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Un rapport pointe le faible volume horaire par salarié dans l’Hexagone. Une conclusion biaisée.
Les Français travaillent-ils vraiment six semaines de moins, chaque année, que les Allemands ? Selon une étude de l’institut COE-Rexecode (proche du patronat), basée sur des données harmonisées établies par Eurostat (institut statistique européen), les salariés à temps complet ont travaillé, en 2010, 225 heures de moins dans l’Hexagone qu’outre-Rhin (1 679 heures contre 1 904 heures). Problème : en ne prenant en compte que les temps pleins, l’institut ne montre qu’une image tronquée de la réalité, les Allemands ayant un taux de temps partiels supérieur de 7 points à la France (23,3% contre 16,4%). Qui plus est pour des durées moyennes annuelles de travail inférieures (883 heures contre 978 heures). Bref, alors qu’en France la réduction du temps s’est faite de façon plus homogène, la RTT en Allemagne s’est largement construite entre temps pleins et partiels (+6 points en dix ans).
«Impossible». Ainsi, en intégrant les temps partiels dans le calcul du temps de travail moyen par salarié, l’écart entre les deux pays se trouve divisé par presque trois : 1 550 heures pour les Français contre 1 637 côté allemand, soit 87 heures de différence. Ce qui représente, au final, 5,6% de temps de travail en plus pour les Allemands. Un chiffre qui montre que «les durées de travail sont très proches entre les deux pays»,estime un responsable de l’Insee. D’autant que si les méthodologies ont été harmonisées, il subsiste quelques différences dans le recueil des données, qui sous-estiment le temps de travail en France.
En intégrant les temps partiels, la France n’est également plus l’avant-dernier pays travaillant le moins en Europe. Tous temps de travail confondus, les Français œuvrent davantage que les Danois (1 490 heures) et les Hollandais (1 356 heures), autant ou presque que les Suédois et les Finlandais, et seulement 40 heures de moins que les Britanniques et les Irlandais.[/i]
liberation.fr/economie/01012 … s-partiale
A titre personnel je travaille beaucoup moins que les Français et les Allemands mais il ne faudrait pas que mon exemple se répande dans nos deux sociétés car autrement nos économies s’effondreraient.
Par contre j’ai une qualité : cela ne me dérange nullement de voir les autres travailler.