Je faisais allusion à ce que j’avais connu « de mon temps », autrement dit, quand il y avait une nette distinction entre « classique » et « moderne », le lycée commençait en 6e et le bac n’était pas aussi dévalorisé qu’aujourd’hui. Il y avait donc à la base un certain niveau requis, pas comme aujourd’hui où les bacheliers sont quasi analphabètes. De toute façon, je suis absolument contre la scolarité obligatoire dans les conditions actuelles. Celui qui veut apprendre apprend. Celui que ça n’intéresse pas, il s’en sortira de toute façon mieux en faisant le commerce de marchandises tombées du camion, sans emmerder les autres en classe.
ce n’est pas un peu caricatural ?
il y a aussi ceux qui n’ont pas un environnement favorable pour apprendre et qui ne sont pas pour autant des voyous.
A ce compte, il faudrait admettre que l’école, tant en France qu’en Allemagne dans les agglomérations à forte proportion d’enfants issus de l’immigration, est une gigantesque caricature. Les maîtres et professeurs concernés apprécieront. De toute façon, dans ces conditions, on ne peut pas parler d’un environnement favorable pour celui qui veut apprendre, il subira toujours les brimades des plus forts qui imposent leur loi et qui sont dans certaines écoles la majorité. En Allemagne, dans ce genre de classes, si tu es Allemand et juif en plus, c’est foutu. Je pense que c’est la même chose en France.
Lalilou te parle d’environnement défavorable pour étudier. Je trouve un peu étrange de te voir lancer un débat sur l’immigration, à moins que cela ne soit la seule cause de l’échec scolaire. C’est vite dit tout ça !
A propos de niveau, une étude de l’Inspection générale d’allemand, à partir des données du Bac 2009, établit entre autres les constats suivants :
« - Seule une minorité des candidats du corpus atteignent le niveau visé en fin de second cycle (33,49% en L et 29, 21% en S-ES pour la LV1 ; 17,29% en L et 14,60 % en S pour la LV2).
- De toute évidence une partie importante des élèves ne peut tirer aucun profit d’un enseignement ciblé vers les élèves « moyens » d’une classe. Les 37,38 % d’élèves de L LV1 et 44,05% en S et ES LV1 qui se situent au niveau A2 ou en deçà ne peuvent pas pleinement bénéficier d’un enseignement visant à faciliter le passage de B1 à B2. Ce constat montre la nécessité de généraliser les groupes de niveau de compétences au-delà de la classe de seconde, ce qui impliquerait, entre autres, de ne plus différencier le tronc commun de l’apprentissage des langues selon les différentes séries. »
Je ne connais pas les résultats pour les autres LV. Mais à mon avis, il ne devrait pas y avoir de grandes différences avec l’allemand.