Au contraire msn c’est nul je trouve. On a souvent rien a se dire, j’ai beaucoup de gens sur msn a qui je parle, je ne sais pas quoi dire et pourtant quand je leur parle « en vrai », on a plus de choses a se dire…
« Copains d’avant » est sympa aussi, mes freres y sont et ont retrouve d’anciens camarades de classe. Moi c’est sur facebook et c’est drole de voir le chemin qu’ils ont fait.
Comme Arturine, tous mes potes sont sur facebook et aucun sur copains d’avant! Tu as plus de chance de retrouver des gens sur facebook car c’est plus « tendance »!
C’est culturel, quand tu vas en amérique du nord, en australie ou en nouvelle zélande tout le monde est pote, on se donne du « mate » à tout bout de champ, c’est ça le sens du « friend » sur facebook. Sauf que dans ces pays, le modèle des relations humaines est en pêche. Les gens ont le contact facile mais tu tombes sur un noyau quand il s’agit de devenir vraiment proche. Nous c’est plutot en noix de coco. Les débuts peuvent être difficile (le fameux « les français sont pas faciles d’accès » qu’on me sort où que j’aille quand je parle à des gens ayant étudié en France) mais après les gens s’ouvrent plus facilement. D’où le décalage. Enfin si ça vous chiffone, « (très) bon ami » ou « ami proche » permettent d’apporter la nuance manquante.
Surtout que tout le monde se met en absent ou hors ligne pour faire genre « chui grave busy là, je vis ma life à 200 à l’heure » ou pour éviter les relous. Au final tu sais jamais qui est derrière son écran. Je préfère appeler sur skype quand j’ai envie de parler aux gens. Mais c’est vrai que c’est pratique quand tu veux faire partager un son ou une video avec quelqu’un, tu envoies le lien (ou carrément le fichier, si tu as pas peur du grand méchant loup).
Pour ma part, facebook a trois utilités principales :
j’y ai retrouvé des copains perdus de vue. Ne pas les retrouver n’aurait rien changé à ma vie, mais je suis quand même contente d’avoir des nouvelles.
ça me permet de garder contact avec des gens à qui je n’envoie pas forcément de mails régulièrement, ou avec qui je ne discute pas sur msn. Je pense à certains de mes cousins par exemple.
j’assume mon côté commère, et donc j’aime bien voir sur facebook qui fait quoi et avec qui. Ca me permet de lancer à un étudiant le lundi : « alors, c’était bien en boîte samedi soir ? » Je n’ai pas de scrupule, puisque si j’ai l’info c’est que la personne l’a mise en ligne.
Kissou, pour moi copainsdavant et facebook c’est kif kif bourricot, ou presque.
Je préfère SchülerVZ, les allemands sont plus intéressant que les français, enfin mes copains du collèges, sinon, j’ai quelques peronnes intéressantes du forum sur facebook. En plus sur SchülerVZ il y a T**** … et j’y pense moins en ce moment
Moi, j’adhère. Et je n’ai que 29 amis. Et encore, je tolère un ex et deux-trois personnes que je connais sans être vraiment proches.
Ce que j’aime, c’est la gratuité : les SMS vers la France me coûtent, sans parler des appels, donc je donne de mes nouvelles à mes amis via FB. De toutes façons, j’aime pas téléphoner. (Pour ceux qui me diront que Skype c’est pas cher )
Pareil, je balance mes photos des mes derniers week-ends, du nouveau chaton, de telle fête… Et vice-versa. On se donne des petites nouvelles en attendant de se revoir (plus qu’un mois et 2 jours, raaaaarghhhh) et de tout se raconter en face à face en sirotant un monaco sur le port ou en faisant les baleines à la plage du pas des boeufs.
Question sécurité, j’ai tout bloqué sauf pour mes amis, je ne mets pas mon numéro (de toutes façons mes amis le connaissent), je ne mets pas mon adresse ni où je travaille.
Et puis j’aime bien les quiz débiles et autres jeux & tests quand je m’emmerde à 2h du matin…
A mon avis facebook, c’est surtout une riesige Zeitvergeudung…
Franchement, partager des photos, j’ai un compte flickr pour ça. Communiquer avec des amis, il y a les mails, skype, msn et aussi le bon vieil échange autour d’un verre.
Les amis perdus de vue, j’ai un peu tendance à penser que si on s’est perdu de vue à un moment, c’était qu’il y avait des raisons, du genre, qu’on était plus si amis que ça. Et du reste, copains d’avant existait bien avant FB.
L’autre truc qui me chiffonne c’est que FB effectivement compile des informations sur tout ce que vous faites sur le site, et ne les détruit pas même après la fermeture de votre compte.
Accessoirement, le site n’est pas rentable et si il ne trouve pas un business model convaincant dans les prochaines années, il fermera tout simplement, laissant vos données-photos-etc… se promener on ne sait où, dans les mains de je ne sais quels marketeux…
Dernier truc enfin qui m’énerve prodigieusement: la course aux amis. Non, un camarade de CE1 que je n’ai pas vu depuis 15 ans n’est pas mon ami et donc non, je n’ai pas 370 amis. Et je ne crois de toute manière pas qu’on puisse en avoir autant.
Par ailleurs mes camarades de promo/de sport/de soirée/d’un soir n’ont pas forcément besoin de savoir que ce matin j’ai la gueule de bois/cassé avec mon copain et/ou mangé une pomme…
Un gros +1 à cette phrase, même si dans certains cas les gens reviennent plus de 10 ans plus tard (fin de primaire pour moi), ils ont changé, évolué et ont parfois vécu des trucs assez dingues. Là ça vaut vraiment le coup de retisser des liens.
Ca fait plaisir de voir que je ne suis pas le seul à ne pas vouloir être trouvé par ces connards et connasses de collège/lycée. J’en revois un, je lui fous mon poing dans la gueule.
Je peux aussi leur cracher à la gueule, c’est moins violent. Mais là n’est pas la question : mon propos un peu brutal signifie en clair que la vie privée et le choix de qui sait quoi sur qui est à mon sens plus important que tout gadget cyber-social. Je ne veux pas vivre sous une cloche de verre, car c’est un comportement de contrôle social qui me dégoûte vertement.
Perso, j’aime bien facebook, c’est clair qu’il y a des points négatifs et des positifs.
Mais en ce qui concerne de retrouver des amis, je trouve ça bien :
J’ai une amie qui à cause d’histoires de famille ne connaissait pas sa propre sœur, elle l’a retrouvé grâce à facebook.
Alors pour moi je pense que c’est une bonne chose