer les éventuels candidats à l’ "expatriation " …en Allemagne.
L’Allemagne n’est n’est absolument pas l’Ingouchie centrale, pas plus que le Balouchistan septentrional , d’ailleurs. :mrgreen:

Tu me rassures car je commençais sérieusement à en douter. :mrgreen:

Il n’empêche, c’est dur de rencontrer des gens à l’étranger, et je connais pas mal d’expat qui après plusieurs années dans la même ville n’ont aucun ami, et pourtant ils font des efforts pour les rencontres. Heureusement ce phénomène ne me touche pas et j’ai pu rencontrer presque dès mon arrivée des gens sur place!

Cet article est universel,les conseilles donner sont valable partout. Et contrairement à ce que tu pense, c’est pas facile en Allemagne d’avoir des amis. Moi j’ai que deux ou trois amis pas plus, mais des bons.

Assez d’accord avec jean luc et d’ailleurs il est bon de se rappeler ce qu’enseignait le philosophe africain Sénégalais Kocc Barma Fall :

« Un ami est unique,il ne peut y en avoir plusieurs » .

fr.wikipedia.org/wiki/Kocc_Barma_Fall

Je me suis mal fait comprendre; je voulais dire par là qu’il est sans doute plus facile de se trouver des amis en Allemagne, en Italie, en Espagne , en GB ( je choisis à dessein des pays limitrophes) ,qu’à l’autre bout du monde dans des civilisations tout à fait différentes de la notre (et encore, cela n’est pas prouvé.). Les conseils donnés sont des conseils de bon sens.
Il me semble aussi que la personnalité de l’« expatrié » joue un grand rôle; celui qui va arriver « en pays conquis » avec sa patrie « à la semelle de ses souliers », pour parodier Danton, sera vite laissé de côté par les autochtones et à juste titre.
Quant au terme « d’expat » qui personnellement m’amuse beaucoup concernant le pays voisin, je trouve qu’il doit être manié avec prudence et circonspection. J’ai connu , dans mon boulot, des gens du midi nommés au nord de la Loire qui se considéraient comme des « expats » et même un natif de Metz, qui nommé à quelques 200 km de sa terre natale, se considérait, lui aussi, comme « expat ».
Par contre, par tempérament personnel, un truc que je ne ferais jamais, c’est rechercher les « réseaux locaux », sauf peut-être dans le cas d’immersion dans des pays à cultures très lointaines des notres, ne serait-ce que pour éviter certaines bévues bien involontaires.

Edit; « je viens d’arriver, devenez mon ami » me semble davantage un voeu pieux qu’une conscience directe des faits. L’amitié, ça ne se commande pas; ça demande beaucoup de temps,ça arrive parfois au moment où on s’y attend le moins. Mais tout dépend de ce qu’on met dans ce terme.

Oui mais tu as aussi des amis sur ce forum, ça compense. :laughing:
Celà dit la question mérite d’être posée en effet et je suis bien d’accord avec michelmau : cela dépend en partie de la personnalité de chacun.

L’amitié est un grand mystère qui dépend d’abord d’une forme d’alchimie qui naît de complicités et du sentiment que nous partageons des valeurs communes, finalement très universelles. :wink:

Cela dépend de la patrie , il y a des patries qui sont plus acceptables que d’autres et la personnalité n’aura rien à voir avec cela … Les relations humaines étant basées sur les avantages que l’on peut tirer de quelqu’un et les stéréotypes que l’on a de lui … et de la manière dont le groupe auquel on appartient le percevra .

Je pense qu’un expatrié peut choisir son pays d’immigration contrairement à ce qui se passe souvent.

De plus je pense que beaucoup de relations humaines ne sont pas basées sur les avantages que l’on peut tirer de quelqu’un et quelles sont souvent parfaitement altuistes.
Mais là je déborde du sujet. :wink:

Beaucoup c’est combien ? … Bon effectivement cela déborde un peu … nous en revenons à nos cours de Philo du Lycée mais ce n’est pas désagréable . Merci fifititi :smiley:

Ben tient…avec toi par exemple. :smiley: :laughing:

Je pourrais être très violent envers ceux qui se baptisent eux-mêmes expats. La plupart d’entre eux venant en Suisse ne sont que des immigrés économiques cupides et culturello-centriques. Aller voir leurs forums, c’est affigeant.

Mais je ne cèderai pas à la facilité. D’abord, tout le monde n’est pas venu uniquement pour l’argent, c’est encore plus vrai en Allemagne. L’amour et autres relations amoureuses jouent un rôle essentiel, on peut avoir une vie de rêve dans un pays dont on ne rêvait pas. Les histoires personnelles sont très différentes, au cours de mes longues années hors de France, j’ai rencontré tous les cas possibles imaginables. Même des gens touchants.

Evidemment, je les ignorent, ces clowns qui se prennent pour l’élite scientifique du monde alors qu’ils ne sont que des Fachidioten sans l’ombre du début d’une culture générale de collège unique. Ils font leur cirque. Ils ne se rendent même pas compte à quel point les locaux les fuient. Car il y a tellement d’autres étrangers qui eux, savent se faire une petite place modeste mais réelle, sans faire tout un plat de leur différence, sans pleurnicher en appelant leur maman dès que ça ne se passe pas comme ils veulent, des gens qui savent apprendre et garder ce qu’ils veulent bien garder de leur histoire, tout en se faisant une histoire dans ce pays nouveau qui finit pas ne plus être une nouveauté du tout. Oui, il y a des gens bien parmi les étrangers, les immigrés, les oiseaux migrateurs. Mais parmi ceux qui s’appellent expat, non.

On est pas là pour parler de la mentalités des expatriers, mais de la difficultés qu’ils ont pour ce faire des relations.
Le premier problème ,c’est la langue,beaucoup parle pas l’allemand.L’ anglais au travail , c’est bien,mais pas dans la vie courante. Je suis aussi sur un autre forum pour expatrier,quand je voit certaine question, je suis :astonished: par ex « on m’a dit que j’avais pas besoin de l’Allemand, l’anglais suffisait », ma réponse a été pour le travail peut être , pas pour la vie courante.
Quand on demande « je cherche des français… », je répond pas, mais si on "demande comment je doit faire pour rencontrer les locaux "lá je répond.
Quand aux réseaux je suis partagé, ça peut être très utile pour la paperasse,mais je craint toujours l’esprit communautaire, certains ne restent qu’entre français, pour moi ils sont pas intéressant, d’autre veulent aller vers les locaux , alors je les aident.

Les « expatriés » ne sont sans doute pas un groupe homogène, mais il me semble que l’état d’esprit au départ est quand même déterminant.
Si tu pars, à ton corps défendant, en te disant :" je vais passer un ou deux ans dans ce pays de m… pour acquérir quelques points en plus dans mon cursus professionnel, ce sera mon purgatoire ", il est à peu près certain que là, tu rencontreras des difficultés pour te faire des relations et que tu passeras totalement à côté d’une expérience humaine qui aurait pu être interessante et intellectuellement et affectivement enrichissante.
Je ne pense pas que tous les candidats à l’« expatriation » partent forcément avec cette mentalité.
Quant à l’« anglais dans le travail », quand j’entends beaucoup d’Allemands s’exprimer en anglais avec la conviction profonde de bien parler anglais…remarque valable en sens inverse pour mes compatriotes, je me permets d’émettre quelques doutes…Mais , là encore, on ne peut pas généraliser.
Concernant la fréquentation des réseaux, pour les paperasses, c’est peut-être utile, mais c’est aussi la meilleure façon de faire siens les préjugés des autres en faisant trop confiance à « ceux qui ont ou prétendent avoir de l’expérience ».
Je n’ai absolument aucune certitude dans la vie, contrairement à beaucoup, sauf celle, selon laquelle l’expérience des uns ne sert en rien aux autres, et je parle là en tant que père, grand-père et enseignant. Ton expérience, c’est à toi de te la faire toi-même.

Un peu paradoxalement, je pense qu’il est au contraire beaucoup plus facile de se faire des amis quand on est à l’étranger.
Comme on a été obligé à chambouler pas mal d’habitudes et de barrières, on est dans un état d’esprit beaucoup plus ouvert que lorsqu’on est dans son propre pays avec ses petites habitudes.
Et les gens sont curieux des gens qui viennent d’ailleurs.
Je ne sais pas si c’est parce que j’ai été expatriée à un âge relativement jeune, sans charge de famille (donc plus de facilité à sortir, à rencontrer du monde) ou si je suis tombée sur les bonnes personnes. Curieusement aussi, ce ne sont pas toujours dans les grandes villes cosmopolites que j’ai fait les plus belles rencontres, mais parfois en milieu rural, pourtant réputé pour être assez « fermé ».

Je vis entourrée de beaucoup d’expat’ (les rôles sont aujourd’hui inversés, lol), j’ai juste l’impression que certains restent pas mal entre eux (ma propre expérience montre que c’est un travers que l’on a facilement, même si on s’était juté de faire différemment, peut-être un brin de nostalgie, marre de parler « étranger » tout le temps), surtout quand ils ont des problèmes avec l’apprentissage de la langue.

Il y a peut-être aussi des différences culturelles d’accueil des étrangers selon les pays (mais pour l’instant la pratique bat en brèche les idées reçues, les pays du sud ne sont pas forcément plus ouverts).

La 2e opportunit d’expat’ (avec conjoint et enfant cette fois-ci) ayant tourné court, je ne pourrais pas vous dire comment cela pourrait être justement en Allemagne. Si ma première expat’ a développé mon côté saxon, je pense que la 2e aurait développé mon côté latin. Mais impossible à dire sans avoir refait le grand saut.

je suis bien d’accord avec toi , l’esprit compte beaucoup . lorsque sur un forum comme « connexion… » situé en Allemagne certain donne des"conseils illégaux" pour pas payer la télé"je regarde que la française",ne pas changer les plaques de voiture,"on est français , les lois c’est pour les allemands"oui là ils vont droit dans le mur. Et quand ils repartent « les boches sont des c*** », on a jamais eu d’amis. Ces gens là , moi je les fuit. D’ailleurs il y a peu de contact avec les binationaux et eux.Les pires sont les déplacer,car ils ont des salaires largement supérieure , aux locaux, et le font savoir par leur train de vie.
Quand aux réseaux je suis partager.Quand à mon l’expérience je pense que peut la dire ,mais il faut toujours dire qu’elle ne pas fonctionner avec d’autres personnes, mais il y a des choses que l’on peut faire en Allemagne, et d’autre qu’on peut pas faire, et L’expérience peut jouer un rôle.Pour moi l’intégration est passer par un groupe de femme et un kinder groupe de l’église protestantes, alors que j’étais encore catho.Grâce á ces 2 groupes , j’ai pu ouvrir des portes .
Je suis pas un pratiquant pour autant , Michel, seulement il faut prendre toutes les possibilités pour rencontré les locaux.